MELPOMENE ; « L'enfer est trop petit pour tout le monde. » (uc.)

“ __Prologue.__ ”

Ce qu'il faut savoir avant tout sur Melpomène, c'est que chez elle, ce n'est que du paraître et rien d'autre. Froide et distante, elle n'aime pas se mêler aux autres, car elle n'oublie jamais qu'elle a des ordres à respecter et un destin à façonner, même s'il lui déplaît. Timide et peu sûre d'elle, seules les personnes qu'ils la connaissaient bien sont conscientes de ce trait de sa personnalité, car en réalité, elle paraît arrogante et prétencieuse même. Ses longs cheveux blonds, lui donne un air de poupée de porcelaine, tout de suite refroidi par la présence de ses grands yeux bleus, vident de toutes émotions. Elle arbore un style vestimentaire des plus classique. Bien qu'elle possède un corps filiforme aux courbes généreuses et parfaitement dessinée, elle n'aime pas le montrer, et se trouve elle, horrible. Par contre, tous les matins, elle prend le temps de se maquiller, ce qui n'est que la finalité du masque qu'elle pose sur son visage grâcieux. Maline et ambitieuse, elle sait ce qu'elle veut, ou tout du moins, elle sait ce que ses parents désirent. Et pour les combler, la jeune adolescente est prête à relever tous les défis. Un tempérament réfléchi et une once de courage couronne le mysterieux caractère dont est affublé la jeune Winnfield. Notons également, qu'il n'y a rien qu'elle aime vraiment, si ce n'est, de passer du temps avec l'espoir, son espoir. Sinon, sa plus grande peur, est sans surprise, le fait de décevoir ses parents, de ne pas être à la hauteur de son nom, et donc, d'être renier par sa famille. Que ce soit son père, ou sa mère, elle sait pertinement qu'aucun des deux n'hésiteraient longtemps avant de le faire.

I. Identité.

Nom, Prénom(s) :

Date de Naissance, Age :

Lieu de Résidence :

IV. Informations complémentaires.

Composition de la Baguette :

Camps :

V. Vous.

Age :

Niveau en Rp :

Présence /7 :

Personne sur votre avatar :

Code du Règlement :

It's true

Comment nous avez-vous connus ?

Melpomène ( Alice ) Winnfield
( Rachel Bilson. )

MELPOMENE ; « L'enfer est trop petit pour tout le monde. » (uc.) 2vjdket

“ Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ? ”

“ Le début de la tragédie. ”

L'histoire de Melpomène commence le quatre septembre de sa première année de vie. Ce n'est pas le jour de sa naissance, en effet, le poupin est déjà âgé de deux mois à ce moment là, mais c'est ce jour là, ou plutôt ce soir là, que tout bascula. Melpomène fut le fruit d'un amour passionné qui unissait Kate Hedingfield à Nathan Cartwright. La femme était moldue, alors que l'homme était sorcier. Tout deux n'avaient rien contre la race de l'autre, et assumait parfaitement le fait de concilier leurs deux mondes, par leur amour pur et sincère. Seulement, le bonheur ne dure jamais.

Vingt et une heure venait de sonner. Melpomène, que ses parents avaient, à la base, nommée Alice, était couchée depuis un bon moment déjà. Sa mère était en train d'étendre du linge sur la terrasse de leur modeste demeure, pendant que son père travaillait à son bureau. Un fracas lourd se fit entendre, et les deux amants surent tout de suite que leur tour était venu. Bien qu'ils mènent une vie plutôt calme et sans échos, ils avaient tout de même des ennemis, et ce fût donc sans surprise qu'il accueillir l'homme cagoulé qui venait de passer l'encadrement de la porte. Kate monta directement à l'étage, tentant de sauver son enfant. Nathan, en bon père de famille, resta face à l'homme qui venait détruire son bonheur.

Sortant sa baguette, il n'eu pas le temps de prononcer un seul sort, qu'un éclair vert vint s'abattre en plein milieu de sa poitrine. Tombant lourdement au sol, il avait dans le regard, une expression à faire froid dans le dos. Dans celui-ci, on pouvait sans peine, lire l'effroi que cette visite non attendue avait provoqué chez le jeune défunt. L'homme cagoulé garda pourtant tout son sang froid face à cela, et d'un pas lourd et assuré, commença à monter les marches une à une. Kate, en haut, s'activait. Melpomène dans ses bras, elle s'emparait des premières affaires qui lui tombait sous la main, puis au moment ou elle voulue sortir de la chambre du bébé, elle tomba nez à nez avec le tueur. Un sourire mauvais s'immisça sur les lèvres de l'homme cagoulé.

