#. Eloge de la folie
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 Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent

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Kyousuke Lovelace
2ème année - QUIDDITCH !

Kyousuke Lovelace
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MessageSujet: Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent   Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent EmptyMer 15 Déc - 5:27

Cut down your discomfort wings.
It's dying on you.
Cut down your discomfort wings.
To a tomorrow that can't be reached.

「Red...[em] - Dir en grey」


Personnage inventé.

I. Identité

    Nom, prénom : Kyousuke Lovelace (Mes parents ont choisi les kanji de “capitale (Kyou「京」) et aide (Suke「輔」je ne sais pas si ils m’ont un jour été utiles…)
    Date de naissance/Âge : 16 mai 1976 - 17 ans
    Origines : Sang mêlé (Mère moldue, père sorcier)
    Lieu de résidence : Londres chez son frère ou Kumatori (Préfecture d’Osaka, Japon) chez ses parents
    Statut : Elève
    Maison et année désirée : Gryffondor - 2° année


II. Caractère

    Qualités Principales : Gentil, ambitieux et intelligent (et sensible… Même si je ne le montre pas.)
    Défauts principaux : Rancunier, susceptible et colérique (voire agressif quand ça me prend…)

    Peur : Ma plus grande peur est que l’on me considère toujours seulement comme étant le petit frère du beau et grand Hiroki.
    Rêve : Etre reconnu à ma juste valeur et sortir de l’ombre de mon grand frère.

    Les p'tits plus : Je suis de groupe sanguin B, je mesure 1m62 (Aucun commentaire...) et je pèse 49kg (Qui a dit poids plume?! Hiro nie pas je t'ai vu!) J'aime dormir, les extravagances capillaires, je n'aime pas être réveillé pour rien ou par la faim.



Dernière édition par Kyousuke Lovelace le Jeu 16 Déc - 12:25, édité 1 fois
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Kyousuke Lovelace
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Kyousuke Lovelace
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MessageSujet: Re: Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent   Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent EmptyMer 15 Déc - 5:41

III. My Story


    Quand j’étais petit, j’étais toujours après toi. Et toi, tu étais toujours là pour moi. Tu étais la personne en qui j’avais le plus confiance. La personne qui me comprenait le mieux. Sauf que j’avais tord. Tu n’es vraiment pas mieux que notre paternel. Toujours le plus beau, le plus intelligent, le plus distingué. C’est de ta faute si je suis devenu comme ça. Tout est de ta faute de toutes façons. Je n’aurais jamais dû croire en toi. Jamais. Et pourtant, les kami savent à quel point tu m’étais précieux. A quel point te voir partir le matin me déchirait le cœur et te voir rentrer le soir me remplissait de joie. Je me souviens aussi de cette peluche qui maintenant est revenu sur mon bureau depuis ton départ. Même si elle est cachée par de nombreuses affaires qui n’ont rien à voir avec les cours. C’était cette peluche que tu me donnais le matin quand tu partais et que je te rendais le soir quand tu rentrais. Tu me disais toujours « Je reviendrai la chercher ce soir! » et tu partais. Je te revois encore dans ton uniforme pour ton premier jour au collège. Je disais à tous mes amis à la garderie que mon grand frère c’était le plus intelligent! Et quand un autre m’embêtait je disais que mon « Nii » viendrait le frapper.
    Un jour je suis rentré en pleur et tu m’as demandé ce qui n’allait pas. Tu m’as dit que je pouvais tout te raconter. Que je pouvais te faire confiance. Je ne fais plus confiance maintenant. Toi qui me répétais que je pouvais te faire confiance et tu m’as juste abandonné. Si c’est ça la confiance, c’est s’encombrer d’un mot pour pas grand-chose. Ca fait quatre ans qu’on ne s’est pas vu maintenant. Tu as fui. Je ne sais toujours pas pourquoi. Enfin si, je suis sûr que tu es parti en Angleterre pour te faire encore un peu plus mieux voir par père. Mais il ne jure déjà que par toi. A chaque fois que mère reçoit une de tes lettres, elle la lit assise dans le salon en souriant. J’adore mère mais là, son sourire me donne seulement envie de vomir. Surtout qu’elle me la tend dès que nous passons à table. A chaque fois je décline. Je ne veux pas lire tes grandes aventures à l’autre bout du monde. Combien tu es populaire et aimé. De toutes façons, étant donné que père ne veux pas perdre son temps à lire tes lettres, mère lui fait un résumé. Lorsque c’est comme ça, je me dépêche de finir de manger et je vais m’enfermer dans ma chambre. Des fois, je fais le mur pour aller retrouver mes amis. Père m’a prit à rentrer à 3heures du matin par ma fenêtre. J’ai eu le droit à une bonne claque et une bonne réflexion: « Ton frère n’a jamais fait ça! ». Je crois que c’est cette phrase qui m’a le plus fait mal. J’étais de nouveau comparé à toi. Comme d’habitude. Je fais pourtant tout mon possible pour qu’on oublie que je suis de ta famille. Mère dit que c’est une simple crise d’adolescence et que ça me passera. Tant que tu seras toujours l’arbre qui me fait de l’ombre, je ne pense pas que ça puisse passer. Un jour, je te dépasserai Hiro. Un jour… Peut-être.

