I. “ IDENTITE „ ◊ NOM, PRENOM ◊ Les Bexborough sont une vieille famille sorcière, s'étant efforcé depuis la nuit des temps peut-être, à garder honneur et pureté dans leur sang. Ils ne sont pas très connus, car ont toujours très peu d'enfants, un seul par génération. Ils ont prénommé leur dernier garçon Noah, tel le dernier survivant de l'arche de Noé, et Théodore, tel le cadeau des dieux. ◊ DATE DE NAISSANCE, AGE ◊ Noah est né le six avril 1974, il a donc en cette année, 19 ans, la majorité magique et la majorité moldue, il peut donc pratiquer la magie comme aller dans les bars. ◊ ORIGINE ◊ Malgré tous les efforts qu'ont fait les Bexborough pour conserver la pureté de leur sang, Noah n'est que sang-mêlé. C'est du côté de sa mère que la honte vient, mais gardons le silence là-dessus. ◊ LIEU DE RESIDENCE ◊ Noah vit encore dans la maison de son enfance quand il rentre chez ses parents, c'est une maison qui voudrait être un manoir sur la lande irlandaise, près de Galway. Mais tout ce qu'il veut, c'est se barrer à Londres. ◊ STATUT ◊ Noah est élève à Poudlard, et pour quelques années encore. Cela ne l'enchante pas vraiment, pas toujours en tout cas, quand son coté asocial remonte, mais au moins, ça l'empêche de penser à ce qu'il fera à l'avenir. Rien ne lui dit, tout l'ennuie, surtout la magie, alors pour qu'il trouve un beau métier au ministère, il faudra repasser. Peut-être même pense-t'il à quitter le monde magique et vivre parmi les moldus. ◊ MAISON ET ANNEE DESIREE ◊ La quatrième année, ainsi que -peut-être- les portes de la maison Serpentard (ou comme vous voudrez) s'ouvrent à lui.

à la suite.

◊ QUALITES PRINCIPALES ◊ patient. sociable. enjoué. ◊ DEFAUTS PRINCIPAUX ◊ lunatique. imprévisible. (auto-)destructeur ◊ PEUR ◊ Noah fait souvent le rêve d'une nuit sans lune, d'une vie sans sa soeur Théodora. Malheureusement c'est un rêve devenu réalité. La seule chose qui lui fasse vraiment peur aujourd'hui c'est de ne plus sentir la présence de sa sœur, de son esprit, auprès de lui. ◊ REVE ◊ Il fait souvent le rêve d'une nuit illuminé par la lune où il verrait sa soeur se cacher entre les arbres avec lui. Il aimerait la voir, rien qu'une fois. Sinon la vie ne vaut plus rien. Elle ne vaut plus rien de toute façon. Alors autant s'amuser, ou tout casser, et arrêter de faire des rêves qui ne se réaliseront jamais.

◊ ENSEIGNEMENTS DE TROISIEME ANNEE ◊ Etudes des Moldus & Etudes des Runes ◊ NOTES AUX BUSES ◊ Il ne les passera pas avant deux ans. ◊ ENSEIGNEMENTS DE SIXIEME ET SEPTIEME ANNEE ◊ Il n'est pas encore temps d'y penser. ◊ NOTES AUX ASPICS ◊ Oh mais laissez-le vivre, enfin !

Nuit noire. Forêt sombre. Epaisses branches. Feuilles dansantes au gré du vent. Vent glacial. Ce n’est pas un lieu où doivent se promener les enfants. Le grand méchant loup rôde. Sombre lune blanche. Regard happé par sa lumière. Fasciné par sa beauté, sombre comme la nuit, blanche comme la neige. Le petit chaperon rouge n’a pas peur. Peu importe les grands méchants loups. Je t’ai entendue. Je sais que tu es là. Où es-tu. Réponds moi. La lune reste en silence à jeter sa sombre lumière sur les ombres de la nuit. Le vent parle, peut-être, sifflant dans les oreilles du jeune garçon. Je t’ai entendue. Tu es là… Tout au fond de lui il le sent. Il y a quelque chose dans la lune. Il y a quelque chose dans la nuit. Il y a quelque chose dans le vent. Ce n’est pas le grand méchant loup, son regard ou même son odeur. C’est autre chose. C’est un esprit, un fantôme, une ombre dans la nuit. Viens vers moi. Je t’attends. Je t’attendrais toujours. Il fond en larmes et ses larmes fondent dans le vent. De la neige fondue dans le vent, fondue par l’éclat de la lune. Elle était là. Il l’a sentie. Du fond de son lit, il a entendu son appel. Jusqu’à cet endroit. Au milieu de la forêt. Elle était là. Il y a longtemps. Ce soir. Elle y sera bientôt. Elle le verra. Il la verra.

