Claire J. Maigny [U.C]

CLAIRE JOSÉPHINE MAIGNY

« The phone rings in the middle of the night
My father yells what you gonna do with your life
Oh daddy dear you know you're still number one
But girls they want to have fun
Oh girls just want to have »

I. Identité

Nom, Prénom(s) :

Bien que sa mère fut dénommée “Cox”, il fut convenu de donner à la jeune fille le nom de son père, Maigny.

Claire Joséphine, Joséphine étant le prénom de sa mère.

Date de Naissance, Age : 16 ans | 6ème année. 03 Mars, à Paris où son père avait rejoint sa maîtresse.

Lieu de Résidence : Londres.

II. Informations Personnelles

Caractère :

Claire est dans cette phase ingrate de la vie qu’est l’adolescence. On peut donc bien évidemment s’attendre à quelques écarts de conduite de sa part. Le problème est qu’elle a tendance à abuser. On lui a un jour dit que l’excès était un vice; autant dire qu’elle est continuellement dans le vice. Du haut de ses 16 ans, la jeune fille est ce que l’on pourrait qualifier de Drama Queen. Tout en elle est démesuré, exagéré à l’extrême. C’est bien évidemment un défaut, elle le sait mais pour n’en a franchement cure. À vrai dire, peu de choses ont vraiment de l’importance à ses yeux. Couler son année est de peu d’importance pour elle. Elle se fiche comme de sa dernière chemise des bonnes manières et ne se fait pas prier pour exprimer clairement toute opinion éjectée par sa matière grise, qui, il faut l’admettre, semble souvent au repos; mais au moins fait-elle honneur à son nom sur ce point-ci. Elle n’y va pas par quatre chemins. Ou du moins, si elle le fait, ce n’est que parce qu’en bonne Drama Queen qu’elle est, elle se doit de faire montre de son talent manifeste pour le théâtre. Cela étant dit, le fait qu’elle en soit une n’est pas nécessairement mauvais. Claire est une véritable petite boule d’enthousiasme et d’originalité. Elle a un don réel pour rendre tout et n’importe quoi intéressant. Du plus misérable bouton d’acné jusqu’à la plus quelconque flaque d’eau qui soit. C’est tout dire! Un petit sourire malicieux tords souvent ses lèvres mais beaucoup moins souvent que lorsque c’est une grimace de fureur qui les fige. Claire a tendance à s’emporter. Susceptible et pessimiste comme elle l’est, elle a toujours l’impression qu’on ne cesse de commettre des injustices à son égard. Et cela déclenche automatiquement son ire. Et bel ires que les siens! Durant ces crises, il n’est pas rare qu’elle envoie valser verres, assiettes et ustensiles. Mais il va sans dire que ce ne sera probablement pas toujours ainsi. le trop plein d’hormones, peut être… Quoiqu’il en soit, Claire est capable de gentillesse. Elle adore sa famille –sa mère exceptée–, sait se rendre serviable, même indispensable et a un sens de la persuasion aigu. Elle serait probablement capable de vendre un réfrigérateur à un sorcier Inuit si on le lui demandait.

Qualités Principales : Optimistement enjouée ~ Irrévocablement originale ~ Superbement souriante ~ Admirablement vaillante ~ Joyeusement attentive aux déboires d’autrui ~ Subtilement gentille ~ Ne baisse que rarement les bras ~ Merveilleusement fonceuse.

Défauts principaux : D’un pessimisme rare ~ Souvent en colère ~ Malicieuse, voir même cynique sur les bords ~ Insouciante ~ Stupide ~ D’un naturel négligent et empoté ~ Réfléchit rarement avant de faire/dire quelque chose ~ N’est pas ambitieuse ~ Fais souvent montre d’impatience.

Peur(s) :

Physique

:

Claire. Le nom résonne merveilleusement bien dans l’oreille. À son intonation, on s’imagine sans peine une grande blonde vénitienne aux yeux d’azure et à la taille de guêpe dont le maintient et l’habillement seraient typiquement français. Hmm. Peut être. Peut être mais en tout cas, pas cette Claire ci. Cette Claire ci est une brunette. Une brunette dont les yeux sont toutefois bel et bien bleu, d’un bleu étrange néanmoins. On ne peut réellement les comparer au ciel ni à la mer mais c’est un bleu que l’on pourrait dire vert-des-marrais. Car si la couleurs de l’eau marécageuse avait été bleue, c’aurait été du même bleu qui colorait les iris de la jeune fille. Force est d’admettre que ce n’est pas très flatteur et les gens préfèrent généralement ne pas s’y attarder. Pour la taille de guêpe, par contre… Cela dépends de ce qu’on entends par taille de guêpe. Claire, à son grand désarroi, ressemble à une planche à repasser. On peut également, et ceci est néanmoins très peu recommandé, la comparer à un chewing-gum étiré lorsque vient le moment de décrire son physique : au tout début, elle était fort dodue mais en grandissant, il y’eut un genre d’effet de ductilité. Le résultat? Eh bien, taille de guêpe s’applique à elle mais il est difficile de ne pas constater que son tour de taille, de hanche et de poitrine est sensiblement le même. Au moins l’effet de ductilité lui confère-t-il une hauteur appréciable… En effet, parce que si le chewing-gum s’amincit, il grandit également, hein. Mais nonobstant de ce qui fut dit plus haut, Claire n’est malgré tout pas un laideron. Ses traits mobiles donnent du caractère à son corps terne. Mais qui sait? La benjamine des Maigny n’a encore que 14 ans! Elle est en pleine puberté et a toute la vie devant elle pour prendre des formes! …quitte à user d’un peu de plastique.

Claire déteste le cachemire, la soie, la dentelle, le satin et les autres machins de luxe. Elle aime les choses simples. Enfin, c’est bien entendu une façon de parler. Parce que Claire aime les choses voyantes; elle aime les paillettes. Claire adore les paillettes colorées. Elle aime les couleurs flash, les habits asymétrique, les talons vertigineux, les robes démesurés; démesurément longues, démesurément courte, démesurément bouffantes… Mais Claire détestes aussi qu’on aie un trop gros panorama sur sa peau, ce pourquoi elle ne porte jamais de jupes, shorts, bermudas vraiment court sans avoir préalablement enfilé de leggings en dessous. Ce qui donne souvent des résultats étranges, uniques; superposition de vêtements asymétriques, tape-à-l’œil et dont les morceau pourraient aisément être dénichés dans le premier marché-aux-puces venu. Bref, nous sommes bien loin de la Claire classico-chic des préjugés du nom.

Signe(s) particulier(s) : Rien, vraiment.

III. Biographie

Claire venait d’écrire une page d’histoire. Oh, elle n’avait pas fait de découverte majeure qui aurait eu pour conséquence de la rendre indubitablement riche et célèbre. Bien entendu, riche, elle l’était déjà du fait des avoirs de sa famille et célèbre, elle l’était pour son mauvais tempérament. Mais elle n’était pas internationalement connue –à son grand dam– et n’allait pas le devenir de si tôt. La page d’histoire qui venait de s’écrire n’était pas une page d’histoire avec un grand H. En fait, c’était tout bêtement une histoire personnelle. De quelle nature? Eh bien, d’une nature très peu intéressante à vrai dire. Du moins, c’était là l’opinion de l’explosive adolescente. La seule chose qui avait résulté du rendez-vous de l’après-midi, c’était un amoncellement inimaginable de haine, de colère et de lassitude à l’état pur dans un cœur où le tout était déjà en état de saturation. À qui appartenait ce cœur noir? Il aurait été naturel que de penser la jeune fille propriétaire d’un cœur capable d’éprouver tant de choses à la fois sans faire d’attaques cardiaques mais, car il y a bien sûr un mais, ce n’était pas le sien. Le cœur de Claire était léger. Très léger. En fait, il était si léger qu’elle gambadait presque lorsqu’elle retourna chez elle. Pourquoi? Parce qu’elle venait de dire ce qui lui pesait tant depuis quelques temps déjà. Parce qu’elle s’était vidée. Et parce que ça l’avait mise en colère. Joséphine Cox s’était mise en colère contre elle. Et elle avait adoré ça au-delà de tout.

La journée avait commencé comme toutes les autres à une exception près. Claire était tenue de rencontrer pour la première fois de sa jeune vie –11 ans tout juste– celle qui lui avait fait don de la vie.

Bien entendu, cela ne lui fit ni chaud ni froid… pour la simple et bonne raison qu’elle avait complètement oublié qu’un tel entretient se devait d’être! Aussi fut-ce avec un énorme retard de deux heures, trente-huit minutes et cinquante neuf secondes qu’elle daigna arriver au lieu de rencontre où sa mère biologique commençait à perdre patience. Commençait? Haha! La bonne blague! Il ne fallait nullement savoir lire dans les pensées pour deviner qu’elle bouillait littéralement et bien malin aurait été celui qui n’aurait pas remarqué l’air assassin qui teintait ses traits pourtant angéliques. Joséphine Cox ne devait pas être une femme habituée à ce qu’on lui posât un lapin. Un lapin qui n’en était pas un puisque Claire avait fini par arriver, ce qu’elle s’évertua à lui expliquer durant les cinq premières minutes que dura leur échange ce qui n’empêcha guère la dame d’exprimer explicitement qu’elle était un personnage important et qu’on ne devait sous aucun prétexte la faire attendre. Bien sûr, cela n’eut aucun effet sur Claire si ce n’est qu’elle dit à voix haute ce qui li traversa l’esprit.

« Ma foi, vous ne vous prenez pas pour de la petite bouillabaisse! M’est avis qu’une leçon de modestie ne vous ferait pas de tort, madame la prétentieuse! »

Non mais! Elle se prenait pour qui, celle-là? Son père était sans doute mille fois plus important qu’elle, eh! Pas qu’elle aurait fait l’affront de ne pas arriver à l’heure à un entretient à son papa mais tout de même! Son père, elle le connaissait depuis 11 ans, la dame devant elle, depuis neuf minutes trente-trois secondes et elle n’avait aucune raison d’éprouver de la sympathie pour elle. Après tout, elle avait en sainte horreur tous ceux qui lui semblaient un tant soit peu prétentieux et cette dame-là ne lui avait franchement pas fait une bonne impression et en plus… n’était-ce pas cette détestable personne qui n’avait pas voulu d’elle lorsqu’elle n’était encore qu’un tout petit nourrisson vagissant dans ses langes? Remarquez, elle devait lui concéder ce point; si cette idiote de Cox n’avait pas eu la brillante idée de l’abandonner à Vivien Maigny, peut être Claire n’aurait-elle jamais fait la rencontre de celle qui était sa véritable mère de bien des manières… Peut être n’aurait-elle pas eu le loisir de grandir dans l’environnement saint qu’était le doux foyer entretenu par Agnès de Beaufort… Peut être n’aurait-elle jamais rencontré Alizée, sa cousine pour qui elle éprouvait une affection toute fraternelle… Bref, elle était tout de même redevable à cette femme : elle lui devait une fière chandelle pour lui avoir permis d’avoir la vie qu’elle avait eue. Claire l’en aurait probablement remerciée si madame Cox n’avait pas commencé à exprimer sa consternation et son indignation.

« Vous êtes impolie, arrogante, idiote et vous ne savez pas garder un profil bas en présence d’une personne dont l’expérience de vie dépasse de loin la vôtre. Vous devriez avoir honte! »

La réplique ne s’était pas fait attendre.

« De nous deux, vous êtes le canard boiteux, madame. Vous êtes grossière et la seule chose dont j’ai réellement honte, c’est que vous soyez celle qui me soit engendrée. Et maintenant, si vous voulez bien m’excusez, je vais être en retard pour mon cours de chant. »

Avant de tourner les talons, Claire avait eu le temps de percevoir les émotions qui avaient déchiré le faciès de la belle dame. Si la colère était compréhensible, la haine et la lassitude semblaient quelque peu déplacés, même aux yeux d’insouciante professionnelle de la jeune fille! Ce fut néanmoins avec un haussement d’épaules décontracté qu’elle prit le métro jusqu’à la prestigieuse école de chant où elle s’était inscrite dans le but d’apprendre à canaliser sa voix de soprano, ne se doutant même pas du caractère spécial de l’entretient écourté : elle ne se rendit pas compte qu’elle avait répudié pour de bon la madame qui l’avait mise au monde et l’aurait-elle su qu’elle n’y aurait accordé aucune attention. Qu’en avait-elle à faire? Joséphine Cox était sa mère biologique, point. Rien de plus. Elle n’était rien d’autre et officieusement, elle n’était pas de sa famille. La famille de Claire avait son amour inconditionnel ce qui n’était clairement pas le cas de cette femme-là. La famille de Claire, c’était les Maigny.

IV. Informations complémentaires

Composition de la Baguette :
Camps :
Maison désirée (si entrant en 1ère année) :
Don particulier : (sont à exlure les Legilimens et Occlumens. Si lycan, le préciser. Attention, ceci est très rare, nous limiterons le nombre sur le forum de façon draconienne)

V. HJ - Vous

Age : 16 ans- bientôt 17
Niveau en Rp :
Présence /7 :
Personne sur votre avatar ?
Code du Réglement :
Comment nous avez-vous connus ?

{ Admin