    ~ Mon enfance

    Comme d’habitude, je t’attendais dans le vestibule assis sur la marche de l’entrée. J’attendais que tu rentre de l’école. Surtout que nous étions vendredi et donc tu pouvais jouer avec moi et faire tes devoirs le lendemain. J’avais la petite peluche que tu devais récupérer en arrivant pour aller la poser sur ton lit pour me la rendre lundi matin quand tu repartirais à l’école. La flèche sur l’horloge disait que tu devais bientôt rentrer. J’avais entendu des pas dans le jardin. Je savais que c’était toi! Tu t’amusais toujours à sauté d’une pierre à l’autre. Sauf que cette fois-ci tu n’étais pas seul. Quelqu’un riait avec toi. Tu as ouvert la porte et tu as laissé passer quelqu’un. Un garçon un peu plus petit que toi mais plus grand que moi. Vous portiez un uniforme identique et ses cheveux étaient bruns. L’autre garçon s’excusa de son arrivée en enlevant ses chaussures. Tu ôtas les tiennes avant de venir me voir. D’habitude tu t’asseyais d’abord à côté de moi avant d’enlever tes chaussures. Je savais déjà que je n’aimerais pas la soirée. Je n’avais peut-être que quatre ans, je l’avais senti. Ton ami, Nobu as-tu dit quand tu l’as présenté à mère, je ne l’aimais pas. Une fois les présentations faites, vous êtes monté et je vous ai suivi. Nobu me jetais des regards de plus en plus fréquents mais je m’en fichais. Ce n’est pas parce qu’il était là que je ne pouvais pas rester avec toi. N’est-ce pas? Je fus pris d’un doute. Je me stoppai sur le pas de la porte. Tu m’as alors regardé et souri. J’ai compris que tu voulais bien que je reste avec toi. Vous avez allumé ta console de jeux et tu m’as assis entre tes jambes et vous avez joué. Tu savais que j’adorais te regarder jouer. Plus il y avait de couleurs, plus j’étais heureux. Et je me souviens qu’un jour tu m’avais dit que plus j’étais heureux et plus tu l’étais. Ce jour là j’avais pensé que je voulais toujours être heureux pour que Nii sourie encore. Mère avait apporté des biscuits et deux grands verres de lait et un petit pour moi. Pendant que vous mangiez, tu riais avec Nobu et tu ne faisais plus vraiment attention à moi. Je vous regardais à tour de rôle. Une fois que j’en eu marre, je vins me placer d’office sur tes genoux et je me mis à fusiller ton ami du regard. Je crois me souvenir qu’il t’avait dit que je lui faisais un peu peur. Tu avais juste ri et dis que j’étais juste adorable. Sur ce, je m’étais retourné vers toi et dis en anglais: « Je ne l’aime pas lui! » et tu avais froncé les sourcils non pas pour ce que je t’avais dit mais pour la langue que j’avais utilisé.
    « Kyo » m’as-tu dis. « Qu’est-ce que je t’ai dit à propos de l’anglais? » Je baissais les yeux, peiné et je te répondis que c’était juste avec les parents. Je ne sais pas pourquoi tu n’aimais pas l’anglais mais tu refusais que je le parle excepté lorsque j’y étais obligé.
    Tu détestais l’anglais? La bonne blague. Si tu détestais cette langue tant que ça, pourquoi m’as-tu abandonné pour aller vivre en Angleterre? Pour moi, tu n’es plus qu’un menteur.
