Mabelle s'appelle MABELLE, parce que sa mère n'a jamais compris que dans la chanson des Beatles, c'était Michelle le prénom. Mabelle s'appelle JUNE, parce que son père aimait ce mois, c'est sûr, c'est le mois de l'herbe ! Mabelle s'appelle HERMIA parce que c'est l'une des héroïnes du Songe d'une Nuit d'Eté de Shakespeare, celle qui aime Lysandre et que tout le monde aime. Mabelle s'appelle SOMERSET parce que ses parents s'appellent comme ça. Mabelle a VINGT ANS - même si elle a l'air d'en avoir que sept - parce qu'elle est née le 25 DECEMBRE 1973 et qu'elle sait compter. Mabelle a le sang MÊLÉ, parce que ses parents ont mis plein de choses dans son sang depuis qu'elle est petite, même si on sait pas trop quoi, pourtant c'est la chose la plus pure du monde. Mabelle habite dans une CARAVANE AMBULANTE avec ses parents, parce qu'ils sont des botanistes itinérants qui n'aiment pas les grandes maisons fixes. Mabelle est en CINQUIEME ANNEE parce qu'elle a vingt ans, et est à POUFSOUFFLE parce que c'est un rayon de soleil tout jaune.

Mabelle est rayonnante de joie, débordante d'énergie, plus que joueuse. Mabelle est incapable de grandir, insupportable à ceux qui n'aiment pas les cupcakes et dans un autre monde. Mabelle a peur que le soleil meure, et que plus jamais il n'y ait de lumière sur son monde, elle a peur du noir, sauf quand elle sait que les fées sont avec elle. Mabelle rêve de retrouver une journée dans la forêt qui lui apparait en rêve, et le visage féerique et flou d'un petit garçon qui court devant elle. Et puis elle rêve aussi de transformer Poudlard en immense Maison de Pain d'Epices.

Mabelle passe ses BUSES cette année. Elle a peu d'espoir en Métamorphose, Défense contre les Forces du Mal et Sortilèges, si elle continue de tout faire exploser. Elle peut y arriver en Astronomie et en Histoire de la Magie, vu comment elle passe son temps la tête dans les nuages et à se passionner pour les aventures des gobelins. Et elle va surement réussir en Botanique et en Potions. Le Vol sur Balai sera hasardeux. Mabelle suit depuis la troisième année les cours d'Etude des Moldus, de Soins aux Créatures Magiques et de Divination, et elle adore ça.

J'ai froid. Il fait nuit. Il fait tout noir. Le soleil est mort. Est-ce que tu es mort, le soleil ? Non je n'aimerais pas, je serais triste pour toi. Je serais triste pour moi aussi. J'ai peur dans le noir. Il fait froid. Il y a des bruits étranges autour de moi. Je n'aurais pas dû aller dans la forêt. Surtout pas la nuit. Mais j'ai voulu y aller. J'ai sauté du lit et je ne me suis même pas habillée. J'étais sûre qu'il y aurait le soleil là-bas. J'ai vu danser des lumières. Mais je ne les vois plus. Est-ce que les étoiles se sont éteintes ? J'espère que non. Parce que s'il n'y a plus de soleil, ni d'étoiles, on sera tous dans le noir, et on ne verra plus jamais rien. On ne se verra plus les uns les autres et on se cognera dedans et on fera toujours tout tomber. Rallumez le soleil, ou les étoiles, s'il vous plait...
Oh ! De la lumière ! Enfin, elles se rallument les petites étoiles qui dansent dans la forêt. Je savais qu'elles était là. Je savais qu'il n'y avait pas de grand méchant loup ici. Rien que des lucioles, des petites lumières qui dansent comme des étoiles dans le noir. Qu'elles sont jolies. Si on se concentre bien en fronçant les sourcils, on pourrait croire qu'elles ont un petit corps, et des petites ailes dessus. Des fées ? Des petites fées ? C'est merveilleux ! Je savais qu'elles existaient, mais personne ne voulait me croire ! Elle voulait que je vienne les voir. Que vous êtes jolies, les fées ! Viens, pose-toi sur ma main, je ne te ferais pas de mal. Oh, que tu es adorable ! Je vais t'appeler Clochette, comme dans Peter Pan, ça te va ? Fantastique !
Mais qu'est-ce qui se passe ? Où m'emmenez-vous? Oh, un peu plus loin dans la forêt ! Je n'ai aps peur du grand méchant loup, non, je sais qu'il ne me fera pas de mal si vous êtes là, et puis sinon moi aussi j'ai des griffes et elles sont plus jolies que les siennes. C'est un bel endroit ici. Je suis déjà venue, peut-être. Je me souviens des feuilles, des arbres et de la poussière de fée. Mais j'ai un peu envie de pleurer. Le froid peut-être, ou le noir, ou le fait d'être loin de chez soi. Que vous êtes gentilles les fées, de m'avoir à nouveau montré ce joli endroit ! Mais il faut que je rentre... Au revoir les fées ! Je ne vous oublierais jamais !

