#. Eloge de la folie
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 Regulus ; no, we'll never, ever learn.

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Regulus A. Black
Vampire - blood rules.

Regulus A. Black
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MessageSujet: Regulus ; no, we'll never, ever learn.   Regulus ; no, we'll never, ever learn. EmptyVen 14 Jan - 1:53

“Do Not Enter Without The Express Permission Of
Regulus Arcturus Black.”


    I. identité

      Nom, prénom : Black, Regulus Arcturus.
      Date de naissance/Âge : 17 Janvier 1961. 32 ans en réalité, mais il a l’apparence d’un jeune homme de 18 ans.
      Origines : C’est un Black, c’est suffisamment clair, non ? Evidemment qu’il est un sang pur, c’est une honte d’avoir à le préciser. Il est également vampire depuis 14 ans.
      Lieu de résidence : Ici et là. Il habitait auparavant le 12, Square Grimmaurd, demeure familiale des Black. Puis il a vécu deux ans dans le manoir de son créateur, Hannibal, avant de quitter l'Angleterre pour aller vivre, toujours avec son créateur, dans les Alpes françaises. Depuis son retour, il a fait l’acquisition d’un petit cottage en bord de mer, sur une plage isolée.
      Statut : Ancien Serpentard, ancien Mangemort, traitre et vampire.
      Métier : Rien pour le moment. Ce n’est pas comme s’il avait véritablement besoin de travailler pour survivre. De temps à autre, il travaille cependant sur des traductions de manuscrits runiques, utilisant un pseudonyme pour la publication.



    II. biographie

      Au Seigneur des Ténèbres,

      Je sais que je ne serai plus de ce monde bien avant que vous ne lisiez ceci, mais je veux que vous sachiez que c'est moi qui ai découvert votre secret. J'ai volé le véritable Horcruxe et j'ai l'intention de le détruire dès que je le pourrai. J'affronte la mort dans l'espoir que lorsque vous rencontrerez un adversaire de votre taille, vous serez redevenu mortel.

      R.A.B.



    Il reposa sa plume et relut les mots qu’il venait de tracer à l’encre noire. Il la sentait s’insinuer dans son âme, lentement. Couler dans ses veines en un flot qui lavait tout sur son passage et le laissait presque désœuvré, tant ce sentiment lui était étranger. Ce n’était pas de la peur, non ; c’était la paix. Il était en paix avec lui-même, enfin. Pour la première fois depuis bien longtemps, il avait la certitude de faire le bon choix. Un choix qui serait très probablement lourd de conséquences, mais qui n’appartenait qu’à lui. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas décidé quelque chose de son propre chef, et la sensation que cela lui procurait était aussi étrange qu’excitante. Il ne le faisait pas dans le but de passer pour un héros, ni pour impressionner qui que ce fût. Personne n’en saurait jamais rien, après tout. C’était quelque chose qu’il faisait pour lui, uniquement pour lui. Pour apaiser son âme. Pour essayer de redresser en partie ses – nombreux – torts.

    Avec une application toute particulière, il referma son encrier et le rangea, ainsi que sa plume, dans le tiroir de son bureau. Il souffla sur la petite note tout juste rédigée pour en faire sécher l’encre, puis sortit un médaillon de sa poche. Il le contempla longuement, pensif, tandis que la lueur de la bougie qui se consumait faisait danser des reflets ambrés sur le bijou. Il pouvait encore faire demi-tour s’il le voulait. Détruire la note, détruire le médaillon, et personne n’en saurait jamais rien. Il garderait pour lui toutes les découvertes qu’il avait faites, tous les secrets du Seigneur des Ténèbres qu’il avait percés à jour, et il les emporterait avec lui dans la tombe. A cette pensée, un sourire vint retrousser le coin de ses lèvres. Oui, s’il le désirait, il pouvait encore fuir et se cacher – ce qu’il avait toujours fait. Mais il était las de fuir. Et puis, il voulait faire quelque chose de bien, au moins une fois dans sa vie.

    Soigneusement, il plia le morceau de papier et le glissa à l’intérieur du médaillon, puis renvoya ce dernier dans les profondeurs de sa poche. Puis il souffla sur la bougie et se leva, attrapant au passage sa cape et son écharpe aux couleurs de Serpentard. Avant de quitter sa chambre, il prit le temps de l’observer une dernière fois. Il ne la reverrait peut-être pas. Certainement pas, en réalité. Il ne prévoyait pas de revenir au Square Grimmaurd après cela, et n’en nourrissait pas l’espoir non plus. C’était un au revoir… Et il n’en éprouvait aucune tristesse, juste de la peine à l’idée de ce qu’il allait infliger à ses parents. Ils s’inquiéteraient sûrement, puis ils essaieraient de le retrouver… sans jamais y parvenir. Il avait été tenté de leur laisser une lettre, un message, n’importe quoi qui aurait été susceptible de leur expliquer, mais il savait qu’ils n’étaient pas en mesure de comprendre.

    Au final, il allait suivre les traces de Sirius et les trahir, et déshonorer le nom des Black. Ce n’était pas quelque chose qu’ils voudraient essayer de comprendre, encore moins d’accepter. Alors, il valait sûrement mieux les laisser dans l’ignorance.