LA PUISSANCE. - « Donne-moi l'enfant. »
L ' AMOUR. - « Jamais ! Vous n'aurez pas A... »

La jeune femme n'eu pas le temps de prononcer le prénom de sa fille en entier, qu'un éclair vert, s'était abattu sur sa poitrine. Elle venait d'avoir droit au même sort funeste que son mari, il y avait de cela, quelques minutes. Dans sa chute, elle avait gardée Melpomène dans ses bras. L'homme cagoulé se pencha doucement, et prit le poupin dans ses bras. Enlevant sa cagoule et laissant voir son visage à l'enfant, Melpomène fut étonnée, elle ne l'avait encore jamais vu. Cependant, encore bien trop petite pour se méfier, elle l'adopta bien vite, s'endormant paisiblement dans ses bras. C'est donc ce soir là que l'histoire d'Alice s'arrêta et que celle de Melpomène, muse de la tragédie, commença.

“ La fin de l'innocence. ”

LA PUISSANCE. - « Melpomène, viens. »

LA TRAGEDIE. - « J'arrive, père. »

Melpomène était à présent âgée de huit ans. Elle ne se souvenait de rien de son ancienne vie. Dans le jardin de la somptueuse demeure dans laquelle elle vivait à présent, elle quitta à regret sa balançoire pour aller rejoindre son père, qui était dans le salon. Ses cheveux blonds dansant au rythme de la brise de cette matinée de juillet. Elle se demandait bien ce que son père pouvait lui vouloir. D'habitude, il n'accordait aucune attention à la petite blondinette. Il restait toujours enfermé dans son bureau à travailler, pour le ministère répondait-il à chaque fois. Surprise, elle avança doucement dans la maison, puis une fois dans le salon, elle l'aperçu assis sur le canapé. Celui-ci lui fit d'ailleurs un signe pour qu'elle le rejoigne.

Quelque peu sceptique, elle obéit toutefois à son père. Dans cette maison, c'était lui qui dictait les règles, et Melpomène qui n'était pas idiote et dépourvue de réflexion, avait très vite compris que, plus elle exécuterait ce qu'il lui demandait, plus elle serait tranquille. C'est donc, avec une certaine docilité, qu'elle prit place auprès de son père dans le canapé. Un sourire vint se positionné sur les lèvres de l'homme. Imperturbable, Melpomène resta silencieuse et dépourvue d'émotions, jusqu'à ce que son père se donne la peine de l'informer sur le pourquoi de cette discussion. Après tout, il ne portait aucune intention à la petite, ni même à sa femme d'ailleurs. Il passa alors une main dans les cheveux de la belle blonde, puis porta son regard sur celui-ci déconcerté de Melpomène. Soupirant un instant, elle se décida enfin à prendre la parole.

LA PUISSANCE. - « Tu sais Melpomène, ton avenir est déjà programmé. Et maintenant, tu es assez grande, je pense, pour que je t'en informe. »
LA TRAGEDIE. - « Oui, père. »

La jeune enfant sentie son cœur battre à tout rompre dans sa cage thoracique. Elle n'aimait pas les conversations qu’elle entretenait avec son père, car il en ressortait toujours un ordre, une demande, à laquelle Melpomène devait répondre avec docilité. Cependant, elle ne montra en rien, la peur que lui provoquait ce que son père venait de lui dire. Au contraire, elle était la reine de la comédie, dans sa belle tragédie. Elle contrôlait son visage, et savait plus ou moins restait calme et dépourvue d'humeur.

LA PUISSANCE. - « Bientôt, tu iras à Poudlard... Et dès maintenant nous travaillerons ensemble à ton éducation. Chaque matin, je te donnerai une leçon, et le soir, après le souper, nous la travaillerons, dans un sens pratique s'entend. Si tu fais tout ce que je te dis, il n'y pas de raison que tu n'y arrive pas, et alors, tu deviendras ma plus belle réussite, ma plus grande fierté. »
LA TRAGEDIE. - « Je ferai tout ce qu'il faut père. »

Un sourire satisfait apparu sur les lèvres de son père, et Melpomène sentit son cœur bondir. Pour la première fois, celui-ci avait l'air sincèrement réel. Et c'est ce jour là, que la petite fit basculée son avenir. En décidant d'obéir, une fois de plus à cette forme d'autorité écrasante qu'était son père, elle jouait son avenir. Mais encore trop jeune, elle ne s'en était point rendue compte. Melpomène venait ainsi de signer la mort de son innocence, déjà malmenée depuis toujours. La tragédie allait prendre des cours, et ainsi se perfectionner dans l'art de paraître, d'être celle qu'elle se doit d'être et non c'est qu'elle est réellement en elle. Son avenir venait d'être décidé, et son rôle dans celui-ci n'était que mineur, pour son plus grand malheur.