« Maman, raconte-moi une histoire ! »
« Oh, Mabelle, tu es grande, tu as treize ans maintenant, tu sais t'endormir toute seule ! »
« Pas si je n'ai pas entendu l'histoire du Filibissi qui avait perdu ses cheveux ! Et surtout pas si j'ai pas eu ma tisane au chanvre roux à pois bleus ! »
« D'accord Mabelle, on peut rien de refuser... »
Sa mère dépose un baiser sur le front de Mabelle, et s'éloigne pour préparer la tisane de sa fille. Elle cueille une feuille rousse à pois bleus à cinq branches sur l'une des plantes qui pousse dans la caravane. Mabelle, pendant ce temps s'emmitoufle dans son lit, bien au fond de sa couette aux motifs de petits boursouflets jaunes sautillants. Elle se tourne face au mur, sur lequel elle a épinglé beaucoup de photos, beaucoup de papiers de magazines et de dessins. Il y a la photo de son dernier anniversaire, entre papa et maman, une publicité moldue pour des gâteaux au citron, sur laquelle elle a dessiné des citrons sur un tapis volant, un bouquet de plantes arc-en-ciel assemblé par un ruban violet... Son regard les admire tous, alors que sa mère arrive derrière elle pour lui passer la main dans les cheveux. Le regard de Mabelle descend jusqu'au lit. Mais elle voit quelque chose dépasser entre le lit et le mur. Elle plonge sa main pour attraper un papier qui a dû tomber. C'est une photo. Une photo magique qui s'anime. Elle se reconnaît sur un côté, alors qu'elle doit avoir sept ans, elle reconnaît Papa et Maman, avec leurs tabliers de jardinier et leurs toques à fleurs ondulantes. Au milieu de la photo se tient un petit garçon, qui brandit un sourire aussi puissant que le sien. Elle le reconnaît, mais en même temps ne le reconnaît pas.
« Maman, c'est qui le garçon sur la photo ? »
Mabelle se retourne vers sa mère, dont le visage semble se fermer.
« Maman, pourquoi tu n'as plus le visage tout en couleurs comme le soleil ? »
« Parce que c'est triste Mabelle, et que ça va me faire pleurer comme un fleuve.. »
« Oh non Maman, je ne veux pas que tu pleures... »
« Il faut que tu saches pourtant. C'est ton grand frère. Il a disparu un jour, on ne l'a plus revu. »
« Mon... frère ? »
« Oui, Mabelle, ton frère Lysandre, il a disparu, enlevé par les loups, peut-être. Mais je suis sûre que peu importe l'endroit où il est, il est heureux. Parce qu'on pense à lui. »
« Je pense à lui, oui, Maman ! »
La bouilloire d'eau siffle, et la mère court faire infuser la feuille de chanvre, mais à peine a-t'elle quitté le lit que Mabelle s'est endormie, et rejoint le pays des rêves, qui depuis longtemps est peuplé par le visage du petit garçon de la photo.