    Il referma la porte de sa chambre, ainsi qu’un chapitre entier de sa vie, puis se dirigea vers les escaliers. Ses parents n’étaient pas là – c’était, s’il se souvenait bien, le soir où ils devaient fêter les fiançailles de sa cousine Bellatrix avec Rodolphus Lestrange. Il avait décliné l’invitation, prétextant une obligation de la plus haute importance. Ça l’arrangeait bien, mettre son plan en exécution n’en serait alors que plus facile. Il fit le tour du rez-de-chaussée, se remémorant tous les dîners qui s’étaient tenus dans la salle à manger, et tous les après-midis passés à jouer aux échecs avec Sirius dans le salon. Il se rappelait des courses poursuites dans les escaliers, des vases renversés, des colères de Walburga Black quand elle découvrait la maison sens dessus dessous parce que Sirius et Regulus avaient décrété que la table de la cuisine était un navire parcourant les mers, et qu’ils avaient été attaqués par des pirates. Il se souvenait des missions secrètes en pleine nuit pour aller chaparder du lait et du chocolat dans le placard, des dessins faits à la peinture sur le mur derrière le canapé, des dragées surprises aux saveurs répugnantes collées sous la table basse parce qu’ils n’arrivaient pas à les avaler, et même des bombes puantes cachées dans le sac de tante Druella lors du huitième anniversaire de Sirius. Ah, ce qu’elle avait pu crier ce jour-là… Et puis il y avait eu les disputes, les hurlements, les bousculades. Les portes qui claquent. Les conflits permanents. Jusqu’aux seize ans de Sirius, qui avait alors quitté la demeure familiale pour aller vivre avec James Potter. Et alors, il n’y avait plus eu que lui, tout seul dans cette grande bâtisse. Le 12 Square Grimmaurd n’était pas une maison chaleureuse. Elle était austère, froide et sombre, à l’image des Black. Mais, c’était sa maison quand même. C’était là qu’il avait grandi, et c’était étrange de se dire qu’il n’y reviendrait plus.

    Lorsqu’il entra dans la cuisine, il vint s’appuyer contre le plan de travail et, machinalement, dégagea une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux. Un mot. Il n’avait qu’un mot à prononcer et il ne pourrait plus faire demi-tour, vraiment. Ça lui faisait peur, un peu. Mais chaque fois qu’il se sentait hésiter, il posait les yeux sur son avant-bras gauche, et même s’il ne pouvait voir la marque des Ténèbres qui ornait si hideusement sa peau, il savait qu’elle était là. Elle le liait à Lui, et lui rappelait constamment ce qu’il avait fait, ses mauvais choix, ses actes, ses paroles. Et cela suffisait à lui redonner courage. Il ferma un instant les yeux, rejouant pour la millième fois dans sa tête le plan qu’il avait élaboré et qu’il s’apprêtait à exécuter. Ça allait fonctionner. Evidemment que ça allait fonctionner, cela faisait des mois qu’il y travaillait. Il rouvrit les yeux et inspira profondément.

    « Kreattur, » articula-t-il enfin.

    Une fraction de seconde plus tard, l’elfe était devant lui, le dos courbé, prêt à recevoir ses ordres.

    « Oui, Maître Regulus ? »
    « Kreattur, est-ce que tu te souviens de cet endroit où le Seigneur des Ténèbres t’a emmené ? »
    « Oui, Maître. » Un frisson parcourut l’échine du vieil elfe, raffermissant la volonté de Regulus.
    « Je veux que tu m’y emmènes. »

    Kreattur releva vivement la tête vers lui, le regard empli d’effroi. L’elfe ne voulait pas retourner là-bas, c’était un endroit rempli de magie noire, et dangereux, très dangereux… Mais un ordre était un ordre, et Kreattur n’avait pas le droit de protester. Il n’avait même pas le droit de réfléchir, en vérité. Il devait seulement obéir et faire ce qu’on lui disait. Alors, quand Regulus enfila sa cape, puis son écharpe, et tendit la main vers Kreattur, le vieil elfe de maison de la famille Black n’eut d’autre choix que de saisir la main de son jeune Maître, et de les faire disparaître.


Dernière édition par Regulus A. Black le Lun 17 Jan - 21:56, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Regulus ; no, we'll never, ever learn.   Regulus ; no, we'll never, ever learn. EmptyVen 14 Jan - 1:54

    Il faisait froid. Et sombre. Regulus ne voyait absolument rien et dut tâtonner un instant pour sortir sa baguette et lancer un Lumos. Une boule de lumière émergea de sa baguette et s’éleva de plusieurs mètres au-dessus de sa tête, émettant une lueur puissante qui éclairait autour d’eux dans un rayon de quelques mètres. Il sentait l’appréhension et l’excitation courir dans ses veines. Il y était. La grotte. En regardant autour de lui, il réalisa que Kreattur les avait fait apparaître directement sur l’îlot. Tout était là, comme le vieil elfe le lui avait décrit. Le lac dont il ne doutait pas qu’il était rempli d’Inferi, et le bassin. Il se rapprocha de ce dernier et, en l’observant soigneusement, put voir le Horcruxe qui reposait au fond. Il y était… et il savait ce qui lui restait à faire. Il sortit le faux médaillon de sa poche et se tourna vers Kreattur, qui tremblait littéralement de peur, puis il s’agenouilla pour se mettre à sa hauteur.