    Finalement Hiro a dormi à la maison. Mère a monté un futon dans ta chambre. Je t’ai demandé si c’était pour moi. Que je dormirais dans ta chambre et que Nobu irait dormir dans mon lit. Tu as ri de nouveau et tu m’as ébouriffé les cheveux comme d’habitude. J’ai un peu boudé mais tu m’as laissé rester jusqu’à tard dans ta chambre. Tu m’as ensuite couché dans mon futon et tu m’as raconté une histoire jusqu’à ce que je m’endorme. Le lendemain quand je me suis réveillé, mère m’a dit que vous dormiez encore. Après mon petit-déjeuner je me suis posté devant ta chambre. Nobu est sorti en premier et m’a marché dessus. Je l’ai mordu. Il a crié et c’est la première fois que tu m’as disputé.
    Et aussi la dernière de ce que je me souviens. Tu n’élevais jamais la voix sur moi. Aujourd’hui je pense que tu pourrais recommencer à me crier dessus. Un peu comme père qui en a marre de mes frasques. De toutes façons, tu es comme lui.
    Ce jour-là, j’ai passé mon après-midi à bouder dans ma chambre. Une fois que ton ami est enfin parti, tu es venu me voir pour m’expliquer pourquoi tu m’avais grondé. Je me souviens que j’ai pleuré et que je t’ai promis de ne pas recommencer.
    Cette fois-ci ce n’est pas lui que je mordrai. Ca sera peut-être toi qui sait?
    Nobu n’est plus beaucoup venu à la maison après ça. Je ne m’en plaignais pas. Même s’il t’arrivait d’arriver en retard à la maison. Tout s’est bien passé jusqu’à ce que tu entres à l’école de magie. Ce jour là j’ai fait des pieds et des mains pour t’empêcher d’y aller, je ne voulais pas que tu m’abandonne. J’ai tout essayé, pleurer, bouder, te faire du chantage affectif, tout! Mais tu es quand même parti. L’avantage c’est que tu rentrais tous les week-ends. Cette fois-ci je ne t’attendais plus dans le vestibule mais je n’étais pas moins impatient que tu rentre. Père avait décréter arbitrairement que j’étais trop grand pour que tu me raconte des histoires. Mais le week-end tu venais discrètement dans ma chambre m’en raconter une, et tous les soirs tu m’en écrivais une que tu faisais passer par le hibou que tu m’avais offert, Gum. Régulièrement j’essayais de dessiner ce que je m’imaginais être ta vie.
    Si j’avais du dessiner toutes les filles qui te suivaient, je n’aurais jamais eu assez de place sur mes feuilles… Peut-être que c’est pour ça que tu ne m’en parlais pas…
    Le jour de mon entrée au collège, tu avais du partir pour ton école après la traditionnelle photo en uniforme qui finirait sur le vaisselier du salon à côté de ta photo. J’ai du alors prendre le train tout seul pour Osaka. J’y étais déjà allé mais jamais en train et surtout, jamais tout seul. J’en avais d’ailleurs voulu à père qui t’avais accompagné pour ton premier jour. Mais il m’avait dit que son cabinet, le grand Arsenal&Ace, rencontrait quelques problèmes avec un dossier et donc, il devait aller au bureau. Et mère avait mille et une choses à faire. A cause du stress, je n’avais pas vraiment dormi la nuit précédente et ce n’est qu’une fois dans le train que je me suis assoupi. Quand je me suis réveillé, je ne reconnaissais rien. Je regardais de nouveau le plan que tu m’avais fait avant de me rendre compte que j’étais descendu beaucoup trop tard. Et comme père devait venir me chercher ce soir pour aller chercher ma carte d’abonnement de train je n’avais pas assez d’argent pour acheter un nouveau billet. Et je n’avais pas de téléphone. Et même si je pouvais utiliser celui de quelqu’un, je ne connaissais pas le numéro de la maison par cœur. Donc j’étais