« Alors, tu t'appelles comment ? »
« Mabelle ! »
« Pas courant comme nom... Moi c'est Natasha, parce que je suis à moitié russe ! »
« Ah c'est génial d'être semi-russe, comme ça tu peux être blonde que d'un côté ! Ah mais tu t'es teint les cheveux là... C'est vrai ça devait pas être pratique tous les jours d'avoir deux couleurs de cheveux. Moi mes parents ils sont botanistes et ils font des potions, des philtres, des médicaments, des thés, des tisanes. Ils adorent les plantes, les herbes, et moi aussi, j'adore ça ! »
« Ah ben j'ai entendu qu'on faisait de la Botanique et des Potions à Poudlard, tu vas adorer ça ! Moi ce que je vais plus aimer c'est la Métamorphose. Tu te rends compte ? Ca doit être génial de pouvoir transformer des choses ! »
« J'avoue, ça doit être génial ! Mais mes parents ils ont jamais été forts à ça, alors ils m'ont dit que c'était pas grave si j'y arrivais pas. Ils étaient pas très forts à l'école de toute façon, sauf en Botanique et en Potions. »
« Ah tes parents sont sorciers ? C'est trop bien ! Les miens sont juste des moldus. »
« Mais c'est génial les moldus aussi ! Je les adore ! J'adore leurs bouquets de fleurs, leurs gâteaux, leurs livres, leurs magazines avec plein de couleurs ! Et puis même que les gens disent parfois que mes parents sont des moldus. Ils disent qu'ils sont bizarres aussi, mais moi, je les adore. »
« Ah ben si tu veux, tu me feras découvrir des trucs magiques, et moi je te montrerais des trucs moldus ! »
« Ouais, trop chouette ! »
Natasha sort de son sac un magazine, alors que Mabelle sort du sien un scrutoscope qui s'emballe complètement.
« Regarde, ça c'est pour savoir si tu vas bien, si ton esprit est en très bonne forme, il s'agite de toutes les couleurs ! Génial, non ? »
« Hé regarde, ça c'est un magazine de mode, y a des vêtements, des accessoires, pour s'habiller super joli ! »
« Oh regarde elle, on dirait une princesse ! Et elle, elle a de belles lèvres rouges ! »
« C'est sûr, c'est une pub Gemey Maybelline ! »
« Maybelline ? J'ai déjà entendu ça. Ca me rappelle... Andy. »
« Hein qui ça ? »
« Je sais pas. »

« Maybelline !! Je t'appellerais toujours Maybelline, il n'y a que moi qui t'appellerais comme ça ! »
« Et moi je t'appellerais Andy ! Et personne d'autre n'aura le droit de t'appeler comme ça! »
Un vieux souvenir. Sur le chemin de Poudlard. Un vieux visage. Un vieux sourire.

Mabelle est un peu folle. On l'aime où on ne l'aime pas. Elle est même complètement folle. La faute à toutes ces choses qu'elle ingurgite depuis qu'elle est petite. La faute? Mais non, Bénédiction! Son monde est bien plus rigolo et coloré que n'importe qui. On aurait voulu appeler l'assistance publique et jeter de tels parents en prison pour avoir donné tant de substances à une enfant, mais l'enfant, elle, ne se plaint pas. Elle aime ça, Mabelle, beaucoup. Elle aime les plantes de Papa et Maman, qui sont botanistes, et tous ses amis à elle rien qu'à elle que personne d'autre ne voit, et toutes les choses qu'elle voit et que les autres ne voient pas. Elle a le soixante-troisième œil, c'est tout. Et les autres n'ont pas besoin de la frapper pour l'avoir eux aussi, c'est juste que tu l'as ou tu l'as pas.

On dit que ce sont nos parents qui nous font. Je ne sais pas qui a dit ça, mais je pense que c'est un gros et grand monsieur avec des cheveux blancs et un air à faire se suicider une huitre. Non vraiment, il avait qu'à pas dire ça.
Les gens disent que je ressemble à mes parents. Pourtant j'ai pas de ride moi. Mais d'un coté ce gars tout pas beau il a un peu raison peut-être, parce que les gens disent que mes parents sont bizarres et que moi je suis bizarre aussi. Un point commun. J'espère qu'on en a beaucoup plus quand même, avec le temps qu'on passe ensemble. Sinon, si on était différent, je sais pas comment je ferais pour vivre avec eux.

On dit aussi que je ressemble à mon frère. Mais je n'ai pas de frère, enfin je n'en ai plus mais j'aimerais en avoir un. Et j'aimerais lui ressembler. Je suis sûre qu'il aimerait tous mes amis. Parce qu'entre frères et sœurs on doit se ressembler, et avoir les mêmes amis. Bessie, Simba, Joyce, Carrie c'est mes amis. Les gens disent qu'ils sont bizarres et qu'ils existent pas, mais c'est juste qu'ils veulent pas les voir, ou peut-être qu'ils veulent pas les voir, parce que mes amis n'aiment que les gens qui mangent les plantes carnivores adoucies avec du sucre.
Il parait que je suis folle mais c'est pas grave, j'aime ça. Je me laisse aller à être folle, et si les gens ont quelque chose à dire, qu'il le dise. Parce que pour l'instant j'entends rien. Où ils le disent mal. On m'a beaucoup dit bizarre, mais ça me semble pas être un reproche. J'aimais bien qu'on me dise quelque chose déjà. Mais les gens me disent pas grand chose de plus. Quand ils me voient discuter avec Bessie ma meilleure amie la truite de l'espace, ils ont tendance à partir en courant. Franchement j'en ai marre de cette discrimination pour les truites. Bessie a droit à la considération et au respect, Merlin !

