| | No one cares when you ride on the streets {Malice. | |
| Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: No one cares when you ride on the streets {Malice. Dim 31 Mai - 1:29 | |
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@ Perle
| Malice Ivy Quayle
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Dernière édition par Malice I. Quayle le Lun 1 Juin - 0:22, édité 3 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: No one cares when you ride on the streets {Malice. Dim 31 Mai - 1:34 | |
| I. IdentitéNom, Prénom(s) : Malice, oui je sais, c'est un prénom peu commun, d'ailleurs je me demande si vous l'avez déjà entendu. Mes parents étaient originaux, un peu fous aussi, alors c'est pour ça qu'on m'appelle plutôt Ivy, c'est mon second prénom. Quand à mon nom de famille, ne cherchez pas, il n'est pas l'un d'une famille de Sang-Pur. Ce n'est qu'un nom banal... banal puisque c'est celui de ma mère. Mais ça, c'est compliqué, une fois encore.
Date de Naissance, Age : Le 21 Décembre, une date qui ne signifie pas grand chose, si ce n'est une année de plus. Et vu que vous ne semblez pas être capable de faire un simple calcul, j'ai aujourd'hui vingt sept ans.
Lieu de Résidence : Londres.
II. Informations complémentairesComposition de la Baguette : Une baguette ? Je n'en possède pas.
Camps : Aucun. Ce qui se passe en dehors de mon monde ne me regarde pas. Si vous battre avec des morceaux de bois vous amuse, soit, tant que tout ça ne m'atteinds pas.
Métier : Médecin
Type de créature : Je-Ne-Suis-Pas-Une-Créature! (Enfait, c'est un Loup-Garou, mais elle n'arrive toujours pas à s'avouer ceci.)
Don particulier : -
Dernière édition par Malice I. Quayle le Dim 31 Mai - 23:52, édité 4 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: No one cares when you ride on the streets {Malice. Dim 31 Mai - 1:35 | |
| YOU'LL BE A GHOST IN MY HEAD Je ne sais pas où je suis. Une foret, il pleut et il me semble que j’ai dormis pendant des heures. A chaque mouvement que je tente, c’est une douleur indescriptible qui me parcourt le corps tout entier. Je n’ose pas regarder car je sais parfaitement ce qui m’attends si jamais je pose les yeux sur mon corps. Décharné, en lambeaux, couverts de plaies. Mais je ne peux pas m’empêcher de regarder, il faut que je sache où se situe la blessure la plus importante. C’est sur mon bras droit que la plaie semble être la plus grave. Apparemment, je me suis presque déchiré le bras, la plaie est profonde et le sang qui s’en écoule glisse lentement sur mon corps, ce qui me répugne ça me dégoûte toujours. Mais la pluie aide a faire disparaître cette couleur rougeâtre qui s’enfonce dans la terre et disparaît. Je dois me relever avant que quelqu’un me trouve, personne ne doit voir, savoir ce qui a pu m’arriver. Ils inventant toujours des histoires plus rocambolesques les unes que les autres et aucun n’a jamais deviner. Je dois partir d’ici mais avant cela, il faut que je remette mes vêtements en ordre, ou plutôt ce qu’il en reste. Des morceaux, même mon jean n’a semble t-il pas survécu. Je me dépêche et me relève difficilement. Chaque muscle est endoloris, c’est comme si je n’avais pas utilisé mes jambes depuis des mois. Gauche, droite, gauche… mon esprit doit se focaliser sur une seule chose, l’appartement, c’est là-bas que je dois aller mais avant il faut que je retrouve mon chemin. La foret est dense mais je la connais, je la parcours depuis de nombreuses années déjà…
Les blessures sont plus importantes que je l’avais pensé. Je viens de désinfecter celle sur mon bras, un bandage devrait suffire, sinon, j’irai a l’hôpital demain, Thomas a l’habitude de me voir débarqué avec ces blessures, il a depuis bien longtemps compris ce qui m’arrive même si il ne veut pas se l’avouer. Lui aussi ne veut pas voir la réalité en face, tout comme moi. Je n’y arriverai jamais, c’est… impossible à penser, irréel. J’ai d’ailleurs du mal a prononcé le mot, ce mot qui me hante chaque mois, pendant chaque pleine lune. Loup Garou. Je ferme les yeux pendant un instant, laissant un flot d’images se déverser dans mon esprit, des images de la veille : moi dans la foret, moi en train de me lacérer le corps pour ne pas égorger toute créature qui se serait présenter… et d’autres encore. Je sais que tout cela pourrait m’être évité, je connais quelqu’un qui a le moyen de faire taire ces crises mais je ne l’appelle pas, jamais. Il a honte de ce que je suis, alors il ne viendrait pas. Je soigne les autres blessures, plus infimes, de toute façon, elles se refermeront et cicatriseront d’elles-mêmes. C’est toujours ainsi. Il suffit que je reste quelques jours sans faire trop d’effort pour que toutes les plaies se referment, mais les cicatrices ne partent jamais. Certaines sont restées, effrayantes, notamment celle sur ma cuisse droite et celle dans mon cou que je parviens a cacher avec mes cheveux. Je devrais appelé Valère, peut-etre qu’il me donnera le nom de quelqu’un qui saura quoi faire. Les gens de son monde connaissent et soignent ce que je suis, pour eux, un monstre est banalité. Certainement qu’on voudrait de moi au cirque, je devrais tenter de postuler… Valère passera demain.