vraiment perdu. Mais je savais que tu viendrais me chercher. Donc j’ai attendu. Toute la journée. Une fois que la nuit était tombée, j’ai commencé à me dire que tu ne me trouverais finalement pas et j’ai commencé à pleurer. Tout le monde me regardait mais personne ne s’arrêtait. Et là, tu es arrivé, en courant. Tu avais ton uniforme de l’école. Tu m’as rejoint et tu m’as serré si fort dans tes bras que j’ai eus mal aux côtes. Mais ça je m’en fichais. Comme je le pensais, tu m’avais retrouvé. Malheureusement, il était tard et il n’y avait plus de train pour Kumatori. Tu as donc décidé de m’emmener dans ton école. J’étais épuisé et tu m’as donc porté sur tes épaules. Tu m’as réveillé lorsque nous sommes arrivés. J’étais ébloui, j’avais tellement hâte d’y être inscrit aussi. On voyait la ville depuis le haut du grand Kofun. Et devant nous s’étendait un temple. Un immense temple. Tout était si beau que je ne pensais plus à dormir. Tu m’as reposé et pris la main avant de me conduire à ton dortoir. Nous nous sommes couchés l’un contre l’autre. Je ne sais pas si c’était la retombé du stress ou si c’était l’école mais c’était vraiment magique cette nuit-là. Je me souviens t’avoir dit que je t’aimais.
    Comment ais-je pu être si naïf? Comment, cette nuit, j’ai pu penser que tu ne m’abandonnerais pas?
    Le lendemain matin, je me suis levé encore habillé d’une de tes chemises que tu m’avais prêtée. Je suis sorti du dortoir pour te chercher étant donné que j’étais seul dans le lit. Là, je me suis fait agressé par une bande de filles. Elles criaient et me pinçaient. J’avais vraiment peur. C’est là que tu es arrivé les bras pleins de nourriture. Tu as posé tout ça sur la table avant de te mettre à crier sur les filles et arguent que j’étais ton petit-frère et que si elle m’approchait, tu les frappais.
    Tu voulais juste les avoir pour toi, n’est-ce pas?
    Tu m’as fait mon petit déjeuné, tu m’as redonné mon uniforme et tu m’as laissé me préparé. Nous sommes sortis en douce de l’école et tu m’as ramené à mon collège. Tu m’as dit que nous nous reverrions le week-end. Pourtant le soir même tu étais à la maison lorsque je suis rentré avec père qui m’avait disputé (plus par peur qu’autre chose) parce que je n’étais pas rentré. Là, mère semblait hystérique et te criait dessus que tu aurais du les prévenir. Je m’étais mis devant toi pour te protéger mais tu m’avais gentiment repoussé sur le côté en me souriant.
    Tu pensais que je n’étais pas capable de t’aider.
    Finalement, tu as passé la nuit à la maison. A table, je t’ai appelé Nii et père a crié. Je crois que le stress de la veille l’avait vraiment fatigué. Il avait dit qu’un homme devait être fort, grand, intelligent et distingué. Les surnoms, c’étaient pour les faibles.
    Un homme doit être toi.
    Les surnoms étaient donc proscrits. Le lendemain père nous ramena à la gare. Au lieu de continuer directement, tu as tenu à m’accompagné au collège. C’est là que j’ai découvert qui tu étais. Les filles plus âgés se sont regroupé autour de nous en hurlant « Hiroki-senpai! » à tout va. Tu souriais. Tu leur répondais et moi… Moi je suis rentré dans le bâtiment sans que tu me voies.
    Je n’ai pas pleuré, il a plu. Mais tu sais Hiroki, si tu n’avais pas été là, tout aurait été plus facile.