    « Kreattur, écoute-moi. Je vais boire la potion, et quand il n’y en aura plus dans le bassin –» Il posa les mains sur les épaules de l’elfe, dont les tremblements avaient redoublé « Cesse ! Ecoute-moi. Je vais boire la potion, et tu vas m’y aider. Quoi que je te dise, même si je me débats ou que je t’ordonne d’arrêter, il faut que tu me fasses boire toute la potion. Et quand le bassin sera vide, tu prendras le médaillon que le Seigneur des Ténèbres a mis dedans, et tu le remplaceras par celui-là. » Il mit le faux médaillon dans les mains de l’elfe et attendit que celui-ci acquiesce. « Puis tu repartiras. Sans moi. Tu ne parleras jamais de ceci à Mère, et tu détruiras le médaillon du Seigneur des Ténèbres, d’accord ? Kreattur ! »
    « Oui Maître, » couina finalement l’elfe de maison. « Kreattur fera ce que le Maître a dit. Kreattur aidera le Maître à b-boire t-toute la potion, remplacera le médaillon, prendra l’autre et rentrera s- s- » L’elfe sanglotait maintenant, mais Regulus s’efforça de garder un air impassible. « - et rentrera sans M- Maître Regulus. »
    « Et… ? »
    « Et Kreattur n’en p-parlera jamais à Maîtresse B- Black. »
    « C’est bien, Kreattur. C’est très bien. » Il s’adressait à Kreattur d’un ton doux, essayant de l’apaiser. Il n’avait pas besoin d’un elfe de maison en pleine crise d’angoisse, pas maintenant en tout cas. Il s’en voulait de lui infliger cela. Au fond, l’elfe avait toujours été gentil avec lui et l’avait toujours soutenu. Il savait bien que Kreattur s’en voudrait et se punirait d’avoir obéi à ces ordres-là, mais c’était mieux ainsi.

    Lentement, il vint se placer devant le bassin et s’empara de la coupe nacrée qui était posée sur le bord. D’un geste qui se voulait assuré, il la plongea dans le bassin pour la remplir de potion et la ressortit pour la porter à ses lèvres.

    « Maître Regulus ! » s’écria l’elfe de maison en se jetant à ses pieds et en s’agrippant au bas de son pantalon. « Maître Regulus, Kreattur ne peut pas vous laisser faire ça. Kreattur peut boire la potion, Kreattur l’a déjà fait et il a survécu ! »

    Regulus reposa la coupe et attrapa Kreattur par les bras, le repoussant comme il le pouvait. L’elfe, avec toute l’énergie du désespoir, s’accrochait à lui comme un dragon se serait accroché à sa proie et ne semblait pas décidé à lâcher prise.

    « Kreattur, ça suffit ! » gronda le jeune Black. « Lâche-moi, c’est un ordre. »

    L’elfe stoppa net à l’entente du mot ordre. Il n’avait pas le droit de désobéir. Deux secondes passèrent, durant lesquelles Kreattur sembla en proie à une lutte intérieure. Il ne voulait pas obéir, c’était évident. Mais il était tenu d’obéir aux injonctions de son maître dans n’importe quelle circonstance, et il se résigna finalement, lâchant la jambe de Regulus.

    « Je ne veux pas que tu boives cette potion pour moi, et je t’interdis de m’en empêcher, » dit le jeune homme d’un ton ferme. « C’est à moi de le faire. » Il soupira, passant une main fébrile dans ses cheveux fins. « Je ne suis pas comme Lui. Je n’utilise pas les Elfes de maison de cette manière. »

    Kreattur fit mine de se jeter à nouveau aux pieds de son Maître, mais se retint au tout dernier moment, comme semblant se rappeler de ses ordres. La créature se contenta de hocher vigoureusement la tête, incapable de s’exprimer autrement que par couinement désolés. Le sorcier se détendit légèrement et ajouta d’une voix plus douce:

    « Obéis aux ordres que je t’ai donnés avant et tout ira bien, Kreattur. »

    L’elfe hocha de nouveau la tête et serra le faux médaillon tout contre lui, sans quitter Regulus du regard. Ce dernier se tourna de nouveau vers le bassin et récupéra la coupe, qu’il remplit à nouveau de potion. Sa main droite agrippa le rebord du bassin, dans l’espoir de dissimuler les légers tremblements qui l’agitaient. La peur commençait à lui glacer les entrailles. Ce n’était pas tant la peur des Inferi, c’était plutôt la peur du poison et de ses effets. Kreattur avait dit avoir vu des choses horribles, vraiment terrifiantes... Et s’il n’avait pas la force de finir ? Si toute cette expédition ne menait à rien parce qu’il était trop faible ? Non. Il était déterminé. Et il avait ordonné à Kreattur de lui faire boire toute la potion. Alors ça fonctionnerait. Ça devait fonctionner.

    Il porta la coupe à sa bouche et, juste avant d’y tremper les lèvres, articula silencieusement:

    « A votre santé, my Lord. »

    Et il vida la coupe.

