◊ Nom, prénom : Pitts, Rier (se prononce « Railleur »).
◊ Date de naissance/Âge : 16 décembre 1972. Âgé de 21 hivers.
◊ Origine(s) : Issu d'une famille de sang pur.
◊ Lieu de résidence : Vit avec sa mère, dans un manoir en Écosse.
◊ Statut : Élève & préfet.
◊ Maison & année : Serpentard, 6ème année.

◊ Qualités principales : Intelligent, débrouillard, tenace.
◊ Défauts principaux : Mesquin, manipulateur, vulgaire.

◊ Peur : Même si Rier est une personne imbuvable et hautaine qui déteste mettre en avant ses peurs, il n'en reste pas moins un humain avec des sentiments - bien malheureusement... A supposer que Rier rencontre un jour un Épouvantard, il prendrait certainement la forme d'un trou noir, symbole du vide, du rien et de la solitude.
◊ Rêve : Le plus grand rêve de Rier serait de voir Vous-Savez-Qui régir le monde des sorciers d'une main de fer.

◊ Enseignement de 3ème année :


[] Arithmancie, 
[X] Divination, 
[] Études des Moldus, 
[] Études des Runes,
[X] Soins aux Créatures Magiques.



◊ Notes aux BUSES :


[D]  Astronomie,
[T]  Botanique,
[O]  Défense Contre les Forces du Mal,
[P]  Divination, 
[D]  Histoire de la Magie,
[E]  Métamorphose,
[O]  Potions,
[E]  Soins aux Créatures Magiques,
[O]  Sortilèges.
T O T A L . D E . B U S E S : 5 / 9



◊ Enseignement de 6ème et 7ème année :


[]  Astronomie,
[]  Botanique,
[X]  Défense Contre les Forces du Mal,
[]  Divination, 
[]  Histoire de la Magie,
[X]  Métamorphose,
[X]  Potions,
[X]  Soins aux Créatures Magiques,
[X]  Sortilèges.



◊ Notes aux ASPICS :


[O]  Défense Contre les Forces du Mal,
[E]  Métamorphose,
[O]  Potions,
[A]  Soins aux Créatures Magiques,
[O]  Sortilèges.
T O T A L . D ' . A S P I C S : 5 / 5

Prélude

« Rier Pitts, espèce de petit insolent. Claironna une voix puissante alors que la personne se jetait sur moi, me giflant violemment. Tu sais à quel point le respect est une des valeurs fondamentales de notre famille. Dès aujourd'hui, tu ne manqueras jamais plus de respect à tes aînés. Tu peux trainer dans la boue tous ces petits cracmols et ces sangs-de-bourbe sans importance, mais il est hors de question que je te reprenne à parler sur ce ton désinvolte à un membre de notre famille. Me suis-je bien fait comprendre ? »

Ma tendre génitrice. Je n'étais âgé que de dix ans, mais je savais que mon destin était déjà tout tracé. La famille Pitts était composée uniquement de sorciers, ne jurant que par le sang pur qui coulait dans les veines de ses membres. Dans la communauté magique, nous étions certes respectés, mais nous n'avions pas la renommée que tous espéraient. Mes parents et moi vivions dans un Manoir, en Écosse. Ils s'adonnaient parfois à des pratiques douteuses, relevant du domaine de l'occulte. C'est d'ailleurs de là qu'est née ma passion pour les ténèbres, si je puis dire. Mon caractère bien trempé faisait ma fierté. Jamais je n'ai connu la pauvreté ni la faim, vivant constamment dans l'abondance. J'étais fils unique, et ça ne pouvait que m'avantager, je n'avais nullement besoin de me soucier d'autrui. Oui, à dix ans, j'avais déjà un égo exacerbé. Que voulez-vous, lorsqu'on nait avec une cuillère en argent dans la bouche, ça va de pair avec un caractère de merde. J'y peux rien, j'ai été fait et éduqué de cette manière.