    ~ Mon adolescence


    Le week-end suivant, je t’ai dit que j’avais trop de travail pour être avec toi. En fait, j’étais exténué. Toute la semaine des filles étaient venues me voir avec des lettres pour toi, me demandant comment tu allais. Aucune d’elle ne connaissait mon prénom.
    Seulement le tien. Toi et toujours toi. Est-ce qu’un jour quelqu’un m’appellera pour moi?
    Le jour de la saint-valentin a sûrement été le pire de ma vie. Oh! Toutes les filles, ou presque, m’ont donné des chocolats! Mais pas pour moi… Non, pour toi. Toi qui t’éloignais de plus en plus de moi. Toi qui étais l’exemple type du fils à papa parfait. Et moi je n’étais même pas une pâle copie de toi. J’étais petit et banal. Et toi, tu étais grand et… Lumineux.
    A la fin de ma deuxième année, j’ai craqué. J’ai commencé à customisé mon uniforme ce qui me valait de nombreuses retenues, je m’étais fait percé l’oreille par un ami. Un garçon de cinquième année que je fréquentais. Lui non plus ne t’aimait pas, sa petite-amie l'avais quitter parce qu'il n'était pas toi... Lui non plus. Père criait souvent, mère pensait que c’était une passade. Et toi tu étais au milieu.
    Et tu m’as laissé.
    Au début de ma troisième année, peu après la rentrée, nous nous sommes disputés. Tu étais venu me chercher au collège et tu t’étais arrêté sur le bord de la route pour que nous parlions. Tu me disais que j’avais changé.
    La faute à qui?
    Tu faisais semblant d’essayer de comprendre et ça m’a énervé. Je t’ai dit tout ce que j’avais sur le cœur. Tout. Les filles qui ne voyaient en moi qu’un messager. Père qui me disait sans cesse de prendre exemple sur toi. J’en avais assez de devoir tout faire pour avoir ton niveau. Surtout que c’était vraiment trop compliqué et que tu semblais le faire si facilement. Je suis alors sorti de ta voiture en te hurlant que je te haïssais et j’ai fini le trajet à pieds. Quelques jours plus tard, tu es parti en Angleterre pour tes études. Je me suis senti infiniment trahi surtout que je ne l’ai su qu’une fois que tu étais parti. D’un côté j’étais soulagé car je pensais que les filles cesseraient de me harceler si je leur disais que tu étais parti. Mais non, toujours la même rengaine. J’étais juste ton frère. Encore une fois personne ne me connaissait. Et les plus vieilles qui t’avais connu, enseignait ta grâce aux plus jeunes. C’était un cercle vicieux. J’étais aigri et hargneux. Mes amis de cinquième année ayant quitté l’établissement, je me trouvais d’autres connaissances. Et ainsi de suite. Tout le monde me parlait de toi et moi je ne voulais parler à personne. C’est en quatrième année que j’ai commencé à faire le mur. Je rentrais de plus en plus tard, ou je ne rentrais pas. Père avait arrêté de crié, et mère attendait que ça passe. Ils se contentaient de dire qu’ils comprenaient et qu’ils parleraient avec moi quand le collège appelait. Mais ils ne pouvaient pas me virer, j’avais de bons résultats. Là où tout est devenu plus tendu avec père c’est quand il m’a attrapé à rentrer à 3heures du matin avec les cheveux blonds. Nous étions allés, mes amis et moi, voir certains de leurs amis plus vieux et j’avais trouvé ça drôle de me décolorer les cheveux. Cette nuit, père a hurlé plus fort que d’habitude et tenta de me forcé à me recoloré les cheveux. Il me prit rendez-vous chez le coiffeur le lendemain matin. J’y allai et je ressortis avec des mèches roses. Père aurait du précisé qu’il me fallait une couleur naturelle. Surtout qu’étant en week-end, je n’avais pas mon uniforme. Cette fois-ci, il s’est contenté de hoché la tête et de partir dans son bureau.
    Il devait se demander pourquoi ils n’avaient pas deux fils parfait comme toi.
    La question de mes cheveux n’est plus jamais ressortie. Mère continuait de t’écrire. Je m’imaginais déjà ses plaintes à propos de mon comportement mais je n’en avais cure. Je parlais de plus en plus en anglais. Je savais que tu n’aimais pas ça. Il m’arrivait même de prendre un accent anglais quand je parlais japonais. Je ne voulais pas être toi. Je ne voulais pas être parfait.
    Encore aujourd’hui je fais mon possible pour être ton antithèse.
    Pendant quatre ans nous ne nous sommes pas vu. Pendant ce temps là, j’ai terminé le collège et j’ai fait ma première année dans la même école de magie que toi. Celle qui m’avait tant émerveillé cinq ans auparavant. Je pensais que tout changerais. Mais non. Cette fois-ci encore mon nom m’a trahi. Lovelace. Le même que le tient. Et les Lovelace ne courent pas les rues à Osaka. Je me suis donc retrouvé une nouvelle fois avec tes fans sur le dos. J’avais envie de pleurer et de crier. Pourtant je gardais tout pour moi et je faisais juste en sorte d’être agressif pour que l’on me laisse tranquille. C’est cette année là que je me suis percé la lèvre. J’ai cherché un sort de perçage à la bibliothèque et je l’ai fait. Je me sentais beaucoup mieux avec. Encore une chose qui nous différenciait. Pourtant ça n’a pas suffit.
    Et tu es revenu.