    Il eut l’impression d’avoir avalé un brasier. Ça le consumait de l’intérieur, lui déchirait les entrailles et lacérait sa conscience. Il en lâcha la coupe qui dégringola un peu plus bas, et son autre main vint agripper à son tour le rebord du bassin. Il respirait de manière erratique, et il avait soif. Incroyablement soif. Tout son corps lui disait de ne pas recommencer, qu’il n’y survivrait pas. Que ce n’était que pure folie et qu’il n’avait pas à s’infliger ça. Que, de toute manière, sa souffrance ne ramènerait pas toutes les vies qu’il avait ôtées, ni ne réparerait celles qu’il avait brisées. Pourtant, ce fut très distinctement que ses lèvres articulèrent à l’attention de Kreattur:

    « Ramasse la coupe. Fais-moi boire. »
    « Maître... »
    « Obéis ! »

    L’elfe s’exécuta et ramassa la coupe, grimpa sur un rocher à proximité du bassin et remplit la coupe. Puis il s’approcha de Regulus et le fit boire. A nouveau, ce brasier. A nouveau, cette douleur insupportable, et cette soif presque déchirante.

    Mais Kreattur obéit et il le fit boire. Encore. Et encore. Et encore. Et Regulus hurla. Et Regulus supplia.

    Et Regulus pleura lorsque l’image de son frère s’imposa à lui et le méprisa. Ce n’était qu’une illusion, mais une illusion cruelle qui le jugeait et le haïssait. Qui lui disait qu’il pouvait bien mourir là, tout seul, dans cette cave, personne n’irait le regretter. Qu’il ne suffisait pas de jouer au martyr pour se racheter, et qu’il aurait toujours ce tatouage sur le bras pour prouver au monde ce qu’il avait fait. Regulus marmonna, s’excusa et pleura encore. Il s’effondra et demanda à boire. Il demanda de l’eau.

    Kreattur lui donna encore plus de potion.

    Et Regulus finit par avaler la dernière gorgée.

    L’elfe se hissa une dernière fois jusqu’au bassin, attrapa le médaillon du Seigneur des Ténèbres et mit à la place le faux médaillon du Maître Regulus. Ce dernier, haletant, avait rassemblé ses dernières forces pour ramper jusqu’au lac. Il avait soif. Il lui fallait de l’eau. C’était la seule pensée cohérente qu’il parvenait à former. Soif. Il y était presque. Un mètre. Cinquante centimètres. Vingt-cinq... Soif.

    Lorsque ses doigts entrèrent en contact avec la surface de l’eau, le lac parut s’agiter de l’intérieur. Kreattur cria. Regulus ne se rendit compte de rien et plongea la tête dans l’eau pour s’abreuver encore et encore. Chaque gorgée qu’il avalait ne le calmait que durant une pauvre, misérable fraction de seconde, alors il but encore et encore.

    « Maître Regulus ! » hurla Kreattur de toutes ses forces.

    Mais c’était trop tard. Les mains cadavériques avaient déjà agrippé Regulus aux épaules et l’avaient fait tomber dans le lac. D’autres mains l’attrapaient de toutes parts, l’entraînant au fond. Le sorcier avait beau se débattre, sa baguette était restée sur l’îlot, et la potion l’avait grandement affaibli. Il allait mourir là, comme ça. Dévoré par ces créatures. Ou peut-être qu’il se noierait avant, c’était peut-être préférable, il souffrirait moins comme ça.

    La surface de l’eau s’illumina soudainement. Une langue de feu pénétra dans le lac et les Inferi en furent comme repoussés

    Regulus manqua d’air.

    Il distingua vaguement une silhouette plonger et se diriger droit vers lui.

    Puis il perdit connaissance.


Dernière édition par Regulus A. Black le Lun 17 Jan - 18:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Regulus ; no, we'll never, ever learn.   Regulus ; no, we'll never, ever learn. EmptyVen 14 Jan - 1:54

    Il avait encore soif.

    C’était impossible, il était forcément mort. Il n’aurait pas dû ressentir cette soif lancinante, il aurait dû... ne rien ressentir du tout.

    Et pourtant. Il reposait sur une surface moelleuse et tiède. Il avait conscience de tous les sons et les odeurs qui l’entouraient ; il les percevait avec une netteté qui n’avait rien d’humain. Il y avait des jacinthes quelque part dans la pièce - cela lui arracha une grimace. Il détestait ces fleurs. Et puis, il y avait des bruits de pas et des voix, mais tout ceci lui paraissait loin, étouffé. Et la soif, toujours.

    Il ouvrit les yeux.

    Il faisait nuit et pourtant, il distinguait très nettement la pièce dans laquelle il se trouvait. C’était une chambre richement décorée. Il devait se trouver dans un Manoir. Un peu comme le Manoir Malefoy, ou celui de tante Druella, mais en même temps, cela ne ressemblait à aucun des Manoirs qu’il avait pu visiter jusque là. A sa gauche, une bougie finissait de se consumer sur une table de chevet. Des rideaux couleur ocre pendaient de part et d’autre de son lit. Regulus se redressa et repoussa les couvertures. Rouges. Elles étaient rouges. Et les rideaux étaient ocre. Or. Merlin, où était-il tombé encore ? Il fronça les sourcils et secoua la tête, sans comprendre. Mauvaise idée, car cela lui donna la nausée et lui fit tourner la tête.