Je suis un renne. Oui j'ai des bois. Mais ils sont invisibles. Vous les voyiez pas. Vous devriez, parce que je vais vous cogner avec comme je fais pas beaucoup attention.
J'aime manger des glaces, et des parapluies aussi. Une fois j'en ai mangé un tout entier pour faire comme les avaleurs d'épée, mais Papa m'a pas laissé le faire jusqu'au bout. Il est pas drôle des fois. Mais la fois où on est allés jouer dans la forêt à Tarzan avec les lianes de lierre tout en haut des arbres, et à attraper des chenilles volantes avec des lassos de liane, là il était drôle. Il est drôle quand même Papa. Rien que quand je le vois il me fait rire. On dit que je ris trop souvent. J'y peux rien si un extraterrestre m'a tiré dessus avec un laser quand j'étais petite et a affolé mes zygomatiques.

Un jour je regardais l'arbre à coté de la maison et j'ai voulu l'arracher et l'envoyer voler dans les airs comme un menhir au temps des gaulois. Ca aurait été rigolo.
J'ai beaucoup de maisons, mais celle que je préfère, c'est celle qu'on fait avec Papa et Maman dans la caravane, quand on prend toutes les couettes, tous les coussins et tous les draps, et qu'on fait une grande tente. Après on se raconte des histoires et Maman fait des ombres sur les draps. J'ai peur des fois. Mais je n'ai plus peur parce que je sais qu'à la fin on va dormir tous ensemble tous empilés. On dormait aussi tous empilés quand Andy était là. Ce n'est plus pareil maintenant. Il y a un trou dans la pile et on tombe tous par terre.

Mes parents ne m'ont jamais dit des phrases du genre « Tu ne dois pas de salir » alors je ne pouvais pas comprendre les enfants qui a l'école n'avaient pas le droit de se rouler dans l'herbe ou le bac à sable. Moi je ne m'en privais pas. Franchement pourquoi se priver? C'est pas drôle. Tout est plus drôle quand on se roule par terre. De toute façon mes parents m'ont vite enlevé de cette école. Mais il n'ont pas trouvé l'école parfaite où les enfants peuvent se rouler par terre toute la journée comme on le fait à la maison. Moi je dirais que c'est Poudlard mais les méchants professeurs aux langues de serpent arrête pas de me dire de ne pas le faire et de me jeter dans la salle avec les armures qui m'attaquent et me jettent des serpentins-limaces dessus. Mais là mes parents veulent pas qu'on s'en aille de Poudlard. J'aime bien de toute façon. Parce que si on peut pas se rouler par terre, on peut au moins faire des choses rigolotes avec une baguette. Surtout tout faire exploser.
Mes parents me disent plutôt de me laisser aller à faire tout ce qui me passe par la tête. Et moi je fais ce que me disent mes parents. Et j'aime mes parents.

Oh non, Daisy s'est cassé une patte! Daisy c'est mon canard, mon canard violet. Elle est toujours sur mon épaule, mais les gens ne lui disent jamais bonjour, alors elle s'énerve et elle tombe et elle se casse des pattes. Elle s'enfuit aussi très souvent alors je suis toujours à courir après elle pour la retrouver dans les toilettes.
Je vois les gens qui sont entourés de pleins d'autres gens, mais moi quand je suis entourée de tout mon zoo de toute les couleurs qui vole même dans les airs et creuse des trous et a des yeux laser, bah je trouve ça beaucoup plus drôle.
J'ai eu un ami une fois, mais juste une fois, après il a disparu. C'était après avoir mangé le gâteau à la tarimatiris de Maman - oui c'est une plante qu'elle fait pousser dans le jardin pour la boutique – C'était un poulpe tout visqueux mais avec des poils sur les tentacules, du coup il était visqueux. Je l'ai appelé Fluffy, mais il a pas aimé, il a fait la tête jusqu'à ce que je le mange. Maintenant j'ai un poulpe dans la gorge. J'ai mangé mon meilleur ami, c'est triste. J'ai envie de pleurer. Je vais pleurer. Je reviens.