    ~ Le retour d'Hiroki et mon départ pour une nouvelle vie

    Mère venait d’annoncer la nouvelle et j’étais partit me réfugier dans ma chambre. Même pas moyen d’ouvrir la fenêtre pour fumer, père l’avait bloqué le matin même. Elle venait de dire qu’Hiroki rentrait pour les vacances. Jusqu’ici rien d’extraordinaire étant donné que ça faisait quatre ans qu’il était parti. Premier problème: J’étais privé de sortie donc j’allais devoir le côtoyer tout le temps de son séjour. Mais elle n’avait pas fait que ça. J’adore mère mais là, je me suis demander si c’était réciproque. J’allais devoir partir avec lui en Angleterre. Je n’ai rien contre l’Angleterre. D’accord j’avais dépassé les limites. Deux jours plus tôt, je m’étais fait ramené de force par la police complètement ivre. Ils m’avaient trouvé à faire la fête près des vieux entrepôts et maintenant j’étais bloqué ici. Père m’avait également prit mon portable. Il m’avait juste laissé envoyer quelques messages pour annoncer mon futur départ.
    Aussi loin que remontent mes souvenirs, je crois que je n’ai jamais été aussi peu impatient de partir loin de mes parents.
    Le jour de ton arrivée, mère m’a interdit de me barricader dans ma chambre et donc je me suis attablé au kotatsu en lisant un manga quelconque trouvé dans un tas d’affaires. Tout pour ne pas te voir. J’entends une voiture s’arrêter dans l’allée. Je relève la tête par reflexe. Le regard que mère pose sur moi me fait mal mais je fais comme si de rien n’était. Elle part t’accueillir dans l’entrée et vous ne dites pas un mot. La porte s’ouvre. Je sais que c’est toi. Malgré ces quatre ans, tu as toujours la même démarche. Celle que j’attendais le matin pour savoir si tu étais levé pour venir te rejoindre. Celle que j’attendais assis dans l’entrée. Et maintenant, c’est celle que je n’aurai jamais voulu entendre de nouveau. Tu me fixe, je le sais. Là, tu remarques que je suis blond. Bien que tu ais dit « blonde ». Je te réponds agressivement. Ce n’est pas parce que tu arrives comme une fleur que je vais tout te pardonner. Ta réponse à ça me choque: « C’est juste génial ». Je crois que j’ai mal compris. Pourquoi trouverais-tu ça génial? Après tout tu es trop parfait. Je n’ai pas envie de partir avec toi. Je veux rester au Japon avec mes amis « non-fréquentables » comme dirait père. Je te parle en anglais. D’un côté pour te faire comprendre que je n’aurai pas besoin de toi là où nous allons et aussi pour voir si tu allais t’énervé comme quand j’étais petit. Tu ne bronche pas. Tu me réponds juste que tu feras ce que tu veux et que tu auras du travail. En gros tu me dis de ne pas être une gêne. Tu n’a pas à t’en faire je ne te côtoierai pas plus que de raison. Je ne veux pas que tu essayes de faire de moi ta copie conforme. Un gentil fils à papa. Tu n’y arriveras pas. Jamais. Je demande à mère la permission d’aller dans ma chambre. Elle me regarde tristement en me tendant la clé qui garde ma porte bloqué. Je la referme derrière moi et m’adosse contre le mur qui donne sur ta chambre. Je me suis alors demander si tu as utilisé la magie car les affaires qui recouvraient la peluche que tu avais laissé sur mon bureau avant de partir sont tombés et l’abeille a rouler jusqu’à moi.
    Pourquoi a-t-il fallu que tu reviennes? Tout se passait bien mieux sans toi.
    Sous la pression qui m’assaille, je prends une cigarette et l’allume, sans penser que l’odeur se répandrait très vite dans toute la maison.