    La porte de sa chambre s’ouvrit et une silhouette masculine entra. Il était grand, avec de longs cheveux châtains et des yeux verts qui donnaient l’impression de pouvoir sonder l’âme de quelqu’un en un seul regard. Du moins, c’est l’impression qu’en eut Regulus.

    « Tu ferais mieux d’attendre encore un peu avant de te lever, fiston » lui dit l’homme. « C’est une vraie saloperie, ce poison, j’ai mis trois jours à m’en remettre. »
    « Qui êtes-vous ? » demanda le jeune Black sans aucune cérémonie.
    « Mon nom est Hannibal Lynton. Et ceci - » il fit un geste des mains comme pour englober tout ce qui les entourait « - est ma demeure. »
    « Comment suis-je arrivé ici ? »
    « Eh bien, c’est évident non ? » répondit Hannibal avec un sourire. « Je t’ai porté. »
    « C’est impossible. Je... J’étais dans la grotte, il n’y avait personne. Vous n’avez pas pu y entrer ! »

    Regulus se leva et fit trois pas, chancela, et se rattrapa de justesse au cadre de son lit. Hannibal avait déjà franchi la distance qui les séparait et l’avait attrapé par le bras.

    « Lâchez-moi ! » s’écria le sorcier. « Si vous croyez que je vais rester ici à écouter vos histoires... »
    « Ça suffit. Rassied-toi. » L’homme avait parlé froidement, en serrant son bras avec une force surnaturelle. Ce fut comme si l’injonction avait été lancée directement depuis le cerveau de Regulus. Etrangement, il lui parut inconcevable de désobéir et il se rassit sur le bord du lit. Il vit les traits de son hôte se détendre, alors que ce dernier prenait place dans un fauteuil juste à côté. « Je vais tout t’expliquer, mais avant cela, il faut que tu boives. Tu as dormi une semaine, tu dois reprendre des forces. Agathe ! »

    Des bruits de pas se firent entendre, et une jeune fille entra dans la pièce avec un plateau. Et sur ce plateau, une coupe remplie d’un liquide carmin. Elle vint se poster devant Regulus et lui présenta la coupe, tête baissée. Elle dégageait un parfum... appétissant. Le jeune homme eut la conviction que la demoiselle pouvait étancher sa soif. Cette pensée lui fit froid dans le dos, parce que c’était une certitude dont il ne connaissait pas l’origine. C’était juste qu’il pouvait sentir le sang pulser dans la jugulaire de la fille, et qu’il avait envie de mordre. Il fit un geste vers elle, mais un autre parfum l’en empêcha. La coupe. Il émanait de la coupe un parfum plus suave encore. Incapable de réfléchir plus longtemps, il s’en empara et la vida d’un trait, sous le regard satisfait d’Hannibal. Il sentit le liquide couler dans sa gorge et le réchauffer de l’intérieur. C’était délicieux. Il en voulait encore. Encore ! Il reposa le verre sur le plateau et se tourna vers son hôte.

    « J’ai encore soif. »
    « Après. Si tu bois trop, j’ai peur que ça ne te rende malade. Ton organisme n’a pas encore éliminé toute la potion ; sois patient. » Puis, se tournant vers Agathe. « Laisse-nous maintenant. »

    La jeune fille fila sans demander son reste, refermant la porte derrière elle. Regulus resta un moment hagard, à humer le parfum qu’elle avait laissé dans son sillage. Hannibal se racla discrètement la gorge pour le sortir de ses pensées et il se tourna vers lui.

    « Avant toute chose... Je t’ai donné mon nom, pourrais-je avoir le tien ? J’ai cru entendre ton elfe t’appeler Regulus, c’est bien ça ? »
    « Mon el— Kreattur ! » s’écria-t-il, semblant retrouver l’intégralité de ses facultés mentales. « Que lui est-il arrivé ? »
    « Il va bien, rassure-toi. Il a obéi à tes ordres et a transplané dès que les Inferi t’ont entraîné dans le lac. »
    « Tant mieux, » répondit le jeune homme dans un soupir soulagé. Puis, comme semblant se rappeler de ce qu’Hannibal lui avait demandé : « Mon nom est bien Regulus. Regulus Black. »
    « Ah ! Un Black. J’aurais dû m’en douter, » répliqua Hannibal avec un sourire... d’appréciation ? « Bien. Maintenant que les présentations sont faites, je vais tout t’expliquer. Je te demanderai simplement de ne pas m’interrompre. » Le jeune Black acquiesça d’un hochement de tête. L’homme s’installa plus confortablement dans son fauteuil et, dardant sur Regulus son regard perçant, commença son récit. « Je pense qu’il vaut mieux débuter par le commencement. Comme je te l’ai dit, mon nom est Hannibal Lynton, et je suis né en l’an 1374. »
    « Pardon ? »
    « Nous avons dit pas d’interruption. »
    « Mais vous venez juste de dire que — »
    « Silence ! » lança l’hôte d’un ton impérieux. Regulus ravala les mots qui s’apprêtaient à franchir ses lèvres et fit la moue. « Bien. Comme je l’ai dit, je suis né en l’an 1374. Tu seras d’accord avec moi pour dire que je suis plutôt bien conservé pour mon âge - 619 ans, ne t’embête pas à faire le calcul - mais cela n’est pas arrivé par hasard. Pendant ma 28ème année de vie mortelle, mon chemin a croisé celui d’une femme, plus belle que toutes celles que tu verras jamais. Je me suis mis en tête de la conquérir... sauf que, bien loin d’être le chasseur, j’étais en réalité la proie. Car cette femme était un vampire, et qu’elle m’a transformé. » Hannibal sourit alors plus largement, dévoilant deux canines nettement plus longues que la normale.