Journée normale. Maison normale. Famille normale. Garçon normal, ne regardant pas ses parents, ni vraiment sa soupe. Perdu dans ses pensées. Des pensées magnifiques, qui volent et courent sur la campagne à rêver d’arracher la lune du ciel pour la mettre dans les yeux de son amoureuse. Mais il n’y a pas d’amoureuse. Il n’y a que la vieille tante Maudra en face de lui. Toujours avec ces grands yeux pissant la haine. Oh, elle essaie de faire en sorte que cela ne se voit pas. Mais le garçon, lui, il a bien vu. Les parents peut-être aussi. « Vous reprendrez bien un peu de soupe Milady ? » Et oui c’est une lady. On ne dirait pas quand on la regarde en face, pense le garçon. « Oh non, tout ce que je veux, c’est un petit sourire de Noah ! » Il lève la tête vers elle, sans prendre la peine d’étirer ses lèvres en un sourire. Il ne sourit à personne, c’est tout, c’est décidé, c’est l’idée. « Oh mon pauvre petit garçon… » Des yeux compatissants. Mais grouillant toujours de haine, mal cachée sous le fard à paupières. La vieille tante se tourne vers les parents. Silencieux. « Est-il toujours ainsi ? Est-ce depuis qu’elle… » Sa voix se perd, engloutie par les gros yeux de la mère. On ne parle pas de ces choses-là, voyons. Le garçon voudrait bien qu’on en parle lui. « Mon chéri, finis ta soupe, et tu peux aller jouer dans le jardin. » Les gentils yeux de son père, toujours un peu mouillés. Noah s’exécute, manquant de s’en mettre plein partout, finit sa soupe et part en courant. Au loin, alors qu’ils s’éloignent lentement, les voix croient qu’on ne les entends pas, enfermées entre les murs. Mais il sait écouter les voix, et surtout ce qu’elles ne veulent pas lui dire. « Le pauvre en est réduit au silence. Il a dû être effondré depuis que Théodora est… » « Nous avons préféré ne rien lui dire, ne pas même lui parler de Théa… » Les voix s’envolent dans le vent. Il crie en silence dans le vent. Théa. Théodora. Celle qui porte presque le même nom que lui. Il regarde le ciel vide où ce soir s’élèvera la lune. Il saura comment appeler le vent, maintenant.

Nuit sans lune. Sous les nuages. Épais nuages. De la pluie bientôt peut-être. Du vent. Le garçon est venu à pied jusqu’ici, à cet endroit exactement où il entend la lune et le vent lui parlent. Tu n’es pas là ? Il n’y a que les quelques éclats scintillants des étoiles. La lune se cache. Il voudrait pleurer. Tu ne m’as pas abandonné, hein ? Non. Non. Tu ne peux pas m’abandonner. Théa. La pluie coule dans ses yeux. Une pluie chaude, au milieu de la nuit glaciale. Le vent, en lourdes nappes cotonneuses, vient l’envelopper comme un épais manteau. L’épais manteau de la nuit. Comme le ventre chaud de la mère avant la naissance. Tu es là, Théa. Le vent est chaud. Le vent, souffle des dieux, cadeau des dieux souffle sur son visage. Théodore et Théodora. Cadeaux des dieux. Le vent des dieux souffle le long de ses bras le long de son cou le long de ses joues jusqu’à ses yeux sa bouche ses narines. Il s’engouffre à grandes bouffées jusqu’au fond de ses poumons. Le souffle. Ton souffle. Tu seras toujours là. Dans mon souffle. Jusqu’au fond de ses poumons, elle vient se lover. Entre ses deux poumons, près de son cœur. Elle veut bien qu’il l’y enferme. Pour toujours. Je pourrais marcher maintenant, puisque tu souffleras sur mes pas. Je pourrais même voler. Il se sent pousser des ailes, insufflées par les dieux, porté par le vent. Il sent ses pieds se soulever, le sol s’éloigner, ses bras toucher le doux manteau des nuages, attraper la lumière des étoiles, et voir la lune enfin, qui si longtemps s’était cachée de lui. Le vent le ramène au sol, lentement, le dépose entre les herbes et entre les arbres. Au milieu de la forêt où le grand méchant loup s’est endormi.

