«Je suis un poste vacant. Aussi libre et léger que le vent.»

IV. Informations complémentaires

Composition de la Baguette :
«Ma baguette n'a rien de vraiment particulier. Travaillée dans du bois de vigne, elle contient toute la solidité et la structure dont j'avais besoin. Contenant un nerf de coeur de dragon, elle me permet également de pratiquer de très grandes formules et de montrer aux autres ce dont je suis capable de faire!»

Camps :
«Je ne vois même pas pourquoi je répondrais à cette question. Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi je trainais toujours avec Harry et Ron? Non, ce n'est pas pour les espionner. Non, ce n'est pas pour leur tendre des pièges... Mais pour les aider dans les quêtes! Alors n'allez pas imaginer que je puisse être du côté du Lord!»

Dans une petite maison située en plein milieu de Londres, une scène bien agitée se déroule entre deux personnes. La femme, était grande et faisait des gestes incroyables tout en parlant. L'homme lui, affichait une certaine mine de colère et semblait ne pas être d'accord avec les propos que pouvait affirmer sa compagne. Jusqu'à où cette discussion pourrait aller? Les lumières sont toutes allumées, et il n'est pas très compliqué de distinguer que l'interlocutrice se voyait dominée par un ventre énorme. Un bébé. Elle attendait sans aucun doute un bébé. Comment penser qu'une telle chose arriverait alors que tout prenait un tournant tellement plus glauque et terrible? Oui, ils ignoraient tout de la vie antérieure, de celle des sorciers. Ils ignoraient même que dans quelques instants... une petite fille allait voir le jour.

La Reine: « Je ne suis pas d'accord avec tes dires.» S'exclamait la femme, apparemment en grand colère. «De plus, cette histoire ne me semble pas plausible! Non mais attends une petite minute, tu te rends compte de ce que ça signifie?Tu te rends compte qu'il va falloir que tu changes totalement de caractère? Tu vas devenir papa! Ne reste pas planté comme ça et va me chercher le téléphone, il faut prévenir de notre arrivée à l'hôpital. Ou aide moi au moins à faire mes bagages. Tu imagines ce qu'il se passerait si le bébé venait au monde là, maintenant?»

Le Roi: «Mais voyons, ne commence pas à tout voir en noir! Et puis ce client... Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'agresse ainsi! Qu'aurais-tu fait toi à ma place? Tu ne l'aurais pas renvoyé peut-être?» Avait enchaîné l'homme, totalement confus et ne comprenant pas sa femme. «Oh et puis tu as raison, je ferais mieux de prévenir l'hôpital de notre arriver. As-tu déjà ressenti des contractions?»

Le Roi: «Dans ce cas, attends moi là, je reviens tout de suite!» s'était-il empêché de dire afin de se diriger vers le salon, tout en se saisissant de son portable.

Comme il est ridicule de s'apercevoir que mettre sa progéniture au monde peut être difficile. La douleur humaine est provoquée pour quatre fois rien. Oui, quatre fois rien. Les hommes eux, ne peuvent pas comprendre cette souffrance qui vous ronge lorsque vous ressentez des contractions extrêmement fortes, ou encore que vous ne parvenez pas à vous tirer de votre lit parce que le sommeil est plus fort que tout le reste. Aucun homme ne peut comprendre cela. C'est peut-être même ce qui peu parvenir à faire le charme de certaines femmes. S'assoyant sur une chaise, A. Se tenait le ventre, sentant les petites mains de sa fille frapper tout contre. C'était un signe. La petite était en bonne santé et réclamait déjà les bras de sa mère. Plus tard, ce serait une jeune fille intelligente et douée qui parviendrait à intégrer de grandes et belles écoles. Oui, elle irait faire de longues études tout en revenant le week-end voir ses parents. Une vie normale et banale, voilà ce qu'aurais souhaité les Granger. Le mariage avait déjà eu lieu un an et demi auparavant, et pourtant, malgré ce temps, A. avait vraiment l'impression que sa vie n'avait pas été complète sans l'arrivée de cette progéniture. C'était décidé, quand le bébé aurait vu le jour, plus rien ne serait comme avant. Quand des bruits de pas ont retenti dans les escaliers, la jeune femme s'est doutée que c'était son mari, prêt à venir l'aider pour descendre.

Le Roi: «Es-tu prête?» S'était-il dépêché de demander pour vérifier que sa femme tenait toujours sur ses jambes et qu'elle parviendrait à se déplacer. A son grand malheur, il constata que cette dernière faisait une drôle de tête. «Que se passe t-il? Tu sens que le bébé arrive?» la tête de sa femme ne pouvait dire que cela. Inquiet de constater qu'ils n'auraient pas le temps d'arriver à l'hôpital, il a tout de même tenté le tout pour le tout. Il fallait se rendre aux urgences de toute urgence pour que A. puisse accoucher dans de bonnes conditions!