    Lien au contexte : Kyousuke vient d‘arriver en Angleterre. Il ne suit déjà pas les informations dans son propre pays et donc ne sais rien de se qui se passe en Angleterre. Il l'apprendra au court du RP.



Dernière édition par Kyousuke Lovelace le Mer 15 Déc - 5:47, édité 1 fois
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Kyousuke Lovelace
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MessageSujet: Re: Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent   Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent EmptyMer 15 Déc - 5:46

IV. Infos & options

    Prénom/pseudo : Midori
    Âge : 20 ans
    Niveau RP : Aucune idée sachant que j’ai arrêté de RP il y a plus de 5 ans.
    Fréquence de connexion maximale : Là aussi aucune idée, on verra suivant mon emploi du temps et le réseau de ma résidence....
    Célébrité avatar : Takeru, chanteur du groupe japonais SuG
    As-tu lu le règlement ? {ok} huhu~

    Comment as-tu connu le forum ? Par Hiroki Lovelace (qui m'a fait sortir de ma retraite en même temps...)
    Qu'en penses-tu ? C’est Kiul XD
    Ton élément préféré sur le forum : Aucune idée… Je n’ai vraiment vu que le contexte, le réglement et la FaQ jusqu’à maintenant…
    Dirais-tu que ta fiche est réussie ?Ca, c’est à vous de juger… Mais j’avoue que je suis assez fière.


The End...
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Kyousuke Lovelace
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MessageSujet: Re: Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent   Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent EmptyJeu 16 Déc - 12:25

Désolée du double post mais... J'ai fini!!! =D
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Hiroki Lovelace
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MessageSujet: Re: Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent   Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent EmptyJeu 16 Déc - 23:01

    Bon finalement c'est quand même moi qui m'occupe de la teigne que tu es.
    J'ai pas grand chose à dire de plus que ce que j'ai déjà dit sur msn si ce n'est que pour quelqu'un qui a pas rp depuis 5 ans c'est pas mal (et je suis gavée fière de t'avoir embarqué sans même insister en plus xD).

    Le nabot est donc validé et envoyé chez les rouges (c'est la maison à すばる =DD) et je réfute c'est pas moi qui ai dit poids plume ~

    Sur ce, bienvenue sur Éloge et bon jeu.
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MessageSujet: Re: Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent   Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent EmptyJeu 16 Déc - 23:14

Merchi =D Ouais c'est vrai que les seules fiches que j'ai fait en 5ans c'est celle des personnages de mon roman (et je les ai jamais finies d'ailleurs) XD Et je crois que ce qui me déprime le plus c'est que justement t'as pas eu a insister pour m'enrôler... Mon âme de RPGiste s'est réveillée d'elle-même XD
すごい、すばるのうちです!!!!=D
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MessageSujet: Re: Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent   Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent Empty

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Kyousuke ~ It's only young, it's only cute, it's only violent

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