Un train. C’est long. C’est laid. Il n’y a rien à faire. Pas de lande à parcourir. Pas de nuit à attendre. Plus d’étoiles ni de lune à admirer dans l’ombre à travers les branches des arbres.. Il n’y a qu’une arrivée éternellement trop loin à attendre. Et rien à faire en attendant. Il y a des gens qui discutent, mais Noah ne veut pas discuter. Il n’a jamais été très causant. Une fille passe à côté de son compartiment, ses yeux, ses joues s’empourprent alors que le visage de Noah reste blanc. C’est peut-être ça qui lui plaît, ce visage tout blanc, tout impassible. Mais lui n’en a que faire. Il tourne la tête vers la fenêtre. Tu ne m’abandonneras pas j’espère. Un oiseau vole dans le ciel, près de l’espace vide d’où la lune jettera son éclat d’argent. Il sourit. Il retourne la tête. Les choses peuvent se passer comme ça, finalement. On n’est pas obligé de toujours s’ennuyer. La fille n’est pas allée bien loin. Elle revient et cette fois son regard croise celui de Noah, qui l’invite à passer la porte du compartiment. C’est ce que les gens veulent, qu’on les aime. Je ne les aimerais pas toujours, mais je promets d’essayer. De temps en temps. Mais Théa peut-être, ne voudra pas. Et il le sait, parfois, elle attrapera ses poumons et les jettera dans la lune, elle les fera brûler, elle le rendra affreux, méchant. Mais il aimera ça. Car c’est Théa qui, du fond de ses poumons le serre dans ses bras et réchauffe son cœur.

Les gens sont ennuyeux au final. Toujours pareils. Ils ne savent pas changer. Ils sont d’une certaine manière, puis ne changent plus jamais. On en a vite fait le tour. Alors on fait le tour et on passe à autre chose, à quelqu’un d’autre. J’aimerais connaître quelqu’un, vraiment, en profondeur, pour longtemps, un jour. J’en ai assez de voler d’une personne à l’autre. C’est drôle de ne pas s’attacher, de profiter un peu d’un bon moment en charmante compagnie, ou même de tout détruire, tout casser, faire du mal. Mais j’aimerais plus. Bien plus. Il devrait y avoir mes parents. Ils me parlent mais je ne les entends pas, alors ils ne me parlent plus. C’est mieux comme ça. Ils ne comprennent pas de toute façon. J’en ai rien à faire de leur vie, de leur sang, de leur magie, même. Les moldus sont souvent carrément mieux, ils ne se prennent pas la tête. Ils sont plus jeunes dans leur tête aussi, pas à se prendre comme des nobles du Moyen-Age. Je préfère, plutôt que de rester entre eux, m’échapper, filer dans le métro de Londres, dans les bars, dans les pubs, dans les rues crasseuses. Etrangement, je me sens vivant, dans le cœur fumant de Londres. Je me sens chez moi. Et pourtant, je ne suis qu’une âme errante, comme un cadavre errant. Le métro arrive enfin. Noah sort et s’allume une cigarette. Il a dans la main un vieux sac en cuir, tout déchiré, tout élimé, et dedans une montagne de choses, anciennes, nouvelles, une montagne de souvenirs, de livres, de petites choses et de grandes choses, de souffles et d’étoiles. Il a rendez-vous dans un pub dans quelques minutes. Un rendez-vous galant ? Non un rendez-vous avec un ami. Caleigh. Juste le réparateur d’objets magiques de l’Allée des Embrumes, mais à force de lui rendre visite pour lui faire réparer ses trésors, il s’est bien rendu compte de sa solitude et de son manque de confiance en lui. Alors Noah s’est mis en tête de le sortir et de l’aider à faire quelque chose de sa vie. Et pour Noah, ça doit se discuter autour d’une bonne pinte. Ah les Irlandais, que voulez-vous, on les refait pas ! Noah s’est installé dans le bar, il est un peu en avance, mais peu importe, il attendra. C’est juste un rendez-vous entre copains. Copains qui se connaissent si peu. Mais peu importe, Noah sent qu’il l’aime bien ce Caleigh. C’est comme si sa présence l’apaisait, s’il ne se sentait pas harassé par des milliers de regards envieux, concupiscents ou dédaigneux. Non, quand Caleigh le regarde, il ne fait que poser les yeux sur lui. Noah aime cette simplicité, cette spontanéité, cette vivacité, cette jeunesse. On dirait un enfant. Au moins il n’a pas dû prendre des siècles à se décider à avoir le même visage et la même façon d’être toute sa vie, le mec gentil ou le connard fini. Il vit comme ça vient. Il est jeune dans sa tête. Ah, le voila ! Le sourire de Noah s’agrandit alors qu’il fait signe à son ami de le rejoindre, deux pintes à la main.