Fonçant en direction de la voiture en tenant précieusement les valises, O. aida également sa femme à monter. Une fois cela fait, il alla se placer du côté conducteur et démarra le plus rapidement possible. Maintenant les cartes étaient dans ses mains, il fallait de toute urgence qu'il arrive là-bas et vite! Un dernier regard sur A.. Une vitesse qui dépasse celle autorisée. A. a une respiration haletante. Que faire? Il ne peut rien pour le moment, ou simplement se dépêcher d'arriver sur les lieux!

Le Roi: «Tu peux tenir le coup.. Juste quelques minutes et nous serons au bloc.» tentait-il de se rassurer.

Quelques minutes plus tard, dans l'hôpital Moldu, la petite fille était née. Hermione. Elle porterait ce prénom. Hermione Jean Granger.

Pleine lune qui dévore le ciel d'un bleu azuré, je t'implore de lui accorder une chance de survie. Offre lui la vie éternelle en signe de dédommagement et rend la moi. Cette phrase arrivait toujours à me faire sourire. C'était étonnant de voir à quel point l'auteur pouvait paraître naïf. Comment peut-on espérer ramener les gens à la vie aussi facilement? Pour une personne qui prétend écrire des histoire magiques, on ne peut pas dire que ce soit vraiment une grande trouvaille. Tout le monde sait qu'un jour les humains perdent la vie, aussi violente la mort soit-elle. Vous êtes-vous déjà demandé comment vous alliez mourir? Vous est-il déjà arrivé de douter un seul instant de votre propre mort? De vous demander ce qu'il arriverait une fois que vous seriez là haut, dans les nuages? Hé bien moi si! Cette question m'a toujours passionné et avait pour habitude de réveiller en moi une grande curiosité. La lecture était mon passe-temps favori. J'aimais beaucoup ranger ma chambre à l'aide de ma baguette aussi, mais jamais sans un livre dans la main! Actuellement, je m'étais amouraché pour un bouquin se nommant: «Le désir de survie». Je vous l'accorde, le titre ne donne pas réellement envie de s'en emparer, mais pourtant ça avait été plus fort que moi. Dés que j'ai eu mon nez dans les premières lignes je désirais toujours aller plus loin. Plus loin. Mais la dernière phrase était celle qui attirait le plus ma convoitise. La vie éternelle? Et puis quoi encore? Seule la pierre philosophale détient un tel pouvoir et jusqu'à maintenant, personne n'aborde plus le sujet. Pourquoi perdre son temps à chercher une telle chose quand on peut profiter et sourire à la vie? Mon regard sitôt noisette,sitôt doré poursuivait sa lecture... Lecture déjà terminée mais qui n'arrivait franchement jamais à sa fin. Et que deviendrait la fille dans le livre? C'est bien beau, l'auteur dit qu'elle revient à la vie. Mais après? Parce que d'accord, si elle est éternelle rien ne pourra plus la toucher. Mais alors? Quel intérêt aurait une suite? Bien justement... C'était peut-être pour cette raison que l'écrivain n'avait pas souhaité s'exprimer sur certaines critiques dans la «Always». Enfin, mes yeux quittent brutalement ces lignes pour fermer brusquement le roman et le fourrer sous mon lit. Dans le couloir de la maison, des bruits de pas se font entendre. C'est mon père. Sans aucun doute a t-il aperçu la lumière qui filtrait de ma chambre... et dire que logiquement je devrais être en train de dormir profondément. Me replongeant dans mes couvertures et tournant le dos à la porte, j'ai fais mine de dormir. Apparemment, j'avais été assez rapide pour éviter la colère de mon père, car ce dernier venait juste d'ouvrir la porte. Au fond de moi, j'étais certaine qu'il avait compris mon petit jeu. Bien deviné... Une main se posa sur mon épaule et tandis que j'ouvrais l'un de mes yeux, un cris d'horreur parcouru toute la maison. En aucun cas je ne m'attendais à ce qu'il passe sa tête de l'autre côté de mon épaule?!

Le Roi: «Dîtes donc jeune fille, ne devriez-vous pas être en train de dormir?» demanda t-il de sa voix opaline et taquine.

Mais qu'est-ce que j'allais répondre à cette question? Est-ce que je devais continuer à faire semblant de dormir et présumer avoir été victime de somnambulisme? Ou tout simplement dire la vérité? La deuxième solution me semblait largement devancer la première. Faire croire à mon père à une telle machination ne serait,à mon avis, pas très bien perçu.

La Princesse: «Mais j'étais en train de dormir! Tu m'as réveillé alors que j'étais en train de... en train de... Bon,d'accord, j'ai continué ma lecture, et alors? C'est bon pour l'imagination de lire! Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de mal à...»répliquais-je.