    Regulus le fixait, figé. Ce n’était pas la peur qui le tétanisait, mais la lucidité qui l’envahissait peu à peu. Il n’avait pas peur, parce qu’il savait que c’était déjà trop tard. Hannibal ne le mordrait pas, ni ne le transformerait en vampire : c’était déjà fait. Et tout à l’heure... tout à l’heure, il avait bu du sang. C’était comme ça qu’il avait survécu, qu’il n’était pas mort dans cette grotte. Enfin, si, techniquement, il était mort dans cette grotte. Mais il était redevenu vivant. Il secoua la tête, alors que ses poings se serraient et que ses doigts agrippaient le rebord du lit.

    « Je suis... Vous m’avez... Vous m’avez transformé en MONSTRE ! »

    Chose tout à fait stupide et puérile, il se jeta sur Hannibal. Hannibal, qui avait bien six cents ans de plus que lui, et proportionnellement davantage de puissance physique et magique que lui. Le vampire le repoussa sans mal et le plaqua contre le lit, les doigts resserrés fermement autour de sa gorge. Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.

    « Ecoute-moi, et écoute-moi attentivement parce que je ne le dirai qu’une fois. Je t’ai donné une deuxième vie, une deuxième chance, mais je peux tout aussi bien te la reprendre. Maintenant, demain, dans dix ans. Quand je le veux. » Le vampire paraissait dégager une aura de puissance à laquelle Regulus ne voulait définitivement pas se mesurer.
    « J’en voulais pas de cette deuxième chance. »
    « Menteur, » siffla Hannibal avec un sourire moqueur qui lui rappela Sirius. « Si tu n’avais pas voulu de deuxième chance, alors tu ne serais jamais allé dans cette caverne. » Il approcha ses lèvres de l’oreille de Regulus et souffla tout contre celle-ci : « J’ai vu ton tatouage, jeune Black. Tu es l’un de ses partisans, et pourtant, tu étais dans cette cave, et tu voulais le détruire. Tu le voulais de toute ton âme. Tu étais prêt à mourir pour échapper à son emprise et lutter contre lui. Je t’ai donné cette mort pour te libérer de lui, puis je t’ai rendu la vie pour que tu puisses jouir de cette liberté. Je ne t’ai pas transformé en monstre ; je t’ai rendu ton humanité. »
    « Alors quoi, je devrais vous remercier ? » rétorqua Regulus avec hargne.
    « Quand tu auras compris le sens de ce que je viens de te dire, oui, tu pourras me remercier. Mais je ne m’attends pas à ce que tu le fasses avant un bon siècle et demi, » répondit Hannibal avec légèreté. Les humeurs du vampire passaient d’un extrême à l’autre, c’était presque terrifiant. « Tu es calmé, maintenant ? »

    Regulus hocha la tête et le vampire le relâcha, reprenant place dans son fauteuil. Machinalement, le jeune Black se massa le cou, mais ne se rassit pas. Au contraire, il s’approcha de la fenêtre et regarda pensivement au dehors pendant quelques instants. Ça ne servait à rien d’essayer de lutter contre cet Hannibal. Il était bien plus fort, et bien plus expérimenté aussi. C’était juste que... Regulus se sentait pris de court. Il n’aurait pas dû être en vie. Il avait passé des semaines à planifier sa petite excursion, mais n’avait jamais envisagé ce qui suivrait, après. Parce que dans son esprit, il n’y avait jamais eu « d’après » envisageable. Alors maintenant, qu’était-il censé faire ? Tout ceci lui paraissait tellement confus.

    Il tourna la tête en direction d’Hannibal.