◊ PRENOM / PSEUDO ◊ Camille / the squirrel. ◊ AGE ◊ 17 ans. ◊ NIVEAU RP ◊ tout est relatif. Il lm'arrive de faire long et compliqué, comme de ne pas vouloir me prendre la tête et faire des rps courts, efficaces et rapides. ◊ FREQUENCE DE CONNEXION MAXIMALE ◊ 3/7 (je suis en prépa, j'ai donc pas mal de pain sur la planche !) ◊ CELEBRITE AVATAR ◊ Francisco Lachowski. ◊ AS-TU LU LE REGLEMENT ? ◊ c'est {OK qui m'a tout dit mais chuuuuut. ◊ COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? ◊ Il était une fois... Une Alexandra qui sautait sur place à voir la réouverture d'Eloge et qui me menaça de m'asperger d'arlequins fondus si je ne venais pas ! ◊ QU'EN PENSES-TU ? ◊ Je l'ai toujours adoré <3 Et ce renouveau, Mamma mia, j'en ai des frissons ! ◊ TON ELEMENT PREFERE SUR LE FORUM ◊ La bannière wahaaaaaah *O* ◊ DIRAIS-TU QUE TA FICHE EST REUSSIE ? ◊ Je peux certainement dire qu'elle est bizarre, après... je ne suis jamais satisfaite de ce que j'écris :/

Noah T. Bexborough a écrit:

◊ DATE DE NAISSANCE, AGE ◊ Noah est né le six avril 1976, il a donc en cette année, 17 ans, la majorité magique et une vie à construire.

◊ MAISON ET ANNEE DESIREE ◊ La septième et dernière année, ainsi que -peut-être- les portes de la maison Serpentard s'ouvrent à lui.

Merci pour la précision ! J'avais lu le contexte et le règlement et je pensais ça suffisant, mais visiblement je perds un peu la boule...
(le lien ne m'a pas semblé être dans la fiche type par contre, mais je trouverais et je changerais ça ce soir (: )

Désolé du double post mais j'ai fini mes petits loups <3

Merci, cher ami dont l'humour étincelle (ou est un sel ! *sort*)
Le flou laissé dans ma fiche s'explique par l'obscurité du cul du dragon où je l'ai trouvée, et oui, ils n'ont pas encore inventé la torche, là-dedans ! Ahah, trêve de plaisanterie, j'ai préféré laisser du mystère et rester du point de vue de Noah qui ne sait pas du tout ce qui s'est passé, mais qui sent juste la présence de Théa. Après il est peut-être fou... Mais sinon, dans ma tête, cette histoire est maintenant claire, et je pense la réutiliser, la rééxpliquer bientôt, lui faire découvrir, et nous partirons, en route pour de folles aventures !
Merci de ta clémence, ô grand Stan, dieu des transports en commun, et j'accepte ta requête avec plaisir ! (Tyler Riggs *o*)