Chapitre un

« Bordel Rier ! Lèves-toi ! »

Un lancer de bibelot accompagna la douce voix de ma cousine. Elle avait seize ans cette garce, comme moi. J'avais beau la détester jusqu'au plus profond de moi-même, je l'aimais à en mourir. Ma main vint lourdement s'écraser sur l'énorme couette blanche, et j'émergeais de mes rêves. Je devais très certainement avoir une sale tête à ce moment là, car elle explosa de rire en me fixant pendant plusieurs secondes. Elle m'insupportait dès le réveil.

« Au lieu de venir me faire chier avec ta voix de crécelle, va plutôt chercher de quoi me sustenter. »
« Et toi, fermes-la un peu et bouges-toi le cul. Ta mère t'attend en bas, t'as reçu une lettre. J'ai reçu la même ce matin, je l'ai pas encore ouverte. Maman m'a dit d'attendre d'être avec toi. »

Nous nous sommes échangés un regard complice. Il ne fallait pas tergiverser beaucoup plus pour comprendre : c'était notre aller simple pour l'école Poudlard. Je sautai alors de mon lit, en boxer, dévalant les escaliers quatre à quatre. Ma cousine fermait la marche. Nos mères nous attendaient, nous tendant alors la fameuse enveloppe.

« Vous ferez, nous l'espérons, la fierté des Pitts, mes chers enfants. Annonça ma tante en soutenant mon regard. Tâche de ne pas trop te faire remarquer, Rier. Ni de divulguer ce que tu es. »
« Ce que je suis ? » demandai-je, un sourire niais s'affichant sur mon visage.
« Ne rie pas avec ça, tu sais de quoi je parle... Maggie. »
« Ta tante a raison Rier, tu pourrais t'attirer de graves ennuis. Toi qui déteste les remarques, tu devras faire face à l'intolérance de certains. »
« Ce que je suce ne les regarde aucunement, mes chères. Je dirai ce qu'il me plaira. »

J'avais le don de combiner paroles raffinées et vulgarités. Ça énervait au plus haut point ma mère.

« RIER ! »

Chapitre deux

L'entrée à Poudlard fut la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie. Mon émancipation tant attendue me tendait les bras, tout comme les premiers émois. J'avais un panel de choix incroyable. Du grand brun ténébreux au blondinet un peu « smart » aux formes appétissantes. C'est à cette époque que je fis la rencontre de mon premier partenaire. Il était beau, et vraiment très attirant. Il aimait le sport, et se plaisait à dire qu'il aimait les filles. Le problème, c'est que je savais pertinemment qu'il jouait les hétéros pour cacher son envie contre-nature... Ça me faisait d'ailleurs doucement sourire. Je percevais maintes fois son regard soutenu. Limite, il m'aurait presque bouffé. Quelle ne fut pas la surprise quand c'est lui qui m'accosta. Tous à Poudlard étaient au courant de mon homosexualité, car je ne m'en cachais aucunement. Personne n'osait m'emmerder. Ça me faisait tellement rire... Ils avaient tous peur de mon père, enfermé à Azkaban pour avoir soutenu Vous-Savez-Qui. Sans parler que j'avais aussi la réputation d'être un garçon volage et libertin. Le gars avait alors sauté sur l'occasion. J'étais son cobaye. Il voulait se tester, se découvrir. Et découvrir mon corps tant qu'à faire. J'acceptai, moyennant compensation financière pour mon silence. Une prostituée, moi ? Et alors...

Nous étions dans la forêt. Je pouvais sentir sa respiration haletante alors qu'il se collait à moi avec fougue. Il ne fallut que quelques instants pour que je me retrouve nu. Lui aussi par la même occasion. L'excitation ne pouvait être mieux illustrée. Je découvrais mes sentiments, mes envies. Et le corps d'un homme. J'étais épanoui. Il posa ses mains sur mes joues. Elles brûlaient, mais cette chaleur était si agréable... Il m'embrassa, passionnément. Ses lèvres parcouraient les miennes avec douceur, sa langue s'aventurant parfois dans ma bouche. Je me laissais emporter par cette vague de chaleur, mes hormones en ébullition. Ma libido devait crever le plafond à ce moment-là... Notre étreinte se poursuivit, se transformant en quelque chose de plus sensuel, parfois de plus sauvage. Nous passâmes alors à l'acte. C'était le plus beau jour de ma vie... jusqu'à ce que je rencontre d'autres partenaires, encore et encore.