    « Continuez votre histoire. » Un silence. « S’il vous plaît. »
    « Avec plaisir, » répondit son interlocuteur d’un ton aimable. « Je suis donc devenu vampire en l’an 1402. J’ai vécu beaucoup de choses, parcouru de nombreux pays et rencontré des milliers de gens. Certains étaient même tes ancêtres, pour tout te dire - mais ceci est une autre histoire. Ce qui t’intéresse, je pense, est la raison de ma présence dans la caverne. Vois-tu, quand on a l’éternité devant soi, et que l’on côtoie d’autres vampires, il faut bien trouver de quoi tromper l’ennui. J’ai perdu un pari face à l’un de mes camarades, et mon gage a été de trouver Lord Voldemort, et de... » Il soupira. « Je devais l’attaquer et le mordre. C’était un pari stupide, je le sais bien, mais je ne suis pas homme à me défiler, alors j’ai accepté. Il y a plusieurs mois de cela, je l’ai suivi alors qu’il entrait dans la caverne en compagnie d’un elfe de maison. »
    « Mon elfe. C’était mon elfe qui se trouvait avec lui. »
    « Oh... Evidemment. Comment serais-tu entré dans la caverne, sinon ? Ingénieux, très ingénieux, je dois le reconnaître. Toujours est-il que je suis entré à sa suite. J’aurais pu m’attaquer à lui avant qu’il ne traverse le lac, le problème c’est que... ah, j’ai un défaut, vois-tu, je suis très curieux. Et voir Voldemort dans une cave, avec un elfe de maison, et surtout, une dans une cave protégée par tant de sortilèges, ça m’a intrigué, alors j’ai attendu de voir ce qu’il allait faire. Je me suis dit que je l’aurais dans un cas comme dans l’autre... Alors j’ai attendu sur la rive pendant qu’il traversait le lac, et quand il a été sur l’îlot, j’ai voulu traverser à la nage. Les vampires ne respirent pas, alors ça ne posait pas de problème, j’allais rester très en profondeur et il ne me verrait pas approcher. Sauf que je n’avais pas prévu les Inferi, et ils m’ont attrapé. Evidemment, je suis déjà mort, alors ils n’ont pas pu me faire grand chose et j’ai réussi à les repousser, surtout que quand ton elfe est tombé dans l’eau, ils m’ont délaissé pour aller l’attraper lui. Mais tout de même, ça m’a fait perdre un temps fou, et quand je suis remonté, Voldemort était parti, et il avait remis en place toutes les protections magiques. Et vois-tu... ah, comment dire ? A l’entrée de la caverne, pour entrer, le sorcier est obligé de donner son sang. C’est valable aussi pour ressortir. Sauf que mon sang à moi n’est pas... compatible. Enfin, ce n’est plus vraiment du sang de sorcier, alors, de manière assez stupide, je me suis retrouvé enfermé dans la cave et je n’ai pas pu en ressortir. »
    « Jusqu’à ce que je revienne avec Kreattur. »
    « Voilà, exactement. Je n’avais pas bu depuis tout ce temps, donc je n’étais pas dans un état particulièrement glorieux. Comme ton elfe t’avait fait apparaître directement sur l’îlot, cette fois j’ai pu utiliser la barque pour traverser le lac. Mais le temps que j’arrive, tu avais bu la potion et tu étais tombé à l’eau, et ton elfe avait disparu. J’ai puisé dans mes réserves pour utiliser la magie et repousser les Inferi. Puis je t’ai entaillé le poignet et j’ai récupéré un peu de ton sang pour en mettre dans une fiole et pouvoir ressortir, et après, je t’ai mordu. »


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MessageSujet: Re: Regulus ; no, we'll never, ever learn.   Regulus ; no, we'll never, ever learn. EmptyVen 14 Jan - 1:54

        Octobre 1993.


    « Hannibal ! » appela Regulus en entrant dans le salon de leur Manoir français, où tous deux résidaient depuis douze ans. Il se présenta devant son mentor et attendit que celui-ci ne relevât les yeux de sa Gazette du Sorcier. « Un messager vient d’arriver de Gorsemoor. »

    Hannibal se leva aussitôt et sortit de la pièce à grandes enjambées, suivi de près par Regulus. Le messager leur annonça que la famille royale désirait voir tous ses sujets le jeudi suivant, et ce afin de faire une annonce de la plus haute importance. Après l’avoir assuré de leur présence et l’avoir remercié d’avoir fait tout le déplacement depuis l’Angleterre, Hannibal observa le messager s’en retourner d’où il venait, puis se tourna vers son protégé.

    « Qu’en penses-tu ? Comptes-tu venir avec moi ? »
    « J’y suis bien obligé, non ? »
    « Pas forcément, même si cela serait effectivement préférable. » Il darda sur lui son regard vert, les yeux légèrement plissés, puis déclara de but en blanc : « J’aimerais juste être sûr que tu ne te précipiteras pas à Azkaban pour essayer de faire évader ton frère - car je te rappelle que c'est pour t'empêcher d'aller jouer les sauveurs que nous sommes venus nous enfermer dans les Alpes. Ces histoires-là ne te concernent plus. »
    « C’est mon frère - ça me concernera toujours, » répliqua Regulus. Il soupira, passant une main dans ses cheveux sombres. « Je ne ferai rien qui puisse nous mettre en danger, si c’est ce que tu veux savoir. Je t’accompagnerai à Gorsemoor et je resterai avec toi. »

    Hannibal le fixait toujours, silencieux.

    « Et je n’essaierai pas d’aller voir Sirius, » ajouta le jeune Black avec un agacement non dissimulé. « Ils me croient tous mort, et je sais que c’est mieux ainsi. Je n’ai plus ma place en tant que Black, là-bas. »

    Les lèvres de son mentor s’étirèrent en un sourire où se mêlaient satisfaction et fierté. Il posa une main sur l’épaule de Regulus et répondit enfin :

    « Tu es enfin prêt à retourner en Angleterre. En toute franchise, je n’en peux plus de la vie à la française, ça me sort par les yeux. »





5254 mots.