“ La désillusion d'une âme. ”

Onze ans, déjà. Melpomène venait de souffler ses bougies en compagnie de son père, de sa mère, et de quelques amis de ceux-ci. Elle, n'avait jamais eu d'amis. Elle n'aimait pas spécialement se mélangée, et encore moins depuis que son père la formait. Elle n'était que fausseté, que masque, et illusion. Elle ne souhaitait pas encore plus tromper les gens, qu'elle ne le faisait déjà. Onze ans. Cela signifiait son entrée à Poudlard, le départ de cet endroit si étouffant. Elle allait pouvoir s'ouvrir à un autre monde, rencontré de nouvelles personnes. Cependant, croire qu'elle n'aurait pas d'ordre à recevoir était idiot de sa part. Avant que la petite fête ne commence, son père l'avait prise en aparté dans son bureau, lui expliquant que toute cette formation était pour qu'elle entre à Serpentard, et qu'elle soit une excellente élève. Celui-ci avait bien stipulé qu'il fallait qu'elle entre dans cette maison, et pas une autre. Question de sang, avait-il répondu, pour toute réponse.

Onze ans. Le début d'une ébauche de liberté. Melpomène venait de prendre congé auprès des invités, dont elle ignorait la plupart des noms. Sa mère venait de la demander en cuisine, et bien sûr, elle obéissait. Passant l'encadrure de la porte, elle s'avança auprès de sa mère. Celle-ci avait toujours été froide et peu aimante envers Melpomène, comme-ci, elle n'était qu'un poids pour elle. Pourtant ce jour là, elle planté ses yeux marrons et inquisiteurs dans les bleus océans de sa fille, un air sévère sur le visage que ne prévoyait rien de bon.

LA DISTANCE. - « Melpomène, tu n'as pas intérêt à décevoir ton père. Je ne sais pourquoi, mais il pense que l'on peut faire quelque chose de toi. Ne gâches pas ces trois dernières années. C'est la seule chance qu'il te reste pour ne pas souiller notre nom. »
LA TRAGEDIE. - « Oui, mère. Mais... Qu'ai-je fais de mal ? »
LA DISTANCE. - « Veux-tu vraiment le savoir ? Très bien. Tu ne possèdes ni beauté, ni grâce, ni intelligence, ou autre atouts qui pourrait nous laisser croire que tu puisses t'élever socialement. Alors si ton corps ne te sert à rien, pour l'amour de Dieu, travaille ta spiritualité. »

Melpomène avait toujours été habituée à recevoir les pics de sa mère, mais aujourd'hui, ils étaient bien trop durs pour qu'elle reste indemne face à ces nombreux reproches. Sentant sa gorge se nouer, elle eu une fraction de seconde les larmes au bord des yeux. Elle n'était pas belle... Sa propre mère le pensait, alors que devait penser les autres ? Ravalant sa fierté, et ses larmes par la même occasion, elle prit congé auprès de sa mère, et monta à l'étage, s'enfermant dans sa chambre. Elle n'avait rien pour elle, voila ce que sa mère avait osée lui dire. Et la confiance qu'elle avait en elle, se dispersa comme le soleil face aux nuages durs et conquérants qui venaient obscurcir sa vie. Essuyant une larme qui coulait sur son visage, elle entendit bientôt quelqu'un qui frappait à sa porte. C'était l'enfant d'un couple d'amis de ses propres parents. Celui-ci entra calmement, et se posant près de Melpomène, prit son visage dans ses mains.

L'ESPOIR. - « Pourquoi pleures-tu ? »
LA TRAGEDIE. - « Pour la vérité... »
L'ESPOIR. - « Et quelle est-elle ? »
LA TRAGEDIE. - « Je n'ai ni grâce, ni beauté, ni rien... Ma mère vient de le dire.»
L'ESPOIR. - « Malgré le fait que je respecte Madame Winnfield, je ne peux que te dire qu'elle se trompe. Melpomène, tu es la plus belle personne que je n'ai jamais vue... Tu es dévouée à ta famille et à ton nom... Crois-moi tu possèdes tout ce que peu de personnes ont en leur possession. »

L'espoir se leva alors doucement, et déposa un baiser sur le front de Melpomène. Ainsi, la tragédie avait tracé son chemin. A présent, elle ne serait que paraître, qu'illusions et mensonges. Sa vie ne sera rien d'autre que triste tragédie antique, qui fatalement, finira un jour ou l'autre, par la mort du héros. La mort de notre Melpomène. La fin de la tragédie. Face à cet avenir funeste qui s'offre à elle, Melpomène ferme les yeux, et alors, elle s'y jette à corps perdu.

Fiche terminée !

Prof

Bonjour et re-bienvenue,
Excuse nous du retard mais nous sommes assez surchargés ces derniers temps ^^
J'aime beaucoup ton histoire et celle-ci est tres bien écrite. Je trouve simplement la premiere partie "Le début de la tragédie" très proche de la mort des Potter. Cela me dérange un peu à vrai dire et je voulais te demander si tu pouvais changer un peu le déroulement de la mort de tes vrais parents.
Merci beaucoup et bonne chance Wink

Prof

Bonjour,
Pouvons nous avoir de tes nouvelles?

Prof

Une nouvelle semaine est passée, ta fiche est donc envoyée dans celles abandonnées.
Elle reste disponible si tu souhaites la terminer bien evidemment Wink