Chapitre trois

« T'as entendu parler de quelque chose à propos de Tu-Sais-Qui, ici ? »
« Merde Rier, j'en ai absolument aucune idée. Qu'est-ce que t'as à toujours parler de lui ? Ça te suffit pas que ton père s'est fait prendre ? »
« Écoutes-moi bien connard, je compte bien continuer ce que mes parents ont commencé. J't'interdis de parler de mon père. »
« T'énerves pas, va... Tu sais bien que j'te juge pas. Juste que j'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose. »
« T'en fais pas, chéri. J'suis en sixième année, préfet, et ma famille fout la frousse à tout l'monde, peux pas m'arriver grand chose. » Soupirai-je.

Mon meilleur ami de Serpentard resta à me fixer un long moment. Je serrai le poing. Encore une minute comme ça et je lui foutais dans la tronche. Mais comme il me connaissait par cœur, il tourna la tête pour contempler les flammes dans la cheminée de notre salle commune. Ouais, j'étais un vrai salaud quand j'étais énervé – et même quand je l'étais pas. J'l'aimais bien ce mec, pour ça, on pouvait pas dire le contraire. Simplement que j'étais beaucoup trop impulsif. Heureusement, il savait que je tenais beaucoup à lui.

« Je vais m'coucher, Rier. »
« Ok... » Répondis-je, mon air renfrogné le faisant rire.

Il s'approcha pour me déposer un baiser sur la bouche. On était pas ensemble, mais il savait à quel point j'aimais ça. Cette complicité entre nous deux n'était pas ambigüe. C'étaient des marques d'affection banales, pour nous. C'est ce qui faisait l'originalité de notre amitié. Et personne n'avait rien à redire sur ça.

Je comptais bien essayer d'intégrer le mouvement pro-mangemort. Pour un Pitts, on ne pouvait rêver mieux.

Chapitre quatre

Préfet. Un statut qui m'allait parfaitement bien. J'aimais cette position de force. Je me sentais un peu comme le meneur de ma maison, celui qui allait porter les Verts & Argents à la victoire de la Coupe des Maisons. J'avais d'l'espoir, ouais. Parce que mes crétins de camarades se croyaient bon de s'attirer les foudres des professeurs. Bon, ok, j'étais pas non plus un modèle de sainteté. Mais merde, c'était pas une raison pour faire comme moi. Du coup, mon quotidien c'était un peu de voler à la rescousse de mes potes, pour changer. On m'emmenait toujours au front. P'têtre parce que j'étais celui qui faisait le plus peur. Fallait dire aussi que j'utilisais généralement les poings. Et contre ça, des paroles ne servaient à rien la plupart du temps. Pourtant, aujourd'hui, j'avais pas envie d'me battre. Ouais, j'me sentais patraque. J'voulais pas me fatiguer pour un truc qui s'engrenait dans un cercle vicieux. De toute manière, dès demain ça recommencera et j'pourrais continuer à jouer les flics.

« Rier ! » Et voilà, on avait encore b'soin de moi.
« Ouais ? » Demandai-je, nonchalant.
« Tu vas criser... » Lui il était mal rien qu'à commencer comme ça.
« Ouais, bah vas-y accouche. » Rah, quel mou du g'nou c'mec.
« C'est Scriver. »

Shit. Celui-là, j'allais pas l'louper. C'était pas la première fois qu'il s'en prenait à des serpents. Ce piaffe pensait jouer les justiciers. Il allait bien s'marrer en tombant sur moi, ce p'tit con. « J'vais m'le faire... » Ni une, ni deux, je claquai des doigts et la petite troupe de mauviettes me suivait. On arpentait les couloirs, tentant de se diriger vers les bruits de lutte. Tout redevenait calme quelques minutes plus tard. Pourtant, je continuai d'avancer, persuadé de tomber nez-à-nez avec Bonham. C'était mon jour de chance, car au moment où je tournai dans l'angle de l'allée, je vis le Serdaigle faire volte-face.

