Jane était humaine, autrefois, même si elle avait déjà quelques prédispositions à la malversation. La curiosité était son plus vilain défaut, et c'est lui qui a entrainé sa transformation en vampire. Son créateur ne l'a pas fais par bonté d'âme, même s'il aurait du mal à la tuer de sans froid, tant elle lui a plus d'emblée. Il a fais d'elle son infante pour son unique et propre petit plaisir, il ignorait qu'il lui donnait ainsi les moyens d'être sa fin. Car Jane était trop indépendante, joueuse, inconsciente, et surtout curieuse, pour rester auprès de lui et se fermer au monde sans rechigner. Suite à une dispute, comme ils en avaient de plus en plus souvent, elle a fini par le tuer, quoique le mot soit encore trop simple. Elle a lacéré son corps, lui plantant plusieurs coups de couteau, avant de lui trancher la tête pour en finir. Elle se doutait, avant même d'agir, qu'elle prendrait plaisir à lui ôter la vie. Car en apparence, ça avait n'être qu'un bain de sang, c'était surtout la représentation allégorique de sa liberté. Elle savait pourtant qu'elle risquait la mise à mort en tuant son congénère, son propre maître. Heureusement, les circonstances lui permirent de s'en sortir sans encombre. Et elle eut alors tout le loisir d'agir comme bon lui semblait. Décrire toutes les aventures de Jane serait très long, et pas forcément utile, mais toujours est-il qu'elle finit par atterrir à Londres, où elle devint une informatrice de choix à la botte du Roi et se permit de faire enrager la Reine. Et tandis que les vampires font face à l'imminence de leur extinction, Jane se retrouve personnellement confrontée à la mort. Car la créatrice de son créateur, qui se prend avec une joie non dissimulée pour sa grand mère, est de retour à Londres. Jane va avoir du pain sur la planche, mais ne se privera pas pour autant d'une belle boucherie en famille.