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MessageSujet: Re: Regulus ; no, we'll never, ever learn.   Regulus ; no, we'll never, ever learn. EmptyLun 17 Jan - 18:11


    III. caractère

      Qualités Principales : dit ce qu’il pense – déterminé - posé
      Défauts principaux : rongé par les remords – hautain - moqueur

      Peur : Il a peur de perdre son frère, Sirius. Malgré tout ce qu’il pourra dire, tout ce qu’il pourra affirmer devant témoins, il aime son frère plus qu’il ne l’avouera jamais et ne supporterait pas de le savoir mort, encore moins mort dans une cellule miteuse à Azkaban. Il a également peur de n’avoir jamais l’occasion de le revoir et de ne garder que des regrets lancinants. Il n’a certes jamais rien fait pour arranger leurs relations, mais le fait de savoir qu’ils sont en vie (enfin… l’un plus que l’autre), tous les deux, dans le même monde, a quelque chose de rassurant : les choses pourraient s’arranger s’ils s’en donnaient la peine. Mais si Sirius venait à mourir, tout ceci serait réduit à néant, et son frère n’emporterait dans la tombe que le souvenir de son cadet mort parce qu’il s’était engagé dans les rangs du Seigneur des Ténèbres. Regulus deviendrait fou si une telle chose arrivait, il ne supporterait pas l’idée d’être seul, réellement. Laisser son frère mourir sans avoir, au moins une fois, l’occasion de lui faire comprendre que malgré tout il tient à lui, cela serait insupportable. Et paradoxalement, Regulus est un Black, et par là même bien trop fier pour s’abaisser à faire une telle chose. Les effusions d’amour lui sont inconnues ; et il sait parfaitement que si Sirius a beau renier tout ce qui fait partie de sa famille, il possède exactement ce trait de caractère. Tous deux sont bien trop bornés pour admettre ce qu’ils pensent réellement.
      Rêve : Il rêve de redevenir lui-même. Pas en tant qu’humain, non. Quelque part, sa condition de vampire lui convient, même s’il avait au début du mal à tuer pour se nourrir, traumatisé par toutes les morts qu’il avait vues et causées pendant la guerre. Non, il voudrait simplement redevenir lui-même en tant que Black, pouvoir dire au monde entier que c’est lui, qu’il est Regulus Black, et qu’il n’est pas mort. Enfin, si, qu’il est mort, une fois, mais qu’il est toujours là. Et puis, il voudrait revoir Sirius.


    IV. contexte

      Enseignement de 3ème année :

        [x] Arithmancie,
        [x] Etudes des Runes,


      Notes au BUSE :

        [O] Arithmancie,
        [D] Astronomie,
        [P] Botanique,
        [E] Défense Contre les Forces du Mal,
        [O] Etudes des Runes,
        [P] Histoire de la Magie,
        [E] Métamorphose,
        [A] Potions,
        [O] Sortilèges,
        [O] Vol sur Balai.
        T O T A L . D E . B U S E S : 7/10


      Enseignement de 6ème et 7ème année :

        [x] Défense Contre les Forces du Mal,
        [x] Etudes des Runes,
        [x] Métamorphose,
        [x] Potions,
        [x] Sortilèges,
        [x] Vol sur Balai.


      Notes au ASPIC :

        [P] Défense Contre les Forces du Mal,
        [O] Etudes des Runes,
        [E] Métamorphose,
        [A] Potions,
        [O] Sortilèges,
        [A] Vol sur Balai.
        T O T A L . D ' . A S P I C : 5/6




    V. infos & options

      Prénom/pseudo : 'Milie.
      Âge : 19 éclairs de feu. :]
      Niveau RP : Correct.
      Fréquence de connexion maximale : 4/7
      Célébrité avatar : Ben Barnes.
      As-tu lu le règlement ? {/tape l'ex-bestiole/}

      Comment as-tu connu le forum ? Je suis une ancienne. Anciennement Hank Stevenson en fait. x)
      Qu'en penses-tu ? Je l'aiiiiiiime. Smile
      Ton élément préféré sur le forum : Les fous qui le peuplent. Et la possibilité de RP dans le passé. Et aussi le fait qu'on m'ait autorisé à jouer Reg malgré mon idée tordue. Amouuuur
      Dirais-tu que ta fiche est réussie ? Je sais pas, elle est en cours. ;D
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Regulus A. Black
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MessageSujet: Re: Regulus ; no, we'll never, ever learn.   Regulus ; no, we'll never, ever learn. EmptyLun 17 Jan - 21:50

J'ai terminé ! Smile (et-même-que-j'ai-trop-hâte-de-pouvoir-jouer)
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MessageSujet: Re: Regulus ; no, we'll never, ever learn.   Regulus ; no, we'll never, ever learn. EmptyLun 17 Jan - 22:11

    Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Tes fiches sont toujours aussi sublimes ~
    Allez zou, validée la bestiole issue d'une idée tordue et amuse toi biiiien (L)

    Le reste tu connais donc je t'épargne le blabla.. et j'EXIGE un rp maintenant What a Face
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MessageSujet: Re: Regulus ; no, we'll never, ever learn.   Regulus ; no, we'll never, ever learn. Empty

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