« Bonham Scriver... » Ricanai-je en m'avançant doucement.
« Rier Pitts ? » Non ? Vraiment ?
« C'est pas la première fois que tu t’en prends à des Serpentards sans aucune raison. Et j'avançai encore et encore. J'aimais bien lui flanquer la trousse à c'gamin. Tu trouves ça parfaitement normal ? » Je le vis alors ouvrir la bouche lentement.
« Je. Oui. Enfin. Le. Ou plutôt les. Les Serpentards, enfin, vous, quoi. Vous faites du mal à mes amis, et je ne peux plus l’accepter. » Ahah, hilarant ! J'éclatai de rire.
« Du mal à tes amis ? Comme c’est mignon. Un sourire niais s'affichait sur mon visage, étirant mes lèvres jusqu'à mes oreilles. Ecoute, Scriver, ça va pas s'passer comme ça. Trop, c’est trop. Tu vas risquer gros, p’tit con. Un coup de plus, et ça va chier. J’ai des connaissances dont tu ne pourrais même pas imaginer le pouvoir, tu sais. Un claquement de doigts, et te voilà six pieds sous terre. Je pointai mon index sur son thorax, le poussant encore un peu plus dans ses retranchements. Compris ? »

Qu'est-ce qu'il pouvait m'insupporter. Surtout qu'il me regardait avec ses yeux ébahis. On aurait dit un bovin. Manquait plus que la bave au coin de sa bouche. Pathétique ce type. Bien que carrément sexy. Mes yeux se baladèrent un instant sur son torse et son entre-jambe, avant que je me décidai à tourner les talons. J'lui adressai un signe de la main avec mon index et mon majeur, et j'me cassai avec mon groupe. Celui là, il serait dans mon lit prochainement.

◊ Prénom/pseudo : Flo/Dazzle.
◊ Âge : 19 hivers.
◊ Niveau RP : Ce n'est pas à moi de juger !
◊ Fréquence de connexion maximale : Hum... Je ne sais pas trop, c'est assez aléatoire selon la quantité de travail que j'ai à faire en rentrant chez moi. Mais je me connecte tous les soirs, au moins pour faire un coucou.
◊ Célébrité avatar : Ash Stymest.
◊ As-tu lu le règlement ? {OK}

◊ Comment as-tu connu le forum ? Grâce à un mail envoyé par True Blood, forum que j'avais quelque oublié.
◊ Qu'en penses-tu ? Coup de coeur pour le design et l'ensemble du forum ! Contexte original, société vampirique régie par une famille royale, des avatars peu communs avec des célébrités qu'on ne voit pas souvent sur les RPGs ; bref, une petite perle ! <3
◊ Ton élément préféré sur le forum : La partie des intrigues.
◊ Dirais-tu que ta fiche est réussie ? Je ne sais pas, à vous de me le dire. :p

RIER ! <3

Bon, je sais qu'on t'as tous foutu la pression, c'était salop. Mais ça en valait la peine car du coup, tu es bluffant. Je dis pas que je suis tombé de mon siège en te lisant, mais que j'ai été plutôt impressionné par la façon avec laquelle tu t'es appropriée ma création : ce bon vieux Rier. Tu utilises exactement les bons mots pour parler à la mère, les mots sont juste super bien trouvés et la différence de niveau de langue entre la situation "chez ma mère" et la situation "à Poudlard" est très bien jouée.

Par contre, à la lecture, comme tu l'as craint toi même, c'est vrai que ça fait court. On veut en lire plus. Mais je pense que dépasser les 1200 mots est déjà un score honorable. Donc, je te valide. J'espère juste te lire en RP avec Bonham, car je regrette qu'il n'est pas été mentionné, ni même qu'il y ait d'accroche avec l'intrigue (ben oui : les Mangemorts veulent récupérer du pouvoir de terreur !). M'enfin, je vais pas te demander de rectifier ta fiche pour ces détails.

Alors go to Serpentard et le Guide du Nouvel Arrivant.