Mes parents ils n'ont pas beaucoup d'amis, parce que même les plantes de la boutique elle ne parle pas beaucoup, même leurs amis cactus léopard ils sont pas très causants, et en plus ils m'ont piqués plusieurs fois donc on les a brûlés. C'était triste pour eux. Mais de toute façon, personne ne les as réclamés.
Il n'y a pas beaucoup de gens tristes qui viennent à la boutique. Ceux-là ils entrent et repartent en courant. Encore plus vite quand ils voient que j'essaye de grimper au plafond et de marcher comme une mouche mais que je m'écrase sur les orties fluorescentes que Papa est allé cherché sur Mars. Il n'y a que des gens gentils avec pleins de couleurs qui entrent dans la caravane qui paraît petite mais en fait est grande où poussent toutes les plantes les plus jolies du monde.

Me fait pas ça, t'es méchant. Si tu me regardes pas, je ne suis pas contente. Alors regarde moi puisque je te regarde. Je vais te fixer des heures avec des yeux méchants comme ça tu me regarderas. Même si c'est pour me mettre une claque, tu me regarderas au moins. Même si j'aurais la joue rouge, je serais contente, et j'irais sautiller partout. Je prendrais ta main au vol et je ne la lâcherait plus. Plus jamais.
Tu l'as cherché, tu l'as cherché. Maintenant je te mords les doigts, alors que tu voulais mordre et manger les miens. Moi j'arrive pas à te les manger. Tu as voulu me dévorer tout cru, mais je t'ai prit de court. Alors c'est moi qui te fais des bisous arc en ciel partout partout partout.

Ils sont pas drôles les gens. Ils ont l'air bête avec leurs regards comme sur des petits nuages. J'aime pas quand les gens sont amoureux. Qu'est-ce qu'ils sont niais. Moi je leur envoie des gerbes de sable à la figure, où de ce que je trouve à portée. Allez, bataille de petit pois! Mais les gens veulent pas, et j'me prends tous les petits pois. Ils sont pas drôles les gens. C'était sur tout le monde qu'il fallait envoyer les petits pois. C'est plus drôle les petits pois, ou la purée.

Il y a un vide entre mon cœur et mes yeux. J'ai appelé le vide, Andy. Je ne sais pas ce que c'est. On dit que c'est parce que j'ai pleuré pendant des années des larmes imaginaires et qu'elles ont creusé une rivière entre ces deux endroits. On m'a fait des bisous et je ne pleure plus, mais il y a toujours le vide Andy.

J'aime courir. J'aime courir et me jeter dans les coquelicots. J'aime me retourner et regarder les étoiles filantes en plein jour et le soleil en pleine nuit. C'est tellement plus beau que de regarder le soleil couchant qui est tout vert comme un extraterrestre très méchant. Je préfère les étoiles. Elles n'ont pas de couleur, parce que c'est moi qui les leur ai toutes volées.

J'aime rire et sourire, et c'est ce que je fais toute la journée.

PRÉNOM & PSEUDO. camille. the squirrel.
AGE. dix-sept ans, oausi, la majorité magique les mecs.
NIVEAU RP. celui d'un hippogriffe bourré.
FRÉQUENCE DE CONNEXION MAXIMALE. 3/7 en temps normal, et 7/7 en vacances.
CÉLÉBRITÉ AVATAR. la merveilleuse (complètement tarée) Kate Nash <3
AS TU LU LE RÈGLEMENT ? Ouais même que j'y ai vu C'est vu ~ et que ma tête elle tourne comme son Fol Oeil *_*
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? je l'ai mangé.
QU'EN PENSES-TU ? il a bon goût
TON ÉLÉMENT PRÉFÉRÉ SUR LE FORUM : la cerise sur le gâteau !
DIRAIS-TU QUE TA FICHE EST RÉUSSIE ? comme un cupcake au poivron ! Ahah, je suis désolée du n'importe quoi total, que ce soit si long, je ne pouvais m'empêcher de montrer l'esprit dérangé mais si adorable de Mabelle <3

Enfin, si tout cela ne vous plaît pas, vous pourrez dire que ce n'était qu'un rêve !

Voila, aimez-moi, adulez-moi, embrassez-moi, détestez-moi, tuez-moi, mais j'ai FINI !
Allez, je retourne au pays des fées avec Mabelle en attendant de voir tomber l'implacable sentence à ma folie *_*

Rebienvenuue

Owi je vais aimer Mabelle
Sérieusement j'ai adoré lire la fiche et c'est avec plaisir que j'envoie la demoiselle chez les Jaunes et Noirs ~

Merci Merciiii !!

*court dans tous les sens en jetant de la poussière de fée et des fleurs partout*