L'un de ses doigts vint se poser sur mes lèvres tandis que je tentais de garder mes pupilles profondément encrées dans les siennes. Mon père a toujours eu ce caractère. Son calme Olympien me faisait parfois perdre les pédales et il serait mentir si j'affirmais que ça ne m'énervais pas! Le côté le plus agaçant était qu'il arrivait toujours à viser juste tout en gardant cette sympathie hors du commun. Ma mère elle, était aussi gentille mais possédait un peu plus de... caractère. Il ne lui suffisait que d'une seule bêtise pour la faire craquer ou fondre en larmes! Et évidemment, qu'est-ce qu'un enfant fait quand il voit sa mère en train de pleurer? Il y a deux solutions: Soit il se met à pleurer avec elle, soit il prend son courage à deux mains, assume ses gestes et va la consoler. Mon cas s'imprimerait plutôt sur le deuxième cas de figure.

Le Roi: «Et qu'est-ce que j'avais dit quand je t'ai demandé d'aller te coucher tout à l'heure? Car oui, cela fait bien une bonne heure que je t'ai demandé de regagner ta chambre...»

Mon coeur s'est mis à battre la chamade, j'ai crû que cette fois j'allais y passer. Mais une réaction bien plus que différente allait se manifester devant moi.

Le Roi: «Que se passe t-il à la fin de cette histoire? Est-ce que l'héroïne parvient à s'en sortir avec seulement quelques égratignures? Ou est-ce qu'elle est sauvée par un preux et vaillant Prince? Hermione... Est-ce que tu crois à toutes ces histoires de vampires et loups garous que tu passes la plupart de ton temps à poursuivre de tes yeux? Tu arrives facilement à te mettre dans la peau de ces personnes qui perdent la vie suite à une simple morsure? Ce genre de roman n'est pas fait pour toi et tu le sais très bien! Alors maintenant donne moi le livre et fais moi le plaisir de changer de répertoire au niveau de la lecture.»

Un petit sourire s'était dessiné sur ses lèvres et c'est quand je lui ai tendu ledit livre qu'il m'a soudainement attrapé pour ma chatouiller. Mon rire raisonnait dans la maison tandis que les lumières des maisons voisines s'allumaient. Oups... j'y étais peut-être allais un peu trop fort. Selena n'allait pas être très contente demain matin! Mais comment j'ai deviné?

La Reine: «La nuit, il faut dormir! Et non lire des centaines et des centaines de pages d'un livre qui ne vaut même pas la peine que l'on s'attarde dessus! Voyons, ne reste pas aussi impassible et donne moi raison! Est-ce que tu trouves normal qu'une fille de son âge lise des choses pareilles?! Et elle devrait faire autre chose. Sortir avec ses amis, profiter du soleil. Mais non, à part ça, elle préfère lire des documentaires ou toutes ces histoires sans queue si tête. »

Mon père je me souviens, s'est contenté de monter les yeux au ciel, afin de montrer l'humeur massacrante dans laquelle il était. Moi, je préférait ne rien dire, rester dans mon coin révélait être la meilleure défensive en cas d'attaque majeure de ma maternelle. Hop là... Oui, j'en ai vu des vertes et des pas mûres avec ma mère. Mais bon, après tout, peut-être qu'elle agit afin de me faire comprendre que je devrais me divertir autrement? Oui, d'accord, mais comment dans ce cas? Désirant mettre fin à cette discussion sans queue ni tête, je me suis dirigée vers la poubelle de la cuisine pour brusquement appuyer sur l'appuie qui permettait d'ouvrir le couvercle.

Un petit sourire s'est alors dessiné sur les lèvres de Selene et j'arrive encore à entendre ses bas remerciements. En fait, elle avait peur de ma fascination pour de telles lectures. Chose que j'ai pu comprendre par la suite. Baguette à la main, mon père a préparé la table sur laquelle nous allions petit-déjeuner. Un belle journée en perspective! Enfin, c'est ce que je pensais avant de recevoir cette lettre. Non pas que je n'étais pas contente mais...

Le Roi: «Hermione! Il y a du courrier pour toi!»

Plus rapide que l'éclair, je me suis emparée de l'enveloppe pour ensuite la lire à haute voix. Ils me regardèrent et dirent mine de rien. Mais avoir une sorcière... Ne serait-ce qu'une sorcière dans la famille était très étonnant. On raconte que parfois, ce genre de gêne peut descendre de plusieurs générations. Néanmoins, ils ne purent s'empêcher de saisir a fameuse lettre afin de la lire à leur tour. Un grand sourire sur les lèvres. C'était tout ce qui pouvait compter pour moi. Un dimanche plein de vitalité et de bons côtés quand on observe toutes ces excellentes nouvelles et réactions. Et en plus... Ha mais oui, j'allais totalement oublier qu'en plus c'était le jour où nous allions revoir par la sixième fois de la semaine... mon cousin?! Qu'est-ce que je pouvais l'adorer celui-là! Voir sa tête quand je lui annoncerai que j'étais admise à Poudlard était l'une de mes plus forte envie de la matinée. Ho et puis qui sait: Il l'avait peut-être aussi reçu? Soyons fous!

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