Cigale non Prêteuse ? On aurait pu comparaitre la Vampire à un ange si elle avait été aussi gentille qu’elle était belle, ce qui bien sûr pas le cas.
S’il y a une chose que l’on remarque bien assez tôt chez elle s’est bien sa jalousie maladive. Il ne s’agit par contre par d’une jalousie que l’on pourrait lier au pêché d’envie, non la possession des autres lui est complètement indifférente. La caractéristique jalousie d’Ann se porte toujours sur des personnes. En effet il n’est pas rare qu’Ann-Lys ne supporte pas que des personnes – quel qu’elles soient – se mettent à fréquenter d’autres qui ne sont pas à son goût. Oui, on pourrait presque dire qu’il lui arrive de confondre certains êtres avec des objets personnels. Généralement les choses se déroulent plutôt bien Ann se contentant de suivre les relations de près, n’hésitant à faire fuir l’importun si les choses tournent de manière déplaisante à son goût.
Ce qui n’est par contre pas du tout, mais vraiment pas du tout la même chose lorsqu’il s’agit de son époux. Tourner lui un peu trop autour et vous découvrirez à quel genre de petit jeu elle aime s’adonner sur les personnes un peu trop entreprenantes. Elle ne doute bien sûr aucunement de la fidélité de son époux, mais c’est une si belle excuse qu’il serait trop dommage de passer dessus.

Un peu de tyrannie. Non seulement Ann peut se montrer désagréable à être aussi possessive avec ses relations mais elle peut aussi se montrer franchement exécrable lorsqu’un autre de ses petits défauts entre en jeu : Ann-Lys est une Vampire rancunière.
Rancunière pourrait même paraître bien faible comme terme car Ann n’a jamais pardonné la moindre faute commise envers ses proches et envers elle-même. Certes elle ne se montrera pas aussi dure envers une personne ayant commis qu’une faute mineur qu’envers une autre en ayant commis une bien plus grave. Mais jamais elle ne pardonnera entièrement, aussi loin l’événement en question puisse-t-il remonter.
L’erreur est humaine ? Cela n’est pas du registre de la dame. Et si cela ne suffisait pas Ann est doublé d’une autorité plus que pesante, bien qu’elle se trouve bien loin d’égaler son tendre Pierre-Alexandre. Mais elle sait se faire obéir en son absence et c’est tout ce qui compte sur ce point là.
Si cette autorité peut être comparé à une forme de tyrannie c’est tout simplement parce qu’Ann déteste qu’on l’on ne respecte pas ses ordres à la lettre.

Un bon fond ? Pourtant Ann-Lys n’est pas aussi méchante que l’on pourrait penser.
Si vous faites parti des gens qu’Ann apprécie et que vous avez sa confiance il faut savoir que la dame vous resterez toujours fidèle quelques soit les fautes que vous ayez pu commettre. Jamais Ann n’abandonnera quelqu’un derrière elle. Sauf si cette personne l’a trahie et comme Ann ne pardonne jamais, elle n’éprouvera aucun remord dans ce cas là.
Mais ce qui passe avant tout c’est sa fidélité envers Pierre-Alexandre et Ann n’a jamais couvert personne quand il s’agissait de son époux. Il lui est pourtant arrivait de demander la clémence pour des personnes qu’elle appréciait, même si cela reste un cas extrêmement rare.
Ann est également une personne très franche et elle ne s’y prendra pas par quatre chemins pour vous dire ce qu’elle pense de vous.
Hélas franche ne veut pas dire honnête et mentir ne lui a jamais posait de problème – de conscience, hélas Ann n’est pas très bonne menteuse.

« Passions » Une si longue vie… Il n’est pas rare qu’Ann-Lys se demande comment elle a pu regretter sa vie d’autrefois.
Depuis qu’elle possède une aussi longue longévité Ann a pu se consacrer à énormément de choses qui lui tenait à cœur – en dehors de ses occupations vampiriques.

___# Les langues : Ann est trilingue et parle en plus du français maternel l’anglais – ce qui est logique puisqu’elle vit à Londres – et l’allemand. Elle aimerait se mettre à l’italien.
___# S’amuser à imaginer mille et une façon de s’amuser avec ses proches.
___# Et surtout se consacrer à sa passion des serpents qui n’ont désormais plus aucun secret pour elle.

Sculpture de Maître. Formes parfaites, courbes douces, Ann-Lys est telle une fille née de la main de Michel-Ange. Certes beaucoup la disent sublime mais elle n’aime guère que d’autres que son tendre époux lui fasse ce compliment. Mais bien évidemment ce serait mentir que de dire que cela ne flatte pas son ego. Elle reste cependant une femme de corpulence moyenne. La dame aborde une taille d’un mètre soixante-quatorze pour cinquante kilos.
Ses six cents années de Vampire n’ont guère porté préjudice à son maintien et ses manières d’aristocrate. Elle se tient toujours droite et ses gestes sont dignes des plus grands acteurs de théâtre.
Sa peau de pêche semble être tout aussi parfait que le reste et d’une douceur si délicate. Mais osez tenter le diable et Pierre-Alexandre que vous rencontrerez.
Son allure frêle en a trompé plus d’un, mais que voulez vous beaucoup oublie qu’il ne faut jamais juger un livre à sa couverture.
Ann-Lys prend bien soin de sa personne. Un peu trop peut-être.

Poupée de Porcelaine. Commençons par le regard de la belle, deux doux yeux bruns de biche, deux yeux si expressifs tel un grand roman ouvert à la porté de tous. Si les fins traits de son visage restent facilement impassible il n’en est – malheureusement pour la dame – pas de même pour ses yeux. Si peu d'expressions se lisent sur son visage cela ne signifie que ce soit de la froideur qui s'en dégage à chaque fois que l'on tourne les yeux vers la dame. En fait c'est bien plus complexe que ça. Mais une chose est certaine : si Ann-Lys n'était pas constamment trahi par son regard elle serait une excellente menteuse. Enfin il reste toujours en ce bas monde quelques gens facile à manipuler.
Un peu plus bas on peut apercevoir un joli petit nez délicat et des lèvres pulpeuses. Des lèvres naturellement rosé qui ne sont jamais recouvert de cette couche que l'on appelle rouge à lèvre. On peut constater même que la belle ne se maquille que très peu. Seuls ses yeux sont constamment ombragés de noir.
Autre petit détail : ses ongles – très longs, notons-le – sont toujours blancs.

Épingle à Cheveux. Ann-Lys a toujours porté les cheveux longs, d'ailleurs elle refuse totalement de les couper et osez ne serait-ce que porter une toute petite allusion sur ce détail là ce serait s'attirer des foudres – certes disproportionnées – de la dame. D'un noir de jais ses cheveux lisses sont toujours coiffés différemment chaque jour. De la coiffure la plus complexe aux cheveux simplement lâchés, tout y est passé. Ou presque. Ann-Lys aime particulièrement celles où elle peut utiliser des épingles à cheveux, pour la simple raison qu'elle adore ce petit accessoire. Le seul qu'elle utilise en passant.
Allez savoir pourquoi. Par contre elle ne jamais voulu se coiffer de « queue de cheval ».

Robe de Satin. Intéressons nous maintenant à la garde robe d'Ann-Lys. Premier détail important : elle est uniquement composée de robes longues. Héritage de ses origines ? Cela est fort probable.
Second détail : la couleur. En effet Ann-Lys ne porte que peu de couleurs, favorisant le noir, le pourpre et le blanc. Si jamais elle doit pour quelques raisons que ce soit se vêtir d'une autre couleur, cette dernière sera forcément de ton sombre.
Et dernier détail : seul le satin, la soie et le lin ont – l'immense – honneur de caresser la peau de la dame. Mais en réalité c'est tout simplement parce que la pauvre a la peau sensible.
Quand à ses pieds ils sont toujours chaussés de chaussures à talon vernies. Quoi de plus normal.

En somme Ann-Lys est une femme très coquette, et elle ne s'en prive pas.

¤ Mère : Catherine de Lancastre, née d'Harcourt. Naissance en 1336, décès en 1375 [39 ans]. Cause du décès : non connue.
Ann-Lys n'a jamais réellement porté sa mère dans son cœur : bien trop aimable et disciplinée à goût. Mais ce qu'Ann-Lys aimait le moins chez sa mère c'était son « amour » forcé envers son père. Certes elle lui était fidèle mais elle n'était pas amoureuse de lui, et cela Ann-Lys ne le supportait pas. Ann-Lys ne la détestait pas vraiment non plus, il régnait plus entre la mère et la fille une relation de respect qu'autre chose. Ann ne versa aucune larme à l'enterrement.

¤ Père : Maximilien de Lancastre. Né en 1325, décès en 1381. [56 ans]. Cause du décès : belle mort.
Sujet proscrit à tout jamais par Ann-Lys depuis le décès de son père. Tout ce que l'on sait c'est qu'il représentait tout pour elle et qu'elle était énormément attachée à lui.
Une vraie fille à papa.

¤ Sœur : Apolline née en 1347. Décès en bas-âge, cause présumé : mort subite du nourrisson [7 mois].
Telle une brise de vent Apolline était passée de vie à trépas. Ann-Lys n'eut pas vraiment le temps d'aimer ou de détester sa petite sœur, mais il est certain qu'elle ne s'était pas vraiment remise de cette perte à l'époque. Peut-être pense-t-elle encore à sa petite sœur, rien ne le prouve ou le dément.

¤ Époux : Pierre-Alexandre est tout simplement son plus grand amour.
A la vie à la mort (?).

# Aucun autre membre n'a jamais été évoqué.

C’était une mauvaise nuit : il ne pleuvait pas beaucoup mais le tonnerre faisait rage. Onze heures, 17 novembre 1358, Catherine de Lancastre put enfin se libérer de neuf mois de douleur. Les de Lancastre était une vieille famille fortunée de France, établie plus exactement à Ambroise en Indre-et-Loire. C’était une famille discrète, sans histoire un cadre de vie au quelle la jeune Ann-Lys ne se fera jamais, bien qu’elle sera toujours attachée à ses terres d’origines. Enfant turbulente et excentrique Ann aura donné bien du souci à sa mère, mais la jeune fille était bien plus préoccupée par ses jeux extravagants que par les leçons de bonne conduite de sa mère. De plus son passe temps favori était de faire sortir sa mère de ses gongs, c’était tellement plaisant de la voir toute rouge de colère et impuissante devant la mauvaise volonté de sa fille.
Pourtant la jeune fille n’a pas toujours été aussi mesquine avec sa mère et toute petite Ann prenait réellement plaisir à tout apprendre de l’étiquette et du protocole avec sa mère, elle s’amusait également beaucoup à imiter chaque chose que faisait Catherine. Mais lors de la fête de Noël de sa dixième année, à laquelle ses grands-parents maternels de passage au pays furent confiés, la petite eu le malheur d’apprendre que ses parents qu’elle chérissait tant ne s’étaient connus que grâce à un mariage arrangé. Ce malheureux détail entacha sérieusement leur relation car Ann savait, elle en était persuadée dur comme fer, que son père était lui amoureux de sa mère et elle ne pu supporter les paroles de ses grands-parents qui étaient « fiers d’avoir réussi à convaincre leur fille adorée à épouser ce grand homme qu’était Maximilien ». Dès lors la jeune fille enchaîna bêtise sur bêtise n’acceptant d’écouter uniquement son père. C’est d’ailleurs lui qui lui transmis sa passion des serpents ce qui peut sembler bien étrange vu la réputation de ces reptiles à cette époque, mais Ann n’a jamais voulu éclairer le sujet.
En 1347 une petite fille, prénommée Apolline par sa grande sœur, vint agrandir la petite famille. Ce fut une époque très calme, surtout après l’année difficile qu’avait fait vivre l’ainée sa mère sans aucun scrupule. En effet Ann-Lys la venue d’Apolline semblait l’avoir plutôt calmée. Hélas cette douce période fut brutalement interrompue par le soudain décès du nourrisson. Depuis Ann ne supporte plus d’entendre le nom d’Apolline même s’il s’agit d’une autre personne. La vie de famille des de Lancastre continua de s’écouler lentement et plutôt monotonement, si on ne se préoccupe pas des petits excès d’Ann-Lys, jusqu’en 1375. Une nouvelle sombre date pour cette famille qui n’avait que trop souffert de la disparition de leur cadette et qui cette fois dû subir celle de Catherine, emportée inexplicablement par la faucheuse.
Une année plus tard Ann, qui ne supportait plus le train de vie morose de son père, décida d’épouser un jeune homme qu’elle fréquentait depuis plus de deux ans – dans la plus grande discrétion. Elle espérait ainsi pouvoir mener sa vie comme elle entendait, sans toutefois couper les ponts avec son aïeul.

La vie que mena Ann après avoir épousé Pierre-Alexandre De La Fontaine fut totalement différente de celle qu’elle avait menée dans le nid familial. La première chose que fit le jeune couple fut tout d’abord de déménager loin de leur région natale et de s’établir en un lieu qu’aimait beaucoup Ann-Lys. S’ensuivit une vie de débauche et de jeux tous plus extravagants les uns que les autres à laquelle s’ajouta une réputation que peu de personne aurait pu envier. Mais c’était justement ce qui plaisait à Ann et puis c’était bien plus drôle de ne plus suivre tous ces stupides mœurs, de toutes ses règles de bienséances. Pour la jeune femme tout cela n’était qu’idioties destinées à vous empêcher de vivre pleinement votre existence. Et puis il y avait toutes ses rumeurs qui circulaient autour de leur demeure, un grand divertissement pour Ann qui prenait un malin plaisir à observé tous ces pauvres gens éviter le petit nid douillet qu’elle occupé avec sa tendre moitié. Et quand les choses avaient le malheur de se tasser les deux jeunes gens n’étaient jamais à court d’idées pour relancer la machine et, si possible, effrayer encore un peu plus les infortunés habitants vivant aux alentours. Ann-Lys aimait aussi embêtant son époux lorsque c’était elle qui avait trouvé la meilleure rumeur.
Oh bien sûr la maison était réellement hantée mais cela ne dérangeait nullement le jeune couple, ça m’était un peu d’animation et on se sentait un peu moins seul. Mais c’était justement pour cette raison qu’elle n’avait jamais invité son père à la maison de peur qu’il ne réagisse mal en apprenant que sa fille adorée vive dans une maison hantée. Prétextant un âge avancé pour faire des voyages trop long c’était toujours elle qui se déplaçait pour voir son aïeul. Lorsque Maximilien de Lancastre décéda en 1381 la jeune Ann-Lys ne retourna plus jamais à Ambroise et laissa la maison de son enfance, non s’en avoir laissé derrière des rumeurs bien pires que celles qui circulaient déjà sur sa demeure actuelle. Elle n’aurait pas supporté la voir occupée à nouveau.
Folies, plaisirs ininterrompus le train de vie de Pierre-Alexandre et d’Ann-Lys ne changea nullement suite à ce triste événement, au contraire il reprit de plus belle. Elle mena dès lors un rythme de vie effréné qui semblait ne jamais vouloir s’arrêter, une vie de pacha une vie totalement coupée et désintéressée du monde. Ann voulant vivre au maximum sa courte vie d’être humain.
Malheureusement les rumeurs ne sont pas la meilleure des protections et en 1392, jour de nouvelle lune, la demeure des De La Fontaine fut prise d’assaut par un groupe de rebelle qui mutila et massacra bestialement les deux jeune gens. Une mort à laquelle ne s’attendait vraiment pas Ann-Lys.

Du sang ? Était-ce bien du sang que la pauvre Ann-Lys agonisante était en train de voir s’étaler sous son corps ? Cela faisait si mal, Ann n’avait jamais ressenti une telle douleur et elle n’aimait vraiment pas cette sensation. Dans un effort draconien elle se traina vers Pierre-Alexandre qui semblait bien plus mal en point qu’elle-même et si elle devait quitter cette terre maintenant elle se refusait de rendre son dernier souffle loin de son époux. Et une distance d’un mètre à peine était bien trop grande pour elle. Ce fut presque un miracle mais elle réussi à saisir la main de son tendre, son cœur bouillait de rage envers ceux qui avait osé leur faire ça. Ils avaient détruit leur vie de bonheur, ils avaient osé Lui faire du mal. Jamais elle ne leur pardonnera.
Ann se mis à maudire ces stupides humains et elle se jura que si elle survivait, par n’importe quel prodige, elle l’en ferait payer. Personne, non personne, ne s’en prenait impunément aux De La Fontaine et ces rebelles payeront le prix fort de cet affront. Alors qu’elle sentait son souffle s’épuisait elle eut l’impression de ne plus être seule dans cette grande pièce devenue soudainement si froide, si … Ann ne trouva pas de mot pour décrire l’impression qui s’immisça dans son esprit malgré le flou qui l’envahit peu à peu mais elle avait l’impression d’être soudainement coupée du monde. Puis se fut le noir total.

Sueur froide. La première sensation qu’elle ressentit Ann quand elle se redressa brusquement, complètement déboussolée. N’était-elle pas censée être morte ? Était-elle devenue un fantôme ?
Elle se retourna si vite que la tête lui tourna, un fantôme ressentait-il donc encore ce genre de sensation ? Étrange. Deux minutes s’écoulèrent et lorsqu’elle put à nouveau observer son environnement distinctement quelle ne fut pas sa surprise. Pas de corps ! Mais où était-il ? C’était à ni rien comprendre. C’est à ce moment qu’Ann-Lys constata que Pierre-Alexandre n’était plus à l’endroit où il était tombé quelques (heures ? minutes ?) instants auparavant. Une main sur son épaule se fit alors sentir. Oh mon dieu il était toujours là.

Ce qui s’était passé cette nuit là resta un grand mystère, mais les De La Fontaine savaient que plus rien ne serait pareil pour eux dorénavant. Peut importe s’il leur fallait régulièrement du sang frais pour survivre car maintenant ils seraient ensemble pour toujours. Oui éternellement, Ann-Lys en était si heureuse, heureuse que les Vampires n’étaient finalement pas qu’une simple légende destinée à effrayer les gens. Mais il y avait tout de même quelque chose qui lui manquait dans sa vie d’avant, elle ne saurait l’expliquer et seule cette idée de vivre à jamais avec Pierre-Alexandre arrivait à lui faire accepter sa nouvelle condition. Et maintenant il leur restait une dernière chose à faire, comme elle se l’était promis. Sa vengeance fut un vrai plaisir et jamais plus personne ne leur ferait du mal. Ni même à leurs futurs petits protégés.

Une nouvelle vie s’ouvrait alors pour nos deux tourtereaux qui avaient décidés de ne pas rester dans leur chère demeure. Cela pinçait quelque peu le cœur de la gente dame mais il le fallait bien, tous les croyait morts. C’est avait quelques regrets qu’ils brûlèrent leur maison avant de se lancer dans un grand tour de France. En dehors de cela pas grand-chose changèrent pour eux et ils ne cessèrent pas pour autant leurs petits jeux, ils évitèrent pourtant de ne pas trop faire parler d’eux. Certes les rumeurs ne parcouraient pas des kilomètres au quatorzième siècle mais les De La Fontaine de désiraient pas vraiment devoir changer de nom sur une période trop longue. Cela leur arrivait uniquement quand ils ne restaient que pendant de très courtes périodes en un même lieu. Ils évitaient aussi de fréquenter les grandes cours, sauf s’ils pensaient pouvoir trouver et passer un bon moment avec quelques nouveaux « enfants ». La seule petite exception fut Versailles : Ann tenait vraiment visiter ce grand château – ce qu’elle ne regretta jamais vu ce que le site fut finalement devenu. Un long fleuve tranquille ponctué de quelques « repas » et de quelques descendants minutieusement choisis. Très vite Ann s’habitua à cette nouvelle vie qui lui parut chaque jour plus agréable. Elle était prête la à croquer à belles dents.

Londres. Nouvelle ville, nouveau départ. Ann a suivi son époux sans broncher laissant derrière elle la maison de son enfance, sa France bien aimée. Mais Pierre-Alexandre dit avoir de grands projets pour eux, pour tous les Vampires et elle est prête à tous les sacrifices pour l’aider et puis cette idée lui est si plaisante. Elle se promit essayer de s’habituer à ce nouveau cadre de vie et finalement elle commença à apprécier cette petite Londres. Certes elle aurait préféré que Pierre-Alexandre reste à Paris pour mettre en place ses projets mais finalement Londres ce n’était pas si mal que ça. Peut-être même qu’elle trouverait quelques nouvelles personnes intéressantes qui pourraient se joindre à leur grande famille. Et la vie reprit le cours qu'elle avait toujours eu pour eux mais cette fois accompagnée de grands, de très grands projets.

Elle avait eu vent de toutes ces histoires sur un soi-disant sorcier noir que tous craignaient mais ces histoires lui faisaient ni chaud ni froid et elle préférait tout simplement les ignorer. Après tout seul comptait son amour avec sa tendre moitié et leur toute grande famille. Une famille qui méritait bien plus que tout ce qu’elle possédait actuellement. Oh leurs projets, leurs doux projets, se réaliseraient bien un jour. Oui tôt ou tard les rêves de Pierre-Alexandre prendraient formes, ils prendraient vie et à ce moment là ils seront les plus heureux du monde.

Waouu The Queen is Here :m21:

Juste un truc cependant, pour le début de ta fiche, tu as fais pas mal de "lignes libres" : des retour à la ligne qui semble "inutiles" et qui gâchent un peu la lecture et la mise en page. Pourrais-tu faire des blocs plutôt, et aller à la ligne quand il le faut vraiment ??

Thank you a lot my Queen

Merci beaucoup Liliane
Ma fiche (enfin) terminée.

* Attend le verdict des jurés ^^ *

Très bien

Merci beaucoup pour le compliment cela me fait plaisir.
Et j'aime beaucoup mon rang en passant.