« Mais arrête d’être déprimé ! » La cadette Orosco respire la joie de vivre et cela se voit de très loin. Elle a d’ailleurs horreur de voir des gens tristes surtout lorsque les choses n’en valent pas vraiment la peine, mais elle a tout de même assez de tact pour réussir à redonner le sourire assez rapidement aux gens. Et si cela doit prendre plus de temps elle le prendra car baisser les bras ce n’est pas dans sa nature. C’est également une grande bavarde qui, une fois le contact bien établit avec une personne, possède mille et un sujet de conversations comme si elle était inépuisable. Ce qui peut peut-être épuiser certaines personnes, bon il lui arrive parfois de remarquer qu’elle devrait se taire, au moins on est certain de ne pas s’ennuyer avec elle. Elle reste par contre toujours très calme et ne ressemble en rien à ce qu’on appelle une « pile électrique ».

« Oups j’ai encore parlé trop vite… » Aie aie aie et voila Eileen qui fait encore des siennes et le pire dans tout ça c’est qu’elle ne le fait pas exprès. Mais voila la Serdaigle ne peut s’empêcher de dire tout haut ce qu’elle pense et sans bien sûr réfléchir aux conséquences. Et pourtant cette très chère mademoiselle Orosco le sait très bien qu’être trop franche ce n’était pas toujours une qualité, mamie Lula ne lui que trop souvent répété. Hélas elle ne peut s’en empêcher, pas même en cours, dès qu’elle ressent le besoin de rajouter quelque chose ou qu’elle ressent le besoin, trop fréquent d’ailleurs, de donner son avis sur un sujet elle le fait. Ce n’est guère de l’effronterie et encore heureusement pour elle ses paroles ne sont jamais, ou presque, perçues comme telles. Malheureusement il n’est pas rare qu’Eileen blesse involontairement des personnes en laissant échapper quelques paroles mal placées.
Il faut tout de même savoir qu’il est extrêmement rare qu’Eileen s’exprime de cette manière sur des personnes, en particulier ses camarades de classe à l’exception de ceux qu’elle ne peut supporter. Il s’agit plus généralement d’avis sur des questions de goûts ou lors des cours de Soins aux Animaux et qu’elle ne peut s’empêcher de s’émerveiller devant une toute mignonne petite créature.

« Oh mince j’ai encore fait une connerie ! » De l’Eileen tout craché, la jeune femme avait beau être sage et réfléchit cela n’empêchait pas que chaque jour, ou presque, il fallait qu’elle fasse une bêtise quasiment mémorable. Soit parce que la donzelle est quelque peu maladroite soit parce qu’elle a encore oublié quelque chose. Et c’est ce dernier point qui est le plus important, certes Eileen peut être maladroite mais elle ne l’est pas tant que ça et ses quelques maladresses ne se résume qu’à quelques stylos jetés au bout de la salle, de cours ou non, à force de jouer avec ou à un magnifique dérapage alors qu’il ne restait qu’une seule marche à descendre, pauvre escalier. Quand au coté tête-en-l’air de la jeune fille n’en parlons pas ! Une véritable catastrophe ambulante de ce point de vue. Généralement ce sont ses affaires qu’Eileen oublie d’emporter ou là où elle les a laissé pour la dernière fois. Il n’est pas rare de voir la jeune fille fouillait désespérément dans ses affaires pendant des heures pour retrouver un objet qui se trouvait pourtant bien ranger à sa place ou encore de s’arrêter brusquement à la sortie d’un cours pour finalement faire demi-tour à toute vitesse dans le but de récupérer sa plume ou un manuel.

« Non pas maintenant j’ai encore du travail ! » Studieuse, énormément studieuse. Eileen a toujours été passionnée par ses études et ne consacre que peu de temps à ses loisirs. Chose qui lui a souvent été reproché par ses proches mais Eileen a toujours préférer faire la sourde oreille à ce sujet. Eileen veut réussir, et non seulement passer tout juste, ses études quitte à laisser de cotés ses petits plaisirs. Mais bon elle a toujours tellement aimé l’école.