Il est 14 heures passé, je n’ai pas le temps de réfléchir mon travail m’attends, mais avant cela, je dois tenter de masquer cette égratignure sur mon visage. Et pour cela, je dois passer devant le miroir, affronter mon reflet. Je détourne les yeux une première fois, ne supportant pas de me voir. J’ai toujours détester de voir mon reflet, car si certains hommes voient une jeune homme agréable a regarder, je ne vois qu’une bête derrière ses traits, ces yeux d’une couleur émeraude qui ne reflètent plus rien. Je tente de me coiffer, être convenable est primordial, cependant, j’attache simplement mes cheveux, laissant quelque mèches dépassé ce qui cache en partie mon visage et sa couleur peut-etre trop pale. Aller au travail dans mon état est un acte irréfléchi, je le sais bien mais je n’ai pas le choix. Mes problèmes passent après, mes patients avant. Un hôpital, comme si le sang de ce matin ne m’avait pas suffit, comme si l’état de mon propre corps n’était pas une alarme suffisante, je me retrouve en face d’hommes et de femmes dont un partie du visage, ou du corps vient de leur être arraché. Ça ne me dégoûte pas contrairement a ce que beaucoup peuvent pensé de la médecine, j’aime ça mais aujourd’hui c’est différent. Chaque personne semble être l’une de mes victimes de la nuit passée, j’ai l’impression d’avoir vu leur vidage et sitôt que l’un deux est encore vivant, j’ai l’impression qu’ils m’accusent d’être responsable de leur état. Je quitte le bloc opératoire et rejoint le couloir, suffocante…
La journée passe, je ne m’en rends pas compte, le temps défile et la nuit tombe, mon regard se dirige imperceptiblement vers la lune qui se soit n’est plus. J’évite un instant de folie. J’ai besoin de Valère, de ce qu’il pourra m’apporter. Je rentre chez moi mais ne dors pas, je n’y arrive plus, et seuls les somnifères semblent encore avoir le pouvoir de m’obliger à clore les yeux.
La bête reviendra le mois suivant.
Dernière édition par Malice I. Quayle le Dim 31 Mai - 23:48, édité 8 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: No one cares when you ride on the streets {Malice. Dim 31 Mai - 1:36 | |
| SAVING ME, RAPING ME, WATCHING ME
Valère. Il est venu, enfin, mais je ne parviens pas a me réjouir de sa visite, il a tellement changer depuis la dernière fois et lui aussi semble peu loquace. Nous n’avons jamais eu de réelle discussions, alors je comprends et j’attends. Il me fait face et m’observe, ses yeux d’aciers plongés dans les miens, je ne parviens toujours pas a supporter son regard, certainement trop méprisant, ou peut-etre trop distant en réalité, je n’ai jamais su lire dans ses yeux, ni dans ceux d’aucun autre homme. Je plis mes jambes contre moi et les entour de mes bras, assurément que je lui donne l’image d’une enfant a être ainsi, qu’importe, il m’a toujours considéré comme une gamine, je ne fais que de renforcer cette image. Le silence devient dérangeant mais je n’ose pas parler la première, il se moquerait, il se moque toujours. Les mots ne veulent pas sortir, je ne sais pas comment lui demander. Pourras-tu trouver quelqu’un qui m’aiderai… dans ton monde, ils soignent les gens comme moi ? Toutes ces formulations me paraissent stupides alors je me tais, essaye de me montrer patiente.
« Comment fais-tu pour vivre ici ? »
Sa question me surprend, si bien que mes yeux s’écarquillent, ma bouche forme un ’’o’’. Je soupir et détache mon regard du sien. Je m’étais attendu a toute sorte de remarque sauf celle-ci. Mais bien sur, il fallait qu’il trouve de quoi critiquer alors c’est chose fait. L’intérieur de mon appartement, cet endroit que je nomme appartement, car des livres jonchent le sol de part et d’autres, rien ne vient égayer l’endroit. Je n’ai pas le temps et cet endroit me suffit, personne ne vient, ou si, mais ils ne passent pas par le salon…
« C’est chez moi… je m’y fais et personne ne s’en plaint. » « Ah… » C’est donc tout ce qu’il trouve à dire ? Non, bien évidemment, ses paroles fusent aussitôt. « Tu voulais de l’aide contre ton problème de bestiole ? » Je ferme les yeux en entendant le mot ’’bestiole’’. Il sait que je ne le supporte pas, mais il s’amuse a l’employer, ça a toujours été comme ça. Utiliser les points faibles. Valère est un salaud et c’est mon frère, je devrais l’apprécier un minimum, rien que pour ce qu’il s’apprête a faire, si toutefois j’ose lui demander car c’Est-ce qu’il attends, que je formule moi-même la demande. « Tu m’avais parlé d’une potion, un jour… j’aimerai que tu m’en procure. » Enfin, les mots sont sortis et je ne sais pas si je dois m’en réjouir au vu du sourire qui s’affiche sur le visage de mon frère. Est-ce tout ce qu’il attendait ? Que je m’abaisse a ceci ? Lui demande d’aller dans son monde pour moi ? Que je reconnaisse enfin la supériorité des Autres ? Certainement. Je baisse les yeux une seconde fois et me lève, je déteste de le voir jubiler. « Je pourrais. L’allée des embrumes n’est pas très loin de chez toi… mais tu n’as pas de quoi payer, n’est-ce pas ? »
Payer, je m’étais attendu a ce qu’il fasse allusion a l’argent, j’en avais assez, croyais-je. Mais l’argent Moldu ne pouvait être converti en gallions, ce que Valère semblait savoir. Pauvre. Et ce sourire sur son visage ne pouvait que confirmer ce qu’il attendait de moi, payer. L’argent n’avait jamais attiré mon frère, ou plutôt qu’il n’en avait jamais manqué, si bien qu’il aurait pu lui-même m’acheter ces potions au cours de ces dernières années. Il attendait tout autre chose et je l’avais compris, voila pourquoi j’avais toujours refuser de lui demander de l’aide. A salaud je pouvais aujourd’hui rajouté pervers, crevure et tout un tas d’autres mots qui me viendraient avec le temps. Mais pour le moment, il était mon unique solution contre cette vie qui ne pouvait plus duré. J’aurai pu me rendre moi-même sur le Chemin de Traverse, mais l’Allée des Embrumes, jamais, ils m’auraient tué. Je ne pouvais que m’en remettre à lui.
« C’est-ce que tu veux… ce que tu as toujours voulu. » Ma voix, lasse, ne pouvait que traduire mon impassibilité. Plus rien ne semblait m’atteindre, pas après ce qu’il avait pu se passé. Ma robe tomba a terre. « Va-y… si c’est le seul moyen… » La suite m’échappa, je ne veux pas m’en souvenir et l’alcool sembla être un remède bien efface contre ce dégoût qui ne me quitta jamais.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: No one cares when you ride on the streets {Malice. Dim 31 Mai - 23:57 | |
| LAISSE-MOI ETRE TON ROI, LAISSE-MOI LE FAIRE COMME TOI J’en ai tué un autre. Je ne laisse jamais mes patients mourir, je m’acharne toujours, ce qui a dont d’agacer mon supérieur. Ils doivent vivre, alors je tente tout ce qui est possible mais ça ne marche pas à chaque fois, ils baissent les bras, préfèrent mourir. Je ne comprendrai jamais ces gens. Ils n’ont pas le droit de souhaiter la mort, moi je pourrais mais pas eux… Je déteste ce métier, ces couloirs blancs, cette odeur de mort, ce sang qui tache ma blouse. Peuvent-ils ressuscité les morts de l’Autre Côté ? Ont-ils ce pouvoir eux qui prétendent être meilleurs que nous ? Je ne pense pas, mais après tout, l’impossible devient banalité chez Eux, si bien que parfois j’aimerai y retourner, juste quelques heures mais je fais toujours demi-tour une fois devant le Chaudron Baveur, je crains toujours qu’ils me reconnaissent, qu’ils sentent que je ne suis pas comme eux. La magie est-elle perceptible telle une aura autour de soi ? Très certainement, car j’en suis démuni alors eux… pourtant, tout ça m’intrigue, m’a toujours fasciné et ce n’est pas a Valère que je redemanderai quoique ce soit, quand a mes parents, inutiles, ils doivent hanter quelques cimetières. Un fait qui ne m’attriste pas, eux méritaient amplement de mourir, lâches!
Je retourne vivre, il le faut bien.
Dernière édition par Malice I. Quayle le Lun 1 Juin - 0:22, édité 2 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: No one cares when you ride on the streets {Malice. Lun 1 Juin - 0:13 | |
| III. HJ - VousAge : 18 ans Niveau en Rp : Bah on verra bien x) Présence /7 : 2. C'est le bac bientôt les jeunes. Personne sur votre avatar: Kirsten Dunst Code du Règlement : Alors ? On joue les Louloup maintenant ? xDD Comment nous avez-vous connus ? Une Vipère a manifestement laissé trainer quelques écailles.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: No one cares when you ride on the streets {Malice. Lun 1 Juin - 0:23 | |
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Paul HigginsNewcomer [*] -> Pense à ta fiche =)
Messages : 129 Age du joueur : 61 Localisation : Les fesses sur la chaise de mon bureau. Les pieds sur le bureau ; et moi dans mon bureau. Logique ? Age du perso. : 16 ans Date d'inscription : 16/02/2009
- LEGILIMENS - Relations: Profession / Année: Directeur de Recherches à l'Hopi' Ste Mangouste Aspiration: Connaissance (priorité à la culture) | | | | Contenu sponsorisé
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