« Miroir, oh mon beau miroir. » Eileen est une fille tout ce qu'il y a de plus ordinaire. De taille et de corpulence moyenne la jeune Serdaigle mesure un mètre soixante-sept pour quarante-six kilogrammes et déteste passer pour une « pimbêche », selon ses propres termes, en passant des heures devant son miroir. Du moment qu'elle est bien coiffée et qu'elle ne ressemble pas à un zombie sorti d'outre-tombe cela lui convient parfaitement.
En parlant de ses cheveux : Eileen a toujours eu horreur des cheveux longs et les as toujours coupés au carré. Ce qui en plus lui évite de toujours devoir les coiffer en queue de cheval ou n'importe quoi d'autre puisqu'il suffit pour elle de les laisser lâcher, jamais ils ne l'ont gênée. Ces cheveux sont d'un joli châtain clair dont Eileen est extrêmement fier et elle a d'ailleurs horreur qu'on lui demande quelle couleur elle a pris pour teindre ses cheveux. « Non mais ils sont naturels je vous dit ! ». Ces fins cheveux encadre un doux regarde de couleur émeraude toujours pétillant de vie et de bonne humeur.

« Que vais-je mettre aujourd'hui ? » Si la jeune fille reste très simple dans son apparence corporelle ce n'est par contre absolument pas le cas concernant sa garde-robe. En effet Eileen adore changer de vêtements, de style et de par ce fait possède une des garde-robes les plus fournis de la famille ! Après une de ses tantes mais ça c'est un tout autre cas. Bon n'exagérant pas les choses en imaginant qu'Eileen possède des dizaines d'armoires remplies de vêtements puisque la famille Orosco n'en a pas les moyens et la demoiselle est loin d'être une énorme dépensière. Ce qui est par contre sûr et certain c'est qu'il est à peut près sûr que l'on puisse trouver presque tout et n'importe quoi dans la garde-robe d'Eileen : robes, pantalons, jupes, chemises, ...etc. Et en passant par le coton, le lin et ainsi de suite. Eileen n'est pas bien difficile, du moment que cela lui plaît.
Seuls les couleurs ont de l'importance à ses yeux : jamais de couleurs sombres, et très peu de couleurs chaudes – sauf si elles sont très pâles. La donzelle a une réelle préférence pour le bleu, le vert pastels et le gris clair.

¤ Son père : Dionisio né en 1949. D’origines anglo-espagnoles Mr. Orosco a passé la quasi-totalité de sa vie à Londres. Moldu et directeur pompes funèbres il n’avait jamais entendu parler de magie avant le 11 anniversaire de sa deuxième fille. Il fut très surpris en apprenant cela mais ne se fâcha nullement lorsqu’il apprit que sa femme elle-même avait un lien avec la magie. Il est d’ailleurs passionné par la magie mais ne peut malheureusement que se contenter de passe passe comme tous ses magiciens moldue.

¤ Sa mère : Fiona née en 1952. Ce sont ses grands-parents paternels qui sont la source magique de la petite famille dont on hérité les deux derniers alors qu’elle est elle-même cracmol tout comme ses parents. Elle connaissait toutes ses histoires de magie mais n’a jamais osé en parler à son mari, chose faite maintenant évidemment. Fiona est professeur de mathématique dans un collège et n’envie nullement le sort de ses petits derniers mais les soutiens tout autant que son ainée.

¤ Sa grande sœur : Sinéad [prononcée Shinade] née en 1974. Elle est la seule enfant de la fratrie Orosco à n’avoir jamais montré le moindre signe de magie. Titulaire d’un baccalauréat scientifique la jeune femme a entamée des études afin de devenir laborantine.

¤ Son petit frère : Casey né en 1982 [rentre en 1ère année]. Totalement surexcité de sa prochaine entrée à Poudlard, il ne sait dans quelle est la maison qu’il préférerait être et se demande toujours pourquoi Sinéad n’est pas sorcière elle aussi.

¤ Ses grands-parents : Vivants encore tous les quatre, Eileen ne les voit pas souvent. Les parents de sa mère semblent en connaitre un rayon sur la magie, ce sont eux qui ont accompagné la jeune fille lors de sa première rentrée.

___14 Février, le jour des Amoureux le jour à Eileen comme disait Mémé Talulla, dite Lula.
Maman et Papa Orosco avaient décidaient de passer une semaine en République d’Irlande à cette époque, le bébé lui n’était prévu que pour fin du mois alors autant profiter de la semaine de congés qu’avait reçu Papa pour se promener un peu en amoureux de l’autre coté de la frontière. Et c’est ainsi que la petite Eileen naquit dans une maternité de la ville de Dublin et non de Belfast comme prévu initialement.

___« Maman ! Mamaaaaan ! » Septembre 1980 Sinéad, qui était elle affectueusement nommée Sinn par sa petite sœur, entrait alors dans sa première année scolaire au grand dam de sa petite sœur. Sa mère qui n’avait pas l’habitude de voir sa cadette dans cette état là pense simplement qu’Eileen commençait déjà à se languir de sa grande sœur, elles étaient si soudées : « Voyons ma chérie tu n’as pas à te mettre dans cette état, tu reverras Sinéad ce soir. » A ces paroles l’enfant secoua vivement sa tête, quitte à se donner le tournis : « C’est pas ça maman ! Moi aussi je veux aller à l’école ! » Ça n’avait même pas trois ans et ça pensait déjà à mettre ses fesses sur les bancs de l’école. Les deux années qui séparait encore Eileen de l’école primaire promettaient d’être joyeuse, Fiona ne se leurrait pas sur ce point. Si il y avait bien une chose que sa cadette avait hérité de son père c’était sa fichu manie d’être casse-pieds quand elle avait envie de quelque chose et qui par-dessus le marché était complètement indélogeable de sa tête.

___Et c’est 4 ans plus tard qu’Eileen est sa famille reçurent la fameuse lettre de Poudlard qui surprirent toute la petite famille. Et si les grands-parents maternels n’avaient pas été présents les parents de la jeune Eileen auraient pensé à une stupide blague d’un plaisantin du coin. Eileen était une sorcière mais heureusement cela ne l’éloigna pas de sa famille et surtout de sa sœur, ce qu’elle craignait le plus. Peut importe si elle était différente ce serait simplement un autre départ, une autre arrivée et surement beaucoup d’expériences à vivre. Comme elle avait hâte.

___« Eileen chérie tu n’oublierais pas quelque chose ? » cria sa mère depuis le porche de la petite maison qui semblait perdue au milieu de nulle part. Une petite fille âgée alors de onze se retourna et lança un regard interrogateur à sa mère : « Je crois pas M’man. Qu’est-ce-que j’aurais pu oublier ? ».
Fiona poussa un soupir, si sa fille n’avait pas la tête bien collée sur les épaules cela ferais longtemps qu’elle l’aurait égarée quelque part. Elle fit quelques pas hors de la maisonnette et tira derrière elle une lourde valise couleur parme.
« Tu comptes partir sans tes affaires ? » Gloups ça commence bien, Eileen n’avait même pas fait dix mètres qu’elle commençait déjà à oublier le plus important. Toujours trop pressée, trop tête en l’air elle se promettait toujours de faire plus attention et ben c’était pas gagné. La fillette couru vers sa mère récupérer la précieuse valise et avant de retourner vers ses grands-parents maternels elle demanda une dernière fois à sa mère si elle était sûre de pas vouloir l’accompagner.
« Désolée mon poussin mais tu sais bien que tes grands-parents connaissent mieux Londres que moi. » … Super.

___Dernière année à Poudlard, quel drôle d’effet cela pouvait faire mais Eileen espérait vivement que cette année serait encore meilleure que les précédentes. En plus il y avait un cours de Médicomagie ! La grande joie ! Non cette année ne pouvait pas être mauvaise et même les Serpentards n’arriveraient pas à lui gâcher sa dernière année à Poudlard. Il lui rester à réussir ses Aspic tout en surveillant son petit frère, qui était bien capable de faire mille et une bêtises